L'étau se ressert autour de la bande de jeunes délinquants qui cherchent à se débarrasser des preuves de leurs méfaits dans ce troisième tome. C'est très dur psychologiquement de lire ça car on s'imagine le calvaire réel qu'à du subir la victime et c'est loin d'être plaisant. Ils poussent le vice jusqu'à obliger la victime à appeler ses parents pour les rassurer, dans l'histoire réelle ils avaient forcé l'adolescente retenue depuis des semaines à écrire une lettre à sa famille pour continuer leurs atrocités en toute quiétude. de son côté Hiroki récolte ce qu'il sème avec les intérêts en découvrant le sort réservé à Takushi. C'est également l'occasion de mieux comprendre l'influence que peut avoir les yakuzas dans un pays comme le Japon, de la terreur qu'ils infligent aux gens et de l'impuissance qu'ont les forces de l'ordre pour les arrêter. C'est un sujet complexe qui me laisse souvent très perplexe quand je le lis. Les autorités japonaises ont une attitude qui reste ambiguë vis à vis d'eux.
Le mangaka arrive à rendre les choses plus "faciles" si on peut dire ça de cette manière, son coup de crayon s'avère très fluide et élégant.
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