On retrouve Taichi : notre petit feu-follet preneur de notes, vrai gouffre à nourriture et Kôhei : notre grand timide, malentendant, introverti pour ce second volet d'une romance mêlant amitié / amour / handicap. Taichi et Kôhei sont devenus amis un peu par hasard, mais cette amitié va bouleverser leur vie et celle de leur entourage.
Taichi et Kôhei poursuivent toujours leurs études dans la même fac. Kôhei, grâce à la pugnacité de Taichi s'ouvre de plus en plus et se fait des amis. L'apparition de Maya, jeune étudiante ayant le même handicap va bouleverser ce petit monde bien ordonné. Elle ne comprend pas l'intérêt de Kôhei pour Taichi, qu'elle juge immature, trop déluré, fonceur et mauvais preneur de notes. Elle et Taichi vont même développer une relation conflictuelle qui va s'amplifier de plus en plus
Maya prend en grippe Taichi, parce qu'il représente tout ce qu'elle n'est pas et aussi parce qu'elle comprend que Kôhei est fou amoureux de lui. Tous ces petits tracas occasionnés par les uns et les autres vont créer des tensions, des remises en question pour Taichi et Kôhei qui vont finir par un peu s'éloigner l'un de l'autre au grand désespoir de Kôhei.
Taichi grandit -surtout dans sa tête - il prend conscience qu'il peut changer le regards des gens par rapport au handicap de son ami. Une rencontre fortuite, une proposition de travail vont le faire entrer dans le monde actif au sein d'une entreprise oeuvrant sur la surdité. Il quitte la fac pour entamer sa quête personnelle, son regard s'aiguise sur les problèmes d'intégration que rencontrent les handicapés.
Sans le savoir vraiment, il fait ça en partie pour Kôhei. Mais ce projet va l'éloigner de ce dernier jusqu'à ce qu'un de ses amis lui confie que Kôhei avait une petite amie. Là, son monde s'effondre, il comprend alors qu'il n'a qu'un seul choix s' il ne veut pas perdre celui qu'il a fini par aimer aussi .
Ce second volume est tout aussi prenant que le premier, on regarde les personnages prendre la mesure de leur sexualité sans toujours vraiment l'accepter au départ. On souffre avec Kôhei qui se retient clairement un bon moment de, ne serait-ce que, toucher du bout des doigts Taichi, cet électron libre si éclatant pour lui.
Fumino Yuki est une merveilleuse mangaka, elle retranscrit les émotions avec finesse et un coup de crayon qui me vont droit au coeur. Je suis particulièrement fan de Kôhei, il est tellement expressif, malgré ses problèmes, c'est lui qui a le plus "grandi" , lutté pour remettre sa vie sur les bons rails. Je suis sensible, par expérience personnelle, à toutes ces discriminations, donc je lis beaucoup sur le sujet, je ne peux que conseiller encore une fois cette jolie histoire d'amitié / amour tendre et poétique... rose
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