Six ans après le drame qui a conduit à la mort de la jeune Grace, son père Jake tente de reprendre les rênes de sa vie. Beth, la mère de Grace a quitté la maison du quartier des Pins pour emménager avec Charlie, directeur d'un centre social. Mais le drame n'a pas fait qu'éclater le couple, il a profondément marqué la fratrie, Polly se ferme et tente de vivre et comprendre les raisons du geste de sa soeur Grace, et Huata intègre le gang rival responsable de la mort de Nig, l'aîné de la fratrie.
Un deuxième opus qui reprend les personnages de
l'âme des guerriers, six ans après la mort de Grace, la jeune adolescente. Ses frères et soeurs ont grandi et cherchent à comprendre ce geste qui les hante. D'autres destins sont évoqués, celui de Gordon Trambert, le riche propriétaire qui doit vendre les terres sur lesquelles se construisent des logements sociaux, pour faire face à des dettes énormes et sa femme superficielle, qui ouvre peu à peu les yeux sur sa vie, Mulla, un des membres du gang des Brown fists, tout juste sorti de prison, lutte pour ne pas retomber dans le crime, les frères Douglas qui donnent une chance de rédemption à Jake, en l'accueillant dans l'équipe de rugby.
Beaucoup de nouveaux personnages apparaissent, peut-être un peu trop, des situations quelquefois confuses, et toujours dans la violence, une violence verbale mais également une violence dans les rapports entre les différents personnages. Cette violence que je trouvais légitime dans
l'âme des guerriers m'a lassée car
Alan Duff y recoure avec abondance et systématiquement. A cela s'ajoute de nombreux apartés entre parenthèses qui alourdissent le style.
Une figure de style que j'avais appréciée et qui, devenue trop fréquente et systématique a plombée ma lecture, que j'ai terminée en diagonale.
Une suite dispensable.