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Françoise Robert (Traducteur)
EAN : 9782080671776
583 pages
Flammarion (01/11/1998)
4.53/5   16 notes
Résumé :
A son retour, après une journée de pêche aux carrelets, dans son hermitage océanien d'Aotearoa, l'île du long nuage blanc, Kerewin Holmes, découvre, tapi au fond de son atelier, un enfant blessé, dont le silence ne fait qu'ajouter au mystère. Le lendemain, elle fera la connaissance de Joe, Maori convaincu et père adoptif du jeune garçon. Ainsi, entre ces trois tempéraments fougueux que rien ne prédisposait à s'unir, s'instaure une extraordinaire relation triangulair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quel roman déroutant et surprenant !

Je me souviendrai toujours du gagnant de Booker Prize 1985 comme le livre qui mit ma patience à rude épreuve à cause de son style particulier.
Je me souviendrai aussi comme un livre qui me procura des moments intenses de lecture, dès que je me suis habitué avec le style.
Pour les lecteurs qui ne le savent pas, le roman de Keri Hulme fut rejeté par plusieurs éditeurs et il n'aurait jamais vu le jour s'il n'avait pas été accepté par une petite maison d'édition. L'audace fut récompensé par le prix Mobil Pegasus de la littérature maorie en 1984 et Booker Prize l'année d'après.
Keri Hulme nous livre ici une histoire poignante à travers le vécu et les ressentis de trois personnages tourmentés par les soucis de la vie. C'est un récit vivant et précis soutenu par des descriptions poétiques et des mythes et légendes maoris.
Keri Hulme décortique la complexité de la nature humaine et aborde des sujets durs : l'alcoolisme qui est au centre du roman, l'autodéstruction, l'isolation, l'amour et la haine ou même la maltraitance des enfants. C'est un récit parfois tendre, souvent dur qui ne laisse pas de répit au lecteur. C'est sur la maltraitance des enfants que j'ai des reproches à faire, car étant parent d'un enfant mineur, j'ai été perturbée par les descriptions détaillées des conséquences de cet acte.
Si ce roman n'est pas le coup de coeur que je m'y attendais, il fera partie des rares livres que je relirai un jour.
J'aurai à ce moment-là plus de recul et du temps pour savourer l'écriture poétique que j'ai beaucoup aimé.

Ah, le vin
Embrume le cerveau
Noie les vieux souvenirs vilains
Il les réduit à rien
Le vin..

Le vin, ha,
S'éloigne de moi
A grands pas
J'y vois tout flou
Mais je m'en fous,

Ma chronique vous semble confuse ? La forme du roman y est également.

Comprenne qui pourra (préface)

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Lu en anglais pendant un séjour en Nouvelles Zélande (il y a une dizaine d'années) je me souviens encore que ce livre était en véritable coup de coeur et que, un jour, je relirai certainement en français.
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C'est avec regret que j'ai fermé ce livre. Kere, Himi et Joe me manquent déjà.
L'écriture si particulière de l'auteure et la mise en page peuvent dérouter mais une fois les clefs de lecture acquises (ou déchiffrées ?) cette forme d'écriture nous procure une grande empathie pour ces 3 protagonistes. On s'identifie à eux tour à tour, on ressent leurs émotions, leurs interrogations, leurs regrets...
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Du temps de ma jeunesse,
Du temps que les oiseaux,
Dans l’arbre tout là-haut
Chantaient leur allégresse,
Mon cœur en plein liesse
Ne savait pas les mots,

Mais à présent…

L’âge est venu pour l’arbre, pour moi aussi
Las, les oiseaux se sont enfouis,
Envolés au loin leurs petits
Alors à chanter me suis mis,

Quand la jeunesse est en éveil,
L’avenir brille comme un soleil,
Mais à l’âge des cheveux gris,
De mon passé je me languis,
Au fil des ans
Est mort mon serment
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...elle se rend soudain compte qu'il souffle et se tortille, et elle libère le pied. Ses doigts ont laissé une marque blanche sur la cheville.
- Désolée. J'avais oublié que tu étais à l'autre bout. Au bout du pied, je veux dire.
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Ô jamais ne règne le silence
au bord de l'océan immense
il y a toujours quelque chose qui parle
l'eau sur les rochers
l'eau sur le sable
les oiseaux et le vent
un cœur qui bat
et les mots des autres
allons, continuons d'avancer
ça ne coûte rien d'écouter...
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Sur la lèvre de cire
Pleure un ruisseau ;
Rouge, pétille la flamme
Explore puis se calme
Et se fige la larme…
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Une famille ça peut vous empoisonner l'existence. Ca peut aussi être ce qui donne toute sa signification à cette existence.
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