Le monde de Sophie

J'aurais aimé lire ce livre à mes 15 ans.
C'est un joli livre, qui mélange une trame romanesque et une trame de vulgarisation de l'histoire de la philosophie. Les deux ne s'imbriquent pas toujours de manière fluide. On sent la volonté de l'auteur d'apporter du dynamisme et de la fraîcheur après des paragraphes plus lourds et sérieux. La trame romanesque est très bien écrite. Il imbrique plusieurs retournements de situation au fil de récit qui sont intéressants et bien amenés. Quelques fois j'ai eu envie de sauter der pages pour me concentrer sur les parties de philo. Cette dernière est très bien amenée et vulgarisée, j'ai eu du plaisir à retrouver des courants philosophiques, contextualisés dans leur époque. Une belle oeuvre, un peu trop ambitieuse pour être totalement réussie, mais d'un intérêt certain.

Le Monde de Sophie est un roman qui explore les profondeurs de la philosophie à travers le regard curieux de son personnage principal, Sophie.

L'auteur, tisse habilement une trame narrative qui mêle fiction et enseignement philosophique, offrant ainsi aux lecteurs une expérience enrichissante. La façon dont Gaarder présente les grands concepts philosophiques de manière accessible et engageante est impressionnante, rendant la lecture aussi instructive que divertissante.

Cependant, je n'ai pas accroché à l'intrigue principale.

Dans l'ensemble, le Monde de Sophie est un roman qui invite à la réflexion et à l'exploration intellectuelle.

Un roman philosophique sous forme de conte.
La jeune Sophie reçoit un jour une lettre d'Alberto et découvre grâce à lui les différents courants de la Philosophie. Elle embarque le lecteur sur son chemin initiatique.
Rafraîchissant à sa sortie car il y avait peu d'ouvrages de ce type, original par la forme.
" le monde de Sophie " reste un ouvrage de vulgarisation qui s'adresse en premier lieu aux jeunes lecteurs.

Ce livre n'a pas la prétention d'apporter des réponses ; bien au contraire, il pose les vraies questions et chacun pourra s'interroger à sa guise.
C'est un ouvrage magnifique à mettre les mains dès 16 ans de tous ceux qui veulent voyager par la pensée dans le temps et l'espace. Évidemment cela ne se lit pas comme une bande dessinée : une réflexion personnelle doit accompagner la lecture au fil des pages. Au total, un livre qui tient le lecteur en haleine (les aventures de Sophie AMUNDSEN alimentent un réel suspense qui se conclut ingénieusement), mais qui peut laisser sur sa faim celui qu'intéresse avant tout un panorama de la philosophie occidentale.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

Un jour, Sophie Amundsen, quinze ans, reçoit une lettre où est écrit : « Qui es-tu? ». La seconde lettre dit : « D'où vient le monde ? ».
La correspondance qui s'en suit initie Sophie et les lecteurs du roman aux principes fondamentaux de la philosophie.

Avis :
Oeuvre incontournable pour découvrir la philosophie et les philosophes qui vous donnera matière à réfléchir ainsi que de bons conseils de lecture. À offrir aux lycéens en Terminale !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Dernièrement, je me suis plongée dans une petite (grande ?) aventure philosophique aux côtés de Sophie et d'Alberto, une jeune fille d'une quinzaine d'années et un professeur épistolaire de philosophie.
Tout débute lorsque Sophie découvre dans sa boîte aux lettres une enveloppe qui ne contient qu'une phrase : “Qui es-tu ?”. Puis une seconde lettre lui parvient : “D'où vient le monde ?”. Commence alors une correspondance entre la jeune fille et l'expéditeur de ces lettres, qui lui enseigne l'histoire de la philosophie.
Alors au fil des chapitres, on en apprend un peu plus sur les très célèbres Socrate, Platon, Aristote, Descartes, Kant, Marx, Darwin, Freud et bien d'autres, tout en suivant le quotidien de Sophie, ses questionnements et ses réflexions. le texte est dense et, je l'avoue, pas évident à lire, mais il est riche et intéressant. Alors ce n'est pas un livre qui se lit en quelques jours, mais plutôt qui se savoure (et puis de toute façon ça a été difficile pour moi de lire plus de 20 pages d'affilée, donc j'ai pris mon temps xD).
Au bout de quelques centaines de pages (il faut être patient et déterminé !) l'intrigue prend une tournure assez inattendue, qui m'a étonnée, mais ne m'a pas déplu. Je n'avais aucune attente au niveau de l'histoire qui se déroule en dehors des cours de philosophie, et j'avoue que j'ai été surprise, c'est assez original. Cependant, on sent que le style d'écriture est un peu vieilli, personnellement je préfère les romans où l'on retrouve une pointe d'humour ou de petits détails intelligents dans la narration. Après, je ne peux qu'admirer le travail colossal de l'auteur, je n'imagine pas les recherches et l'écriture derrière tout ça, franchement chapeau !

Après avoir passé 600 pages aux côtés de Sophie, d'Alberto, d'Hilde et du Major, j'ai eu un petit pincement au coeur, un peu comme quand on finit une longue série à laquelle on s'est beaucoup attaché. Il faut dire que j'ai lu le monde de Sophie en un peu moins de 3 semaines (dont deux de vacances en plus, j'ai honte xD), donc je m'étais habitué à replonger dans les longs chapitres, copieux quoique digeste, du roman.
Je vous recommande cette “introduction” au monde de la philosophie, c'est un livre dont vous pourrez sans doute discuter avec vos parents/grands-parents car il fut très “connu” il y a une vingtaine d'années.
Lien : http://les-mots-magiques.ekl..

Ce livre peut être qualifié de bien des choses, la plus exacte serait probablement de dire que c'est une oeuvre de vulgarisation de la philosophie. L'objectif? Expliquer les bases et les rendre accessibles aux masses. Dans cette perspective, c'est réussi: de nombreux concepts sont abordés et, de manière générale, bien expliqués. Savoir expliquer en toute simplicité des sujets compliqués est une qualité majeure pour une oeuvre de vulgarisation (en vrai, c'est une qualité pour tout le monde). En revanche, dans une perspective plus littéraire, aïe aïe aïe. D'accord, le public visé est jeune, mais quand même. C'est souvent un peu fouillis et part dans tous les sens, puis la fin… Bon, je suis peut-être sévère, surtout que la qualité est vraiment au rendez-vous en matière de philosophie, et c'est sans nul doute bien plus simple et amusant à lire que les cours de Terminale, donc je tire quand même mon chapeau à l'auteur pour arriver à intéresser autant de lecteurs à ces thèmes qui d'habitude sont loin d'attirer les foules.

Depuis que j'ai découvert les audiobook j'ai considérablement augmenté le nombre de livres que je lis à l'année. Aussi au lieu de me cantonner à des romans policiers j'ai décidé d'élargir ma culture littéraire.
Scientifique dans l'âme, je suis passé à côté de la philosophie en classe de terminale.
Dans ma bibliothèque trône depuis plusieurs années le monde de Sophie de Jostein Gaarder, je décide donc de le lire.
Au début Sophie Admunsen reçoit une grosse enveloppe d'un certain Alberto Knox qui lui donne ses premiers cours de philosophie. Ce stratagème nous permettra de traverser les différents siècles et les différents courant de philosophie sans n'être jamais rébarbatif. En parallèle Sophie recevra d'étranges cartes postale destinées à une autre jeune fille nommée Hilde. Cette partie de l'histoire sans doute destiné à ne pas lasser le lecteur m'a un peu dérangé mais la fin est plutôt sympa.
En revanche, j'ai eu plus de mal avec le personnage de Sophie capable de fulgurances intellectuelles comme de remarques bêtes d'enfant de cinq ans.
Finalement ce fut une lecture très intéressante qui m'a donné envie d'approfondir certaines notions philosophiques en particulier celles du XXe siècle entre Sarthe et Simone de Beauvoir.
Si vous y arrivez je vous conseille de faire lire ce livre à vos adolescents avant la rentrée en terminale ils y apprendront plein de choses qui leur permettra sûrement de mieux appréhender la philosophie.

Lien : http://lennaden4.webnode.fr//

Un ouvrage intéressant qui propose une sorte de voyage à travers l'histoire de la philosophie. L'intrigue-prétexte est parfois un peu faible et les oeuvres survolées au pas de course mais ce "roman" qui reprend des procédés oulipiens est somme toute bien sympathique et offre à des lecteurs non spécialistes une approche de textes souvent difficiles d'accès.

Comment rendre passionnante la philosophie qui, pour beaucoup, reste une matière ennuyeuse, abstraite, en dehors des réalités quotidiennes et, très souvent, effraie à l'avance les candidats bacheliers? L'auteur a trouvé l'astuce idéale: l'intégrer dans une trame romanesque. Par ce biais beaucoup plus accrocheur, il nous offre ainsi un panorama des grandes écoles philosophiques de l'Antiquité au XXe siècle. Dans une langue relativement simple, débarrassée du jargon des spécialistes, il permet au lecteur profane de pénétrer les arcanes de la Pensée et, surtout, de s'apercevoir que la philosophie n'est nullement déconnectée de la vie de tous les jours.
Un bon ouvrage de vulgarisation qui comprend, certes, des lacunes mais qui peut, du moins, donner envie d'aller plus loin et de se plonger dans Platon, Thomas d'Aquin, Descartes, Leibniz, Kant, Nietzsche, Heidegger et compagnie...