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Waringham tome 1 sur 3

Joël Falcoz (Traducteur)
EAN : 9782357203136
462 pages
Editions Hervé Chopin (19/10/2017)
3.63/5   59 notes
Résumé :
1360. Robert de Waringham n’a que douze ans lorsqu’il apprend que son père est mort en France, accusé de traîtrise envers la couronne d’Angleterre. La guerre – qui durera cent ans – ne fait que commencer et celui que l’on surnomme Robin se retrouve sans famille, sans aucune ressource et avec l’honneur de son nom à laver.

Il décide pourtant de retourner sur ses terres et de se faire engager comme garçon d’écurie, sous le joug du nouveau comte et de son... >Voir plus
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Traduit de l'allemand par Joël Falcoz

Il s'agit d'un roman historique, que je pense bien documenté, car de la Guerre de Cent ans vue par les Anglais, je ne connais rien.
Je me suis donc concentrée sur l'histoire de ce pauvre Robert de Waringham dit Robin qui se voit dépossédé de ses terres sous un prétexte fallacieux. Et ses aventures sont tout sauf inintéressantes.
Le sous-titre, "La roue de la Fortune" est très bien choisi, car on sait que cette roue tourne et qui sait ce qu'il peut advenir.
Passionnant de bout en bout.
Et j'ai appris, au passage, quelques petites choses sur les rois d'Angleterre et les intrigues de Cour, qui ne leur sont pas réservées.
Le tome 2 m'attend, mais je vais refaire un petit tour à Jalna avant.
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J'ai reçu ce roman en Service Presse et je remercie HC Editions pour me l'avoir envoyé. J'avais grand hâte de le lire pour deux raisons : la première, une partie de l'intrigue se déroule sous le règle de Richard II, Roi d'Angleterre de 1377 à 1399 et également protagoniste principal de la fameuse pièce de Shakespeare (chroniquée Ici). Et la seconde, un bandeau présent sur la couverture annonçait que si le lecteur avait apprécié Les rois maudits de Maurice Druon et Les piliers de la Terre de Ken Follett (je le rappelle l'un de mes romans historiques préférés), il aimerait également Waringham. Pour ma part, j'ai toujours un peu tendance à me méfier de ce genre d'effet d'annonce et pourtant, cela m'a irrémédiablement attirée. Malheureusement, le roman n'aura pas été à la hauteur de mes espérances…

En 1360, Robert de Waringham que l'on surnomme Robin n'a que douze ans lorsqu'il apprend la mort de son père. Ce dernier accusé de haute trahison, en France, s'est suicidé et dès lors a condamné ses enfants à l'indigence. En effet, tous ses biens ont été confisqués par le Roi Édouard III et le Comté de Waringham revient à Geoffrey Dermond, un des ses proches. Robin décide de quitter le monastère dans lequel il vivait jusqu'à présent et retourne sur ses terres ancestrales afin d'y devenir palefrenier. Il fait alors la connaissance du nouveau comte de Waringham qui le prend sous son aile. Mais, son propre fils Mortimer ne l'entend pas de cet oreille et ne tarde pas à éprouver une haine féroce à l'encontre de l'orphelin…

Comme je vous l'annonçais en introduction, ma lecture a été un peu laborieuse car le roman est émaillé de nombreux défauts pour moi.
En effet, l'une des raisons principales tient à un style d'écriture lapidaire. Si certains pourraient le trouver sémillant et allant à l'essentiel, pour ma part, il s'est avéré trop minimaliste pour que je puisse rentrer immédiatement dans le roman. Cela est surtout vrai pour la première moitié dans laquelle le contexte historique est peu explicité (cela ne sera pas le cas dans la seconde partie du roman, au fur et à mesure que le personnage principal s'approche de la sphère du pouvoir royal). L'action est également très laconique : une scène de bataille dure à peine une ou deux pages et un laps de temps de plusieurs semaines ou mois peut tenir en une seule phrase. Certes, l'auteure devait aller vite pour traiter quarante ans en quatre cent soixante pages. Mais, cela m'a donné le sentiment d'une histoire succincte et superficielle. Enfin, la prédominance des dialogues sur des pages entières a renforcé cette impression.

Enfin, en ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé qu'ils manquaient d'épaisseur. Ils sont très manichéens pour la plupart, surtout les deux protagonistes principaux : Robin et Mortimer. L'un est le parfait opposé de l'autre sans aucune nuance. Robin est le blanc chevalier par excellence qui va faire le bien autour de lui : généreux, bienveillant, courageux tandis que son ennemi Mortimer, le chevalier noir, sera fourbe, lâche, ambitieux et revanchard. Par cette dichotomie, Rebecca Gablé a peut-être voulu explicitement illustrer sa Roue de la Fortune qui donne son titre au roman. En effet, dans ce concept médiéval, la déesse Fortuna aveugle tient les rênes de cette fameuse roue : pendant que l'un s'élève, cela entraîne obligatoirement la chute du second. Et malheureusement, plus l'on s'approche des sphères du pouvoir, plus le risque de la chute est grand selon si l'on perd ou gagne la faveur du souverain.

Si très clairement, le roman Waringham n'a pas l'exhaustivité de la société médiévale décrite par Ken Follett dans ses Piliers de la Terre, ni ses personnages hauts en couleur, ni encore même son intrigue alambiquée, je dois bien lui reconnaître aussi certaines qualités. En effet, la seconde partie est pour moi bien meilleure que la première : on sent que l'auteure s'est documentée pour retranscrire dans son roman les luttes de pouvoir compliquées entre les deux familles Plantagenet et Lancastre, notamment sous le règne de Richard II. Ce n'est pas une période facile à aborder tant les personnages et les évènements se multiplient. Heureusement, un arbre généalogique ainsi qu'un dramatis personae sont présents au début du roman pour aider le lecteur à s'y retrouver.
De plus, si le style d'écriture est lapidaire, l'intrigue, en revanche, se révèle être assez efficace voire addictive. Les retournements de situation (au même titre que la Roue de la fortune!) sont assez nombreux pour tenir le lecteur en haleine.

En conclusion, je ne poursuivrai pas avec les quatre autres tomes (à paraître) de Waringham. J'ignore si je suis trop exigeante mais les défauts du roman (style d'écriture trop concis, personnages manquant de relief) m'en empêchent. En revanche, un lecteur moins pointilleux que moi pourra largement trouver son compte grâce à une intrigue efficace et à une description bien explicitée des rivalités entre les Plantagenets et les Lancastre, dans le contexte de la Guerre de Cent ans.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Waringham est un des premiers romans historiques que j'ai adoré découvrir ! C'est pourquoi et depuis quelques temps, j'étais désireux de m'y replonger afin de vous le présenter même si, malheureusement, seuls les trois premiers volets ont été traduits dont celui-ci qui a, et je le regrette, fortement été tronqué par la maison d'édition sans que cela ait été mentionné. En effet, l'oeuvre originale est composée d'un millier de pages contre quelques centaines pour celle française. Quand bien même cela n'a pas affecté mon appréciation générale, je trouve cela dommage de ne pas détenir tous les tenants et les aboutissants de ce passionnant voyage.

Fort heureusement et grâce à ce premier chapitre, l'auteure dévoile un contexte historique couvrant bien des des décennies et ce, à l'aide d'éclipses temporelles plus ou moins rapprochées. Ce procédé lui permet ainsi d'apporter un récit des plus rythmé tant l'action ne désemplit pas. de plus et bien qu'historique, La Roue de la Fortune détient un côté rocambolesques des plus séducteur et savoureux à parcourir. Ainsi, je ne suis pas ennuyé un seul instant et grâce à la simplicité de la prose de Rebecca Gablé, j'ai plus qu'apprécié me pencher sur l'un des épisodes majeur de l'Histoire, celui de la Guerre de Cent Ans. N'ayant, jusqu'à ma lecture, aucune notion concernant celle-ci, j'ai trouvé l'apport historique des plus simple et accessible et j'ai eu l'honneur de rencontrer de grandes figures de ce captivant conflit.
Une divergence merveilleusement mise en action par cette dernière qui dévoile un récit aussi authentique, qu'immersif dans lequel j'ai aimé voguer. Entre différends royaux, oppositions socio-politiques et économiques ainsi qu'à travers de nombreux combats à l'épée, je n'ai cessé de vibrer aux rythmes des nombreuses et différentes péripéties composant ce volume. le tout, bercé d'une appâtante et séduisante touche de superstition et autres hermétisme en lien avec les dons de Robin et sa touchante descendance. En une centaine de pages seulement, Rebecca Gablé dévoile ainsi un univers solidement bâti, s'établissant sur la durée et dont le résultat se veut des plus convaincant, croustillant et divertissant

Il faut dire que l'atout phare de Waringham reste les séduisants et touchants portraits esquissés par l'auteure et, principalement celui de notre héros en devenir, Robert de Warringham, communément appelé Robin. Je me souvenais avoir fortement apprécié ce protagoniste et mon attachement envers ce dernier s'est de nouveau révélé au cours de cette relecture jusqu'à se renforcer. Suivre son parcours ainsi que son évolution s'est dévoilé une nouvelle fois vivifiant et revigorant. Aussi altruiste que loyal, mais aussi juste qu'intransigeant, à la fois aimant et futé ce dernier se révèle d'une construction complète et minutieuse. Sans être d'une totale profondeur, Rebecca Gablé n'en dessine pas moins une épique et héroïque destinée, aussi touchante que saisissante. D'abord orphelin, ce dernier ne pourra compter que sur lui et sa soeur, seule famille restante, pour tenter de redorer son déchu blason et se faire un nom dans un monde où les conflits demeurent et dans lequel il devra nouer bien des alliances afin de protéger sa famille et ses fidèles amis dont les liens se veulent attendrissants et, face auxquels, j'ai été plus que sensible. Ainsi et alors que j'ai apprécié cette visite historique, j'admets bien volontiers avoir été bien plus captivé par le quotidien rocambolesque de ce dernier. Je me suis tout simplement régalé de ses amours mais surtout de son parcours d'un jeune enfant à celui d'un adulte fier et fort, pilier et repère de biens des personnes. Il m'a souvent rappelé Jamie Fraser et j'apprécie fortement quand de simples personnages se transforment en véritable figures, emblèmes de respect.
D'autant plus que ce dernier n'est pas le seul à se dévoiler des plus empathiques et bien d'autres m'ont tout autant charmé, en particulier sa descendance ainsi que ses loyaux alliés, tels Isaac et Leofric. Mieux encore, j'ai adoré détester certains autres comme le cruel et détestable Mortimer qui testera plus d'une fois la patience et le sens de l'honneur de notre attachant héros.

Enfin, Rebecca Gablé m'a une fois de plus pleinement charmé et m'a à nouveau embarqué dans une revisite historique des plus réussie et captivante, portée par un personnage attachant au possible et que j'ai adoré retrouvé. Sans fioriture, l'auteure dévoile un premier volet rocambolesque dont l'action ne désemplit que rarement et offre une épique aventure. Amateurs d'Histoire mais aussi de sagas familiales, cette oeuvre est pour vous.
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Déchu de son titre et de ses terres suite à la prétendue trahison de son père, Robert de Waringham, dit Robin, est obligé de se mettre au service du nouveau comte en attendant que la roue de la Fortune tourne en sa faveur.

Pa convaincue par ce roman historique. Par son histoire oui (et encore) mais pas par ses personnages qui sont trop manichéens. D'un côté Robin, chevalier blanc sans une once de méchanceté, toujours fidèle et prêt à défendre la veuve et l'orphelin. de l'autre Mortimer, fils du nouveau comte, l'âme noire, à chaque fois dans les mauvais coups et prêt à tout pour se débarrasser de Robin. Je vous passe la galerie de personnages qui les entoure car ils sont tous sur le même modèle: fade et sans saveur. L'auteur survole les évènements de ce début de guerre de Cent ans et règle bataille et enjeux politiques en une page (trop facile L Histoire!). J'ai trouvé les pensées et opinions de Robin totalement anachroniques. le gars a trois siècles d'avance sur les évènements mais tout le monde a l'air de trouver ça normal. Pas sûr qu'à l'époque Robin aurait gardé longtemps sa tête sur ses épaules avec de telles idées. Pour plus de réalisme historique je m'en vais relire Les Rois Maudits bien mieux écrit et beaucoup plus intéressant.
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Une déception cuisante.

Il y a bien longtemps que je n'avais pas du abandonner une lecture en cours. Mais avec Waringham, j'ai du m'avouer vaincue assez rapidement. J'étais prête à accepter la simplicité de l'intrigue, la naïveté du héros, à accepter que le titre me faisait penser à une émission de tv des années 90.... Bref, j'étais prête à faire des concessions pour mener cette lecture à son terme. Sauf que la médiocrité des dialogues était si insupportable que j'ai décidé de rendre les armes. Les répliques sont terriblement vides. D'ailleurs, tout manque de profondeur dans ce roman. J'ignore à quelle catégorie appartient celui-ci. Je me rappelle que lors de sa sortie en grand format, certaines librairies le classaient dans l'historique, d'autres, en jeunesse. Mais le problème c'est que les livres young adult, voire, même, jeunesse sont mieux écrits que celui-ci.
S'agit-il seulement d'un problème de traduction ? Je l'espère en tout cas. Il serait dommage que les lecteurs germanophones aient eu à souffrir des même faiblesses.

J'avais clairement l'impression de lire un catalogue d'évènements, narrés les uns après les autres, dans une trame décousue, avec des personnages qui avaient autant d'esprit que des épouvantails. Les allusions historiques sont présentes, mais si peu expliquées qu'il est difficile de s'immerger totalement dans le contexte.
Il est difficile dans ces conditions de ressentir la moindre empathie pour le héros ou pour ceux qui croisent sa route. le manichéisme est trop poussé, les personnages sont soit gentils, soit mauvais. Point.

Tous les défauts auraient pu être occultés si seulement la plume était à la hauteur. Mais c'est bien la faiblesse du style qui est pour moi le point le plus dérangeant de ce roman. Comme une mauvaise pièce de théâtre, on se retrouve noyé sous des flots de dialogues vides. Ce qui est dommage, c'est que les parties descriptives n'étaient pas si mal. Et l'autrice aurait dû se concentrer là-dessus au lieu d'essayer de faire parler ses personnages.

Inutile de préciser que je ne lirai pas la suite et que j'éviterai de le recommander à mon entourage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Robin se retourna. En apercevant l'intendant du haras, il sentit son courage fondre comme neige au soleil. Les cheveux noirs, la peau claire, Conrad était une homme râblé d'une trentaine d'années. Sous ses yeux de jais, son visage était tout couturé. Le nouvel arrivant n'avait pas l'air de sourire souvent. Il salua le forgeron d'un signe de tête.
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Waringham - La roue de la fortune Roman de Rebecca Gablé. En librairie.
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