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EAN : 9782953054002
319 pages
La Dernière Goutte (01/02/2008)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Qui n’a jamais fantasmé sur l’inconnu(e) du train ?
Lorsqu’elle découvre la carte de visite qu’il a abandonnée en quittant le compartiment, le prétexte est tout trouvé pour entrer en contact avec lui. Leur correspondance ne tarde pas à s’enflammer. Mais quelles manœuvres cyniques se cachent derrière ces échanges apparemment désinhibés ?
Sous l’élégance revendiquée : la férocité. Derrière les clichés vaniteux de séducteurs esseulés : la tristesse et les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Anne Gallet et Isabelle Flaten ont tenté de cerner dans L'imposture ce mystérieux mécanisme qui s'enclenche dans la correspondance virtuelle et qui pousse à se confier à de parfaits inconnus avec un abandon plus grand que celui donné à nos proches. A travers les échanges quotidiens de Delphine et Florentin, cette séduction ne cesse d'avorter et de se régénérer sous nos yeux. Si c'est le cas pour Delphine et Florentin, c'est beaucoup moins vrai pour le lecteur qui peine à entrer dans une histoire où on ne semble pas l'avoir invité. Car les mails de ces deux personnages sont pour la plupart d'un ennui consommé, leurs vies respectives sont loin, très loin d'être palpitantes et ils ne se racontent rien de bouleversant.

Alors où nous emmène L'imposture qui justifie plus de trois cents pages où il ne se passe rien qui accroche sensiblement l'attention ou l'intérêt ? Vers un dénouement douche froide qui enfin secoue un peu. Un twist comme dans les films de Shyamalan, le twist qui contient tout le reste du livre et qui le justifie. Ce genre de choses, au cinéma comme en littérature, ça passe ou ça casse. Dans le cas de L'imposture, on aurait préféré que la tension s'installe de façon autre et plus progressive, on aurait surtout aimé s'attacher à ses personnages qui en dépit de leurs comportements si contemporains et si proches, nous restent assez étrangers.
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En réponse à un billet sur Quand souffle le vent une lectrice me conseillait le roman L'imposture rédigé par Anne Gallet et Isabelle Flaten et publié chez "La dernière goutte" en 2008. Après avoir goûté à un premier échange d'e.mails romancés avec brio je me suis lancé dans cet autre roman. La comparaison était évidemment de mise tout au long de ma lecture et cela a pu la gâcher. Peut-être aurais-je aimé ce livre si je n'avais pas d'abord lu les échanges d'Emmi et Léo?

L'imposture m'a déçu. La forme est la même : des courriels. Mais ici le détail ne va pas jusqu'à donner l'heure d'envoi de chaque message, or c'est ce qui donne un vrai rythme au roman de Daniel Glattauer.

Dans L'imposture Delphine écrit à un inconnu croisé dans un train, Florentin. Alors qu'il n'ont pas échangé une seule parole durant le trajet, l'inconnu laisse sa carte de visite sur une tablette avant de quitter le wagon. Delphine prend ce geste comme une invitation et lui écrit.

Le début du roman est assez intéressant, puis il devient ennuyeux. Il n'y a pas d'énergie dans ces échanges, pas de rythme. Les mails sont souvent longs et évoquent peut-être trop de sujets et ne parlent pas assez des personnages. Je n'ai d'ailleurs pas réussi à m'attacher à eux, à aucun moment, et encore moins à les cerner. Dans Quand souffle le vent du nord, non seulement il y a une rythmique mais l'écrivain réussit à se limiter à un dialogue centré sur les relations humaines. Ici on parle de tout et de rien, Florentin persiste à envoyer des tas de poèmes à Delphine, au point que ça devient pompeux. Au bout de 90 pages j'avais envie de sauter la suite pour arriver directement aux dernières pages. Mais non j'ai tout lu. La fin relève un peu l'ensemble mais cela ne restera pas un bon souvenir pour moi. Ce qui est étrange c'est que Delphine écrit à Florentin et qu'une séduction est tout de suite envisagée mais ils n'osent jamais aller trop loin dans les allusions osées, alors qu'Emmi et Léo débutent leurs échanges en raison d'un quiproquo mais qu'ils se dévoilent davantage. L'imposture est moins drôle et à mon sens en dit moins sur les échanges virtuels et notre société. Mais je le répète, les lectures de comparaison sont souvent décevantes. C'est méchant mais quand j'ai fermé le livre j'étais contente de l'avoir trouvé d'occasion à 4€ et de ne pas avoir eu à l'acheter neuf à 18€. Quand le prix arrive dans la balance c'est que le désappointement est vraiment grand.
Lien : http://summerday.hautetfort...
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Un gros coup de coeur tant pour l'histoire que pour le style des deux auteurs ayant réussi avec brio l'exercice périlleux du quatre mains dans ce roman épistolaire revisité.
Un suspens des petits riens, de deux quotidiens parallèles et choisis l'un pour l'autre par deux inconnus, ou "malconnus"...
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critiques presse (1)
Actualitte
26 septembre 2011
Anne Gallet et Isabelle Flaten renouvellent à quatre mains le scénario des échanges épistolaires que ponctuaient les passages du facteur, en faisant passer leurs héros à une vitesse diablement supérieure : celle du courrier électronique ! Le procédé est intéressant. Il ne manque pas, en tout cas, d’originalité, tout au moins dans sa forme.
Lire la critique sur le site : Actualitte

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