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EAN : 9782211401104
L'Ecole des loisirs (29/01/1997)
4/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Petit recueil dans lequel se retrouvent notes personnelles, lettres et autres évocations de la (alors assez jeune) Belgique et ses villes par des écrivains français du XIXème au moment où ils s'y trouvaient. On lit donc Michelet, Gautier, Nerval, Dumas, Hugo, Baudelaire, Rimbaud, Huysmans, Vallès, Mallarmé, Verlaine et Mirbeau, chacun ayant été amené à séjourner en Belgique pour des raisons diverses, de l'exil au cycle de conférences en passant par la sortie d'un livre. Au début de chaque texte, le contexte et la raison du séjour sont rapidement situés, juste de quoi ne pas se sentir complètement seul face aux témoignages. Pour un aspect historique au sens plus large, une petite postface résume brièvement ce qu'il y a à savoir dans ce cadre-ci.
Ce type de recueil pouvant vite tomber dans de l'autocongratulation à peine masquée, l'ouvrage a justement cet avantage de ne pas sembler chercher à être un hymne à la Belgique, une façon de vouloir crier à tout le monde, en utilisant « l'aura » d'écrits d'auteurs français et reconnus, que ce pays a son intérêt et ses charmes. Tous les avis et les rapports s'y trouvent donc : élogieux, neutres ou terriblement massacrants, curieux ou à peine intéressés… ce qui n'en reste pas moins toujours beau à lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Fadeur générale de la vie. Cigares, légumes, fleurs, fruits, cuisine, yeux, cheveux, tout est fade, tout est triste, insipide, endormi. La physionomie humaine, vague, sombre, endormie. Horrible peur, de la part du Français, de cette contagion soporeuse.
Les chiens seuls sont vivants ; ils sont les nègres de la Belgique.
Bruxelles, beaucoup plus bruyante que Paris ; le pourquoi. Le pavé, irrégulier ; la fragilité et la sonorité des maisons ; l’étroitesse des rues ; l’accent sauvage et immodéré du peuple ; la maladresse universelle : le sifflement national (qu’est-ce que c’est), et les aboiements des chiens.
Peu de trottoirs ou trottoirs interrompus (conséquence de la liberté individuelle, poussée à l’extrême). Affreux pavé. Pas de vie dans la rue. Beaucoup de balcons, personne aux balcons. Les espions, signe d’ennui, de curiosité et d’inhospitalité.
Tristesse d’une ville sans fleuve.
Pas d’étalages aux boutiques. La flânerie, si chère aux peuples doués d’imagination, impossible à Bruxelles. Rien à voir, et des chemins impossibles.
Innombrables lorgnons. Le pourquoi. Remarque d’un opticien. Étonnante abondance de bossus.
Le visage belge ou plutôt bruxellois, obscur, informe, blafard ou vineux, bizarre construction des mâchoires, stupidité menaçante.
La démarche des Belges, folle et lourde. Ils marchent en regardant derrière eux, et se cognent sans cesse.
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Je suis monté sur les clochers de Sainte-Gudule. C'était beau. Toute la ville sous mes pieds, les toits tailladés et volutés de Bruxelles à demi estompés par les fumées, le ciel (un ciel orageux) plein de nuages dorés et frisés par le haut, coupés ras comme marbre par le bas, au fond une grosse nuée lointaine d'où tombait la pluie comme du sable fin d'un sac qui se crève, le soleil jouant dans tout cela, la magnifique lanterne à jour du beffroi se détachant sombre sur les vapeurs blanches, et puis le bruit confus qui montait, et puis la verdure des belles collines de l'horizon, c'était vraiment beau. J'ai tout admiré comme un provincial de Paris que je suis, tout, jusqu'au maçon qui cognait sur une pierre et qui sifflait à côté de moi.
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Videos de Théophile Gautier (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théophile Gautier
En 1834, Balzac imagine et commande une canne somptueuse à l'orfèvre parisien le Cointe. La « pomme » en or, finement ciselée des armoiries des Balzac d'Entraigues, qui n'ont aucun lien avec l'écrivain, est ornée d'une constellation de turquoises, offertes par sa bien-aimée Mme Hanska. Cette canne est excessive en tout, et très vite, elle fait sensation parmi journalistes et caricaturistes. C'est la signature excentrique de l'écrivain, la preuve visible et provocante de son énergie et de sa liberté, imposant sa prestance au milieu de la société des écrivains. Pour Charlotte Constant et Delphine de Girardin, amies De Balzac, la canne est investie d'un pouvoir magique…
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Jean-Didier Wagneur
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Vagabondir
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Projet d'éventail : l'apothéose De Balzac Grandville, dessinateur, entre 1835 et 1836 Maison de Balzac, BAL 1990.1 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
La canne De Balzac Orfèvre le Cointe, 1834 Maison de Balzac, BAL 186 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1662 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
La pâtisserie Gloppe, avenue des Champs-Elysées Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1733 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Balzac à la canne Illustration pour Courtine, Balzac à table, Paris, Robert Laffont, 1976 Maison de Balzac, B2290 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac, croquis d'après nature Théophile Gautier, 1830 Maison de Balzac, BAL 333 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Portrait-charge de Balzac Jean Pierre Dantan, sculpteur, 1835 Maison de Balzac, BAL 972 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Honoré de Balzac Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 252 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac en canne Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 253 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Comtesse Charlotte von Hardenberg Johann Heinrich Schroeder (Boris Wilnitsky) Droits réservés
Delphine Gay (Portrait de Delphine de Girardin) Louis Hersent, 1824 Musée de l'Histoire de France © Palais de Versailles, RF 481
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