AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 108 notes
5
5 avis
4
14 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis passé par plusieurs états en lisant ce livre. Mais dans l'ensemble je me suis bien amusé.

Le tome 1 de Spire conte la création et la montée en puissance d'une compagnie de transport interstellaire décidée à occuper le marché niche des mondes humains trop peu développés pour intéresser vraiment les gros poissons du secteur. Dit comme ça, ça donne l'impression d'un roman sur l'économie. Il y a un peu de ça mais ça n'est pas l'essentiel. C'est surtout l'histoire de ces pilotes aventuriers qui risquent leur peau chaque fois qu'ils abordent un de ces étranges mondes sauvages, pilotes qui d'ailleurs ont tous lu Leigh Brackett ou Catherine L. Moore vu les noms de leurs vaisseaux.

Le début fleure bon l'huile de moteur et l'énergie de fusion des vaisseaux de guingois des romans de Samuel Delany. Rien que pour ça, ça vaut le coup. Et Genefort ajoute une couche d'écosystèmes étranges et fonctionnels qui apportent aux voyages un exotisme Vancien.

Au bout d'un moment, j'ai tout de même trouvé que ça tournait un peu en boucle (ou en spire, tiens) : de nouveaux mondes visités, des contrats, de nouveaux pilotes qui se rallient, les méchants vilains des grandes compagnies qui font des coups tordus. Je me voyais mal poursuivre sur toute une trilogie comme ça. Et puis où que l'on aille, on ne rencontrait que des cultures humaines dont l'objectif – une fois la survie assurée – était la croissance et la rentabilité. Je me suis demandé si la seule forme d'humanité qui avait proliféré à travers les portes de Vangk (l'élément commun à tous les romans de l'espace de Genefort, paraît-il) était des ultralibéraux affairistes à tendance geek. La diversité des cultures et religions terrestres n'a pas essaimé dans l'espace, et c'est dommage. En même temps, cette relative pauvreté culturelle renforce le contraste avec la séduisante étrangeté des écosystèmes extraterrestres, comme je l'ai déjà dit.

Mais Genefort me fait mentir en lançant ses capitaines sur des péripéties d'un niveau de gravité inattendu. Si jusqu'ici, sa vision me semblait bien plus optimiste – dans la lignée de celle d'un Arthur C. Clarke (progrès infini, foi en l'humain, etc.) – à partir du milieu du roman j'ai eu l'impression de lire du Pierre Bordage, tellement sa description des insondables horreurs dont est capable l'humanité fait froid dans le dos. L'action est toujours prioritaire – c'est avant tout un roman pour se détendre – mais j'ai senti l'importance que revêtait pour l'auteur certains événements de l'actualité tel que l'accueil des réfugiés syrien chassés par la guerre (le pilote Hummel est-il un avatar de Genefort ?)

Sur la dernière partie, je resterai muet hormis pour dire que c'est très prenant et que je n'ai plus pu lâcher le livre avant d'atteindre la fin.

Un mot sur les personnages pour terminer. Ils sont nombreux, multiplicité des lieux oblige, mais j'ai trouvé que leur caractérisation baissait en valeur au fur et à mesure qu'on les introduisait. Je me suis finalement surtout attaché aux trois premiers – Lenoor, Hummel, Cornelis – qui reviennent régulièrement nous faire partager leur point de vue. Ce sont les plus réels ; les suivants étant surtout là pour faire avancer l'action. Lenoor, est surtout mise en valeur lors de la découverte des écosystèmes, et j'ai beaucoup apprécié que Genefort fasse largement appel à son sens de l'odorat autant qu'à la vue pour les parties descriptives.

C'est mon premier roman de Laurent Genefort et je suis rassuré. Je continuerai la trilogie et j'irai vagabonder ailleurs dans son oeuvre si ma PAL le permet.
Commenter  J’apprécie          408
C'est le deuxième livre que je lis de Laurent Genefort et, dans l'ensemble, j'ai plus apprécié ce roman que Lum'en.

La Spire est une compagnie qui effectue des transports entre les planètes des Confins. C'est l'occasion de découvrir tout un éventail de planètes et de communautés.

La Spire ne s'est pas construite sans mal. Les petites sociétés se font rapidement dévorer par les plus grosses. Cela étant dit, les fondateurs de la Spire ont de la ressource et ne se laissent pas facilement impressionner par les tentatives d'intimidation.

Il y a beaucoup de personnages, c'est un peu difficile de se focaliser sur un seul.

J'ai beaucoup aimé comment ce premier tome se termine (digne d'un grand final) avec en prime un chouette cliffhanger pour déjà imaginer la suite. Les Portes de Vangk ne sont pas un concept nouveau en SF mais Laurent Genefort est parvenu à attiser ma curiosité sur ses mystères.

À suivre…




Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
Commenter  J’apprécie          235
Vous avez été déçu de votre première dose de Laurent Genefort de l'année ? Rattrapez-vous avec la deuxième tournée ! En effet, ce docteur ès space opera français ouvre une nouvelle trilogie chez les éditions Critic : Spire.

Qu'aime-t-on dans un space opera « à la mode Genefort » ? Déjà un univers cohérent, ici celui des Portes de Vangk, qui permet, de fait, une diversité magistrale selon les systèmes, les mondes ou les groupes de mondes visités. En l'occurrence, l'auteur s'est fait une première fois plaisir puisque le thème qu'il a choisi lui permet de faire voyager ses personnages dans une ribambelle de mondes très divers, avec à chaque fois une organisation sociétale, un environnement et une économie qui varient fortement. Ensuite, il faut des personnages suffisamment intéressants en eux-mêmes mais dont le destin est largement dépassé par leurs aventures, par les planètes qu'ils visitent, ainsi que par les entités qu'ils rencontrent, entités qui ont une durée de vie bien plus longue que les humains et qui, d'une certaine façon, les écrasent de leur statut. Enfin, il faut un système de gestion complexe (qu'il soit scientifique ou économique), que l'auteur peut se permettre de détailler afin de faire montre d'érudition comme il sait si bien le faire.
Force est alors de constater que Laurent Genefort s'est bien fait plaisir dans ce roman en réunissant les différentes caractéristiques que nous lui connaissons habituellement, mais en en usant de la façon la plus joueuse possible. En effet, d'un simple atterrissage forcé et dramatique dans les premières pages, il nous emmène découvrir la création d'une compagnie de transport interstellaire qui se veut complètement indépendante des grandes multimondiales qui dominent les grands axes interstellaires, la Spire ! Ce nouveau venu dans le transport dans l'espace s'attache surtout à relier les mondes des Confins, ces planètes le plus à l'écart du réseau galactique en raison de leur éloignement vis-à-vis de la Porte de Vangk qui les relie au dit réseau. Alors que ce sont les planètes de la Couronne et de la Ceinture qui bénéficient, par leur position de proximité, d'un traitement de faveur commercial, Spire vise les angles morts du réseau ; c'est un petit peu comme si un nouveau concurrent de la SNCF cherchait d'abord à relier Vannes à Brioude et Saint-Martin-du-Fouilloux à Châlons-en-Champagne. Oui, parce qu'il ne faudrait pas oublier qu'il y a aussi des gens qui habitent là et qui aimeraient bien profiter du réseau de communication comme les autres sans subir l'« effet tunnel » habituel. Laurent Genefort a, comme souvent, un propos altermondialiste intéressant que ce soit sur l'économie ou l'environnement. À la fin du premier tome, annexe à l'appui, quinze planètes entrent déjà dans ce système alternatif.
Dans la même optique, Laurent Genefort mise sur l'examen précis, mais pas étouffant, de la science économique à l'échelle galactique. Pas de panique pour autant, le tout est très digeste et on sent que l'auteur en a sous le pied. D'ailleurs, dans le thème comme dans le plaisir d'écrire de l'aventure galactique, on retrouve l'ambiance présente dans le Prince-Marchand (tome 1 de la Hanse Galactique, par Poul Anderson) avec toutefois des personnages plus attachants. Ainsi, nous suivons Lenoor et Hummel, bientôt rejoints par Cornélis, c'est-à-dire des navis (des pilotes en somme) accompagnés d'une experte évaluatrice des potentielles ressources de chaque planète. À partir de leur aventure sur la planète sous-développée Arrhenius, l'intérêt de ce premier tome est de comprendre quels sont les problèmes liés à la mise en place d'une telle entreprise de transport, notamment pour des planètes éloignées du réseau global. Cela ne vous rappelle pas la mondialisation ? Si, et c'est normal, d'autant plus que chacun pourra se faire des parallèles au milieu de ces Confins, sorte de Sud économique à l'échelle de la galaxie. Si ce premier tome se titre « Ce qui relie », ce n'est donc pas pour rien. Il s'agit de scruter les premiers soubresauts de la Spire, les luttes intestines au sein de la compagnie qui ne tarde pas à se développer au bout de quelques années d'existence, les combats plus ou moins ouverts avec les compagnies concurrentes. de manière un peu visible, comme si c'était un passage obligé, les derniers chapitres permettent de placer les enjeux à concrétiser et auxquels il faudra répondre dans les deux tomes à venir : un antagoniste externe à la compagnie, des complications internes et une découverte d'importance galactique. Beau programme pour la suite.

Ce qui nous relie à Laurent Genefort, c'est définitivement le goût de la bonne science-fiction : un univers, une science, un destin. Spire part sur de bonnes bases.

Commenter  J’apprécie          234
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'univers de Laurent Genefort dans ce premier volume d'une trilogie, Spire. Ce nom un peu énigmatique au premier abord cache le nom d'une société de transport de fret entre planètes des Confins, c'est-à-dire des planètes peu ou pas desservies par des échanges commerciaux réguliers avec le reste de l'univers.
Lenoor, employée en free-lance par des multimondiales pour évaluer l'état des ressources de planètes diverses et variées, crée en partant de rien cette compagnie de transport, avec deux associés Hummel et Cornelis. Spire se veut exemplaire, contrairement à d'autres compagnies, car respectueuse de ses employés, exclusivement composée de Navis indépendants, propriétaires de leur vaisseau, et qui jusque là subissaient la loi de l'offre et de la demande dans ce qu'elle a de plus dur.
Evidemment des affreux vont leur mettre rapidement des bâtons dans les roues, voire du sucre dans le réservoir, car les autres compagnies ne voient pas d'un bon oeil cette création d'entreprise qui, sans empiéter directement sur leurs plates-bandes, leur échappe tout de même et risque à terme de réduire leurs profits.
Les difficultés ne manqueront pas. Les planètes aux noms exotiques (« Arrhenius », « Efremo », « Sinharat », etc…) cacheront toutes des dangers différents. Les Portes de Vankg jouent toujours un rôle central dans cet univers, et la fin du premier volume laisse entrevoir la possibilité d'en apprendre un peu plus sur leur construction !
Commenter  J’apprécie          191
Un résumé éditeur qui attire, une couverture de Manchu qui séduit, le nom d'un auteur que j'apprécie, comment pouvais-je résister à Spire, ce qui relie ? Impossible! Ma volonté fait pâle figure face à l'adversité présente et sa puissance de feu.

Si le terme « Spire » ne vous dit rien, normal, il n'appartient pas à notre bon vieux français. Il sera reconnu par les amateurs d'Albion, même si la flèche n'est pas tout à fait caractéristique du roman, et encore cela reste à démontrer.

Enfin, si ce mot évoque en vous quelque chose en forme de spirale, bingo! Vous naviguez en territoire connu, ou en voie de l'être…

En effet, Leenor (elle) et Hummel (lui) sont victimes d'un crash catastrophique sur une planète éloignée, Arrhenius. Leur compagnon de voyage n'a pas survécu à la violence de l'accident, alors que le capitaine s'en sort salement amoché : un bras en moins, et une paire de jambe incapable de le maintenir debout, marcher n'est plus à l'ordre du jour.

Les blessures s'avèrent non seulement physiques et morales, mais également psychologiques. Ce cailloux désertique est rarement desservi, aucune ligne régulière n'existe et les données nécessitent une mise à jour sérieuse. D'ailleurs, cette négligence assumée (voire orchestrée) leur a coûté un homme et un vaisseau.

En sus, dire que les colons se sentent délaissés est une lapalissade…

Les deux rescapés, sur l'impulsion de Leenor, décident de remédier au problème en créant une compagnie de transport, la Spire, dont l'emblème sera hélicoïdal.

La création de cette entité, ainsi que toute cette entreprise reposent sur un idéal et sur une volonté farouche nés de la catastrophe : desservir les mondes des Confins. L'objectif se résume à les « désenclaver » de leur solitude, mais aussi à leur offrir l'opportunité d'améliorer leur sort (essor de la population, accès aux dernières technologies – ou au moins aux techniques de base,…)

En effet, la situation d'Arrhenius n'est pas unique. Les mondes colonisés de notre Galaxie sont reliés entre eux par des portes de Vangk, qui permettent de se transporter d'une zone à l'autre presque instantanément. Ces accès sont implantés à une distance plus ou moins proche de la planète habitable. Il s'agit d'un intervalle qui s'échelonne de quelques jours à plusieurs semaines de voyage entre les deux points.

Cette précision s'avère cruciale, car elle conditionne le « statut » des systèmes. Les plus chanceux et plus accessibles appartiennent à la catégorie enviée de la Couronne, puis vient la Ceinture et enfin les oubliés, les Confins.

Très vite, cette croisade apparaît peu viable avec un seul équipage et un seul vaisseau. Ils recrutent alors Cornelis à la tête du Tremaine, capitaine indépendant travaillant au profit d'une société bien installée et desservant principalement la crème : la Ceinture et la Couronne. D'ailleurs qui veut aller s'e***er avec les bouseux de colons des confins ?… Personne, hormis la Spire.

L'auteur profite de l'occasion pour brosser des modes de vie divers et chamarrés à travers des sociétés parfois occidentales, souvent différentes, vivant au rythme de leur philosophie ou en proie à la violence et aux conflits civils.

L'ambiance de toute cette épopée, et cet idéal lui-même ravivent les débuts de l'Aéropostale avec une figure emblématique de cette « conquête » spéciale, Antoine de St Exupery.

Les chapitres sont courts et bien rythmés. Chacun relate une conquête commerciale dans les confins, une étape dans leur ascension (associé, équipage, capitaine,…), ou un affrontement avec les autres compagnies. L'émotion n'est certes pas le coeur du roman, mais n'en est pas absente. Les relations entre les associés sont empreintes de respect et d'amitié, quelques heurts permettent d'y ajouter de la crédibilité.

Critique plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
Commenter  J’apprécie          140
Lenoor et Hummel travaillent pour une grosse compagnie de transport interstellaire. Un jour, dans ce qui devait être une mission de routine, ils s'écrasent sur une planète, où ils découvrent une colonie sous-développés, loin des grands axes principaux.
Une fois guéris et repartis, Lenoor ne peut s'empêcher de penser et re-penser à l'idée qui la titille : monter une compagnie de transport indépendante, qui couvrirait les planètes des confins, inconnues aux grands groupes. Elle parvient à entraîner Hummel dans cette idée, et à monter la Spire, une société indépendante où les personnes engagées doivent être à la fois talentueuses, avoir un goût du risque et une vision différente.
Évidement, cette idée ne plaît pas aux grandes compagnies, qui sont prêtes à tout pour empêcher la Spire de prendre son envol ! Mais Lenoor, Hummel et leurs compagnons n'ont pas dit leur dernier mot : cette société existera et se développera, coûte que coûte.
Laurent Genefort est un auteur à la bibliographie conséquente et, même si je suis loin d'avoir tout lu, je sais qu'à chaque fois que je me plonge dans ses romans, je vais passer un bon moment ! Je conseille particulièrement sa trilogie Hordes et Les Chants de Felya.
De son côté, Ce qui relie est le premier tome de Spire, une nouvelle trilogie de Space-Opéra : préparez-vous à voir les étoiles de près et à visiter de nouvelles planètes !
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          110
Un honnête divertissement.

Laurent Genefort nous relate les péripéties de la création d'une société de transport pas tout à fait comme les autres, dans un univers où les mystérieuses portes de Vangk permettent de se promener d'un bout de la galaxie à l'autre.
La première moitié du livre m'a donné l'impression de lire un fix-up dans la mesure où l'on suit les mêmes personnages et une trame chronologique, mais avec une structure "un autre chapitre, une planète différente, une autre péripétie". C'est un peu moins marqué dans la seconde moitié, où certains événements sont simultanés et se répondent, jusqu'au twist final, qui ne l'est pas tant que ça, puisque Ce qui relie est le premier volume d'une trilogie. On peut toutefois s'arrêter à la fin de ce premier tome sans dommage, la boucle est bouclée. Tout ceci est honnête, sans plus, les personnages sont suffisamment travaillés sans être inoubliables, l'intrigue n'est pas très originale mais tient la route. Je me demande simplement si je n'aurais pas mieux fait de me jeter dans le cycle d'Omale, certes plus long et plus ambitieux, mais probablement aussi plus enthousiasmant. Concernant Spire, j'ai attaqué le deuxième volume, cela se lit bien et assez vite.
Commenter  J’apprécie          80
Le space-opéra n'est pas un genre évident. Ou alors, mon exigence est assez importante. Je penche d'ailleurs pour la deuxième option.
La vie n'est finalement peut-être qu'un ensemble de tentatives de retrouver notre émerveillement d'enfant, notre Madeleine de Proust. Ce genre littéraire a été uné révélation pour moi à l'adolescence que Asimov et Clarke ont contribué à développer. A chaque fois, que j'aborde une nouvelle série, j'aspire à retrouver cet émoi mais avec mon exigence d'adulte.
Je suis donc toujours à la recherche de la série parfaite, parfaitement balancée entre worldbuilding, aventure, exploration, personnages denses et charismatiques, politique, violence...
Je n'ai malheureusement pas trouvé cette plénitude dans ce livre même s'il présente de nombreuses qualités.
La création d'une compagnie transport inter-stellaire pour permettre aux mondes des confins d'accéder à un développement plus rapide était une base intéressante mais le déroulement est rapide, on passe d'un événement à l'autre avec une trop grande linéarité. Nous effleurons beaucoup de sujets: économie, politique, climatique, sociaux... qui m'ont un peu frustré. Néanmoins, le déroulement est logique, précis, les écueils et autres facilités sont évitées. le réalisme est soignée. L'action laisse régulièrement place aux sentiments et aux émotions...
L'ouvrage est bien travaillé mais manque un peu de profondeur et de "sense of wonder".
Finalement, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas eu un coup de coeur non plus jusqu'à l'épilogue !!!!!!
Une bonne claque, un teaser bien senti. BIM !

Mais finalement, ne suis-je tout simplement pas devant l'introduction d'un cycle ultra-intéressant, LE CYCLE qui me replongera dans ces émotions tant espérées....
Commenter  J’apprécie          71
CE QUI RELIE de LAURENT GENEFORT
Premier tome d'un Space Opera de cet auteur que je découvre et qui a créé un univers très foisonnant de SF. Des portes permettent de passer d'un monde à l'autre, on les utilise sans savoir qui les a construites. Pour les amateurs il y a du Hamilton et du Simmons chez GENEFORT par ailleurs auteur d'une cinquantaine de romans.
Commenter  J’apprécie          41
Spire est un roman de space opera qui parle de la fondation d'une compagnie de transport interstellaire indépendante. Dans l'univers du roman qui est le même que Omale ou encore Lum'en, il existe des passages appelés « Portes de Vangk » permettant de relier les planètes entre elles. Ces passages sont l'équivalent de trou de ver et permettent facilement les voyages entre les planètes. Cependant, dans les grands axes interstellaires, ces portes sont proches des planètes alors que dans les Confins, elles sont très éloignées et les transports pour ces planètes ne sont pas faciles (un peu comme dans les campagnes par rapport aux grandes villes). Les grandes compagnies ne s'intéressent pas trop au destin des mondes des Confins moins rentables pour elles.

Par hasard, le vaisseau de Lenoor et Hummel va s'écraser sur Arrhenius, une planète des Confins et Lenoor et Hummel vont se rendre compte des conditions de vie bien différentes entre les mondes des Confins et les autres. Cette mésaventure va donner à Lenoor l'idée de créer une compagnie de transport reliant entre elles les mondes des Confins et d'en faire une compagnie indépendante des autres. Si l'idée est bonne, sa mise en place ne va pas s'avérer simple et les grandes compagnies vont tout faire pour leur mettre des bâtons dans les roues. Cornelis, un navi va très vite les rejoindre et les 3 personnages seront au coeur de la Spire.

Je ne connaissais pas du tout l'univers mis en place par l'auteur et je dois dire qu'il est vraiment très intéressant et plein de possibilités. Les explications fournies sont très claires et suffisamment détaillées pour qu'on puisse se plonger dans le roman, sans être trop longues ni fastidieuses. Les planètes décrites dans le roman sont d'une diversité étonnante surtout au niveau des écosystèmes. Les petits détails apportés par l'auteur sur l'univers, comme le physique des navis par exemple, donnent de la profondeur au tout et rendent le monde cohérent.

Le roman est assez court et présente bien le monde et les personnages principaux. L'action est très présente surtout dans la seconde partie du roman. Les chapitres sont assez courts et le livre se lit bien. le roman est bien construit et rythmé. L'histoire se déroule sur plusieurs années avec la mise en place de la compagnie et les difficultés rencontrées puis une fois les problèmes résolus et le statut de la compagnie affirmé d'autres péripéties font leur apparition. La deuxième partie du roman est ainsi consacrée aux problèmes rencontrés sur une des planètes qui prennent une tournure plus politique et humaine avec le problème de l'accueil de réfugiés. Cette situation fait écho malheureusement à des problèmes de notre monde.

Les 3 personnages principaux sont les fondateurs de la Spire, ce sont eux qui veulent faire évoluer les mondes des confins et qui sont prêts à tout pour parvenir à leur rêve. Ils sont assez différents les uns des autres et attachants, les personnages secondaires sont un peu moins intéressants et servent plus à faire avancer l'histoire.

Ce roman de Laurent Genefort nous fait voyager dans un univers varié, riche et très bien construit. le roman se lit bien grâce à des chapitres courts et bien rythmés et à un style fluide et imagé. La fin du livre laisse présager d'être assez différente de celui-ci et d'apporter son lot de surprises. Je lirai la suite avec plaisir ayant beaucoup apprécié la lecture de ce premier tome.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (249) Voir plus



Quiz Voir plus

La horde L'ascension du serpent

Que donnent les pierres extraitent d'un crâne de dragon?

Force et rapidité
Pouvoir et longévité
Pouvoirs magiques
Vision nocturne

20 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Hordes, tome 1 : L'ascension du serpent de Laurent GenefortCréer un quiz sur ce livre

{* *}