Bravo pour l'idée de commercialiser à très petit prix un très petit livre qui ne sert à rien. Au moins l'auteur ramasse un peu de sou et le lecteur est bien idiot d'avoir lu ce livre (tant pis pour moi). un livre que j'ai donc trouvé vide et impraticable dans la façon de vivre de l'auteur.
Si vous travaillez, si vous avez des enfants, ou en tout cas une vie bien remplie, je vous défie d'aller faire vos courses pendant les heures creuses, de vous habiller non pas avec du 2nde main mais du 6e main... allez un peu de sérieux. Un peu de bon sens, et les économies coulent un peu de source mais ne vous garantirons ni mieux être ... loin de moi l'idée de nier le problème de pauvreté, d'inégalité et l'urgente nécessité de repenser nos consommations , etc, mais ce livre est inutile dans son objet. Il n'est ni un combat, ni un soutien pour ceux qui en ont besoin, ni une réflexion pour ceux moins ciblés par la problématique.
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Voici un petit livre qui se présente comme une liste de trucs et astuces pour dépenser le moins possible. Mais agir ainsi n'est-il pas une mise au ban de la société? L'auteur le recherche, le vit bien, l'assume, mais ce n'est pas quelque chose à la portée de tous.
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je suis de ceux qu'on exclut du systeme à cause d'une non-conformité, de ceux qui prentent à la fabrication des anomalies de l'invendable, du déclassé. c'est à cette caste qui ne dit pas son nom que j'appartiens. a celle du vagabond( mais y en a t il encore ? il faudrait en lacher comme on fait avec les lievres et les faisans en saison de chasse, parce que c'est une race en voie de disparition) du miséreux des rues, de l'indien qui gêne l'autre à cause de son apparence.
Ca fait des années, plus exactement des dizains d'années, presque une vie, que je pratique l'art de vivre au maximum avec le minimum et ces derniers temps j'ai intensifié la chose. Ce qui signifie que, quand j'ai entre mon pouce et mon index une pièce d'un euro, avec cette pièce en nickel ourlée de cuivre frappée de l'emblème du pays, j'en double la valeur ou je la multiplie par trois ou par cinq, voire par dix, selon les circonstances. je n'achète jamais au prix que coûte l'objet, jamais.
Puisque je suis capable d’aller au robinet pour rincer ma salade, de faire ma lessive dans un baquet avec mes mains qui brassent la matière, la rincent et la tordent, que je subviens aux charges domestiques, j’ai gagné sur l’impossible d’une telle acceptation par la volonté d’y suffire.
Je vis en gourmet des choses et des êtres et dans ce que je reçois d’amour plutôt que de me nourrir à pleines dents.