AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 2730 notes
Benoit Lorand, commissaire de police se réveille et découvre qu'il est enfermé dans une cage. Drogué au GHB la veille, monsieur le commissaire s'est fait attraper comme un bleu.
À partir de cet instant, sa vie bascule dans l'horreur avec pour bourreau une femme, Lydia bien décidée à lui faire avouer un crime.


Suite aux critiques élogieuses concernant ce livre et après l'avoir trouvé pour un prix modique, je ressors de cette lecture complètement déçue....☹️
L'histoire est complètement hachée et manque cruellement de suspens et de tension. Karine Giebel nous propose une sorte de récit haché, séquencé, mais sans réelle profondeur. Nous avons ici un récit découpé en 3 grandes parties : la phase interrogatoire-torture , la phase Lydia commence à se poser des questions et la dernière, le pourquoi.

Belette2911 écrit que ce roman ferait passer "Misery" de Stephen King pour un roman d'ado... Je ne suis pas d'accord. Stephen King a su tout au long de son oeuvre nous distiller une tension dramatique et psychologique intense que ce livre n'a malheureusement pas. le récit est plat, descriptif et sans grand intérêt. Prenons l'exemple de l'enquête menée par les collègues qui manque sérieusement de vie dans le récit et de panache. Karine Giebel nous apprend que l'enquête est toujours en cours... mais le tout manque cruellement d'action, de vitalité et de vie.

Côté personnages, le bilan n'est pas mieux. Les personnages manquent de personnalité et sont présentés de manière grossière avec le policier Dom Juan, la geôlière cinglée .... Bref, du vu et revu sans grands intérêts.
Enfin, l'intrigue au final permet quelques révélations. Malheureusement, comme dit précédemment, le style haché casse l'effet psychologique. Lorsque l'on découvre dans les dernières pages la personne étant l'instigateur de tout cela, c'est relaté dans une sorte de chapitre à part.... BOF... Il aurait été plus puissant et plus fin de faire apparaître cet être mystérieux au fil du récit par des allusions afin d'apporter un côté mystérieux et angoissant au récit.


Au final, un polar sans grand intérêt. L'intrigue est plate même si la geôlière fait preuve de cruauté. On s'ennuie ... ☹️
Commenter  J’apprécie          15511
Troisième roman que je découvre de cet auteur, et c'est une fois de plus une réussite. Pour qu'un auteur soit bon, je lui laisse généralement trois chances. Sauf si je ne vais pas au bout du premier roman tant ce que je lis ne me plait pas.

C'est donc ce que j'ai fait en lisant « Juste une ombre » qui était assez lent et dont le personnage principal était assez détestable, mais qui réservait un final excellent et faisait oublier sans soucis les quelques petits défauts.

La deuxième lecture de Giebel fut « Maitres du jeu » un recueil de deux nouvelles. On est donc bien loin des 600 pages de « Juste une ombre ». Là aussi ce fut une réussite. Rapide, incisif et une fin incroyable. Un régal durant les 120 pages.

C'est donc en toute confiance que j'ai attaqué « Les morsures de l'ombre ». Un roman de 300 pages, qui démarre immédiatement. Un huis clos oppressant et diablement bien organisé. Je redoute souvent les huis clos, j'ai peur que les choses tournent vite en rond, mais là, ce ne fut pas le cas.

Les personnages sont tous très intéressant, et on ne sait pas vraiment qui est bon ou qui est mauvais. Je me suis surpris a soupçonner tout le monde, sans voir venir le véritable coupable.

Karine Giebel réussi donc à mes yeux la passe de trois. Trois romans totalement différents, écrits dans un style fluide avec des personnages biens utilisés et chose rare, qui souffrent énormément. Les fins prévisibles avec une pseudo happy-end ? Non, pas avec Miss Giebel !

Karine Giebel rejoint donc mes autres auteurs fétiches du même genre, Franck Thilliez et Maxime Chattam. Elle est par contre plutôt spécialisé sur le Thriller que sur l'enquête, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Une auteur à suivre, sans hésiter !
Commenter  J’apprécie          9810
Elle est Giebel , beeeeel , beeeel cooomme le jour . Tut , tut mon cher Cloclo , noirceur vénéneuse au programme et rien d'autre .
Plus que mitigé à la lecture des Chiens de Sang , je ressors de celle-ci avec le sourire du petit ravi de la crèche aux coin des lèvres .

Le commissaire Benoit Lorand semble aussi épanoui dans son boulot que dans sa vie de famille .
Seulement voilà , Benoit a désormais un sérieux problème . Oh trois fois rien . Tentant péniblement de sortir de sa monstrueuse gueule de bois et de faire appel aux quelques misérables souvenirs éthyliques de la veille , souvenir incluant la présence d'une délicieuse créature à qui il aurait bien passé les menottes , il se réveille , l'estomac au bord des lèvres , dans ce que l'on pourrait considérer sans trop s'avancer comme une alarmante cellule . Si , si , poster déchiré de dadyday , espace confiné , sombre mais astucieusement agrémenté de monstrueux barreaux du plus bel effet , ça ressemble quand même fortement à une cellule .
Pourtant , il n'est ni délinquant , ni moine alors que fout-il dans cette galère et surtout pourquoi ?

Du très bon huis clos comme je les aime .
Misery , Morsures de l'Ombre , même combat .
Une pauvre victime masculine face à une maîtresse femme tyrannique .
Récit sec , nerveux . Alternance de courts chapitres alimentant la parano du prisonnier autant que la curiosité du lecteur naturellement piquée au vif .
Giebel , d'une plume experte , distille parfaitement le doute quant à la réelle culpabilité du supplicié et la prétendue folie vengeresque de sa geôlière .
Le malaise s'accroit , palpable et oppressant , au gré des innombrables séances de torture . le puzzle se complète , petit à petit , pour finalement révéler un scénario insoupçonné . du grand art .
Minuscule petit bémol relatif à certaines ficelles finales visibles à des kilomètres mais vraiment pas de quoi bouder son plaisir .
Karine Giebel s'essaye au périlleux exercice du huis-clos avec un brio qui ravira tous les amateurs de thriller comme les plus curieux en la matière .

Les Morsures de l'Ombre : laissez-vous happer...
http://www.youtube.com/watch?v=h6toEhHTF58
Commenter  J’apprécie          772
Cette histoire n'est pas sans me rappeler Misery de Stephen King.
Un bon suspense. On a envie de découvrir pourquoi. Et si le pauvre homme va s'en sortir…
Au final, un livre sur la culpabilité, la vengeance, les crimes…
Karine Giebel instaure une ambiance noire et effrayante.
Au fond, personne n'est innocent, chacun a un ou des secrets, en chacun de nous il y a une victime et un coupable...
Commenter  J’apprécie          700
Ouch ! Je viens de me prendre un sacré coup !

Quand Benoit Lorand, officier de police plutôt beau gosse, se réveille prisonnier dans le sous-sol glacial et humide d'une maison, il se demande ce qu'il peut bien faire ici. Nous aussi ! Quand aussitôt, sa geôlière se révèle être une femme, une superbe rousse, il se demande qui elle peut bien être. Nous aussi ! Il se demande ce qu'elle peut bien avoir à lui reprocher pour en être arrivée à une telle extrémité. Nous aussi !

Tout au long de ce huis clos diaboliquement oppressant, le lecteur est plongé en immersion dans l'affrontement entre Benoit Lorand et sa tortionnaire, la vénéneuse Lydia, aussi belle que dangereuse. Quel est donc ce lien mystérieux qui les unit ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? On cherche des réponses, à l'affut du moindre indice, de la moindre piste, pour comprendre l'enjeu qui se trame sous nos yeux, pauvres lecteurs impuissants.

Quand vous commencez un livre et que vous le reposez moins d'une heure plus tard en ayant lu plus de soixante pages, vous vous dites que vous avez indéniablement un petit bijou de thriller entre les mains. La suite de ma lecture a définitivement confirmé ma première impression.

Karine Giebel brouille les pistes et nous mène en bateau avec talent. Elle souffle habilement le chaud et le froid. Elle se fait le pilote aguerri dans ce grand huit suffocant. Une fois monté à bord, impossible de redescendre avant la fin du voyage, frissons garantis !

Les Morsures de l'ombre de Karine Giebel, en plus des morsures, plus qu'un coup de coeur, un sacré coup de poing !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
Commenter  J’apprécie          664
Benoit, commandant de police, se réveille enfermé dans une cage. Pendant ce temps son équipe va tout mettre en oeuvre pour le retrouver. Comme dans tous les romans de K. Giebel, on passe en revue chaque personnage en pensant que c'est le coupable. Elle est décidément très forte à ce jeu là parce que je me fais avoir à chaque fois... Un très bon thriller qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          641
Un jour de décembre. Dans la ville de Besançon. Le commissaire Benoit Lorand se réveille, un peu comateux et patraque. Il a froid. Il ouvre les yeux et se rend soudain compte qu'il est enfermé dans une cave, entre des barreaux. Il ne comprend pas tout se suite ce qui lui arrive mais la mémoire lui revient. Une jeune fille en panne... Il l'aide... l'emmène avec lui.. boit un verre avec elle. Elle est belle, grande, les cheveux roux... et puis le trou noir. Que s'est-il passé ensuite ? Il n'en a aucune idée. Et c'est cette même femme qui fait irruption dans la cave et lui annonce froidement qu'elle le tient prisonnier, qu'elle fera ce qu'elle veut de lui, le fera souffrir, le regardera mourir de faim et de soif tant qu'il n'aura pas avoué son crime. Ce message d'abord incompréhensible aux oreilles du commissaire commencera à s'éclaircir lorsque sa geôlière, Lydia, lui racontera l'histoire d'Aurélia, son viol puis son meurtre qu'elle met sur le dos de ce dernier. Clamant son innocence, Benoit pense à sa femme, son fils et ses parents et se demande bien jusqu'où cette femme est prête à aller pour assouvir sa vengeance.

Karine Giebel nous tient en haleine du début à la fin. Un vrai huis-clos comme je les aime! Car, de cette cave, on n'en sort pas nous-mêmes. Prisonnier de cette femme, on deviendrait presque claustrophobe à la lecture de ce polar qu'on ne lâche pas, une fois commencé, car, comme Benoit, on attend le fin mot de l'histoire. Haletant, palpitant et poignant, ce roman ne laisse aucun temps mort. Aux chapitres courts et rythmés, le style est direct et percutant. Une lecture angoissante et au dénouement surprenant...

Les morsures de l'ombre... ça risque de faire mal!
Commenter  J’apprécie          634
Un huis-clos époustouflant et cruel à souhait!

Dès que j'ai commencé ce roman, je n'ai plus réussi à le lâcher. Il est très prenant et d'une immense perversité.
On suit ce pauvre Benoît qui se retrouve sous l'emprise d'une femme folle à lier, qui le séquestre dans sa cave... et comme c'est douloureux pour nous aussi les lecteurs!
On se demande en permanence par quel stratagème il peut réussir à se sortir des griffes de cette tortionnaire et quand va s'arrêter cette torture insupportable.
L'enquête en parallèle avec les collègues flics de Benoît est très bien menée. Les soupçons se portent tour à tour sur les personnes susceptibles d'être les responsables de sa disparition.

Dans le même style d'histoire j'avais aimé Des noeuds d'acier de Sandrine Collette, mais je dois avouer que j'ai trouvé que Giebel pousse beaucoup plus loin le sadisme.
Je m'attendais à une histoire banale de séquestration, mais je suis allée de surprises en surprises lors du dénouement, que j'ai d'ailleurs trouvé extrêmement bien orchestré.

Même si j'ai mis cinq étoiles parce que j'ai adoré cette lecture, je dois admettre que la fin m'a assez dérangée. En plus de son personnage, l'auteure s'amuse également à jouer avec les nerfs du lecteur jusqu'à la dernière phrase.


Un très bon roman à l'atmosphère oppressante et à l'histoire bien ficelée, qui marquera à coup sûr les esprits.
Commenter  J’apprécie          563
"Un roman glaçant, qui ferait passer "Misery" de Stephen King pour un roman d'ados !" nous disait le 4ème de couverture. Bon, je réfuterai le fait que King ait écrit de la littérature pour ados boutonneux, mais faut avouer que sa Kathy Bates a trouvé une femme pire qu'elle ! Oui, c'est possible !

Analysons le tout : huis-clos dans les deux romans, sont aussi oppressant l'un que l'autre, on a des sévices corporels, mentaux, bref, des tortures au menu et un pauvre gars face à une femme tyrannique version "maîtresse/infirmière very sadique"...

Mais... La Kathy de King voulait juste que Paul Sheldon ressuscite Misery, son héroïne, ici, la Lydia (pas celle de Babelio... enfin, j'espère) nous donne l'impression de vouloir assouvir une vengeance.

Que s'est-il passé pour que le commandant de police Benoît Lorand se retrouve enfermé dans une cellule chez cette sculpturale sadique rousse ? On boit un verre, on flirte et on finit derrière les barreaux avec une folle qui vous torture ?

Non, ceci n'est pas la dernière méthode pour vous empêcher de boire... Ni pour vous punir d'avoir trempé votre biscuit ailleurs que dans la tasse de café de votre légitime... C'est plus que ça, mais je ne dévoilerai pas les bijoux de la couronne !

Ce roman, c'est un "Tu n'iras pas te coucher de sitôt" que j'ai lu en une journée, les pages défilant devant mes yeux jusque bien tard le soir.

Ambiance des plus oppressantes, violences, folie, Lydia est une femme dangereuse qui a l'air d'avoir deux fils qui se touchent dans la tête.

Au fur et à mesure de l'histoire, on apprend la sienne (d'histoire !) et on comprend mieux certaines de ses errances verbales quand elle affirmait être morte.

Benoît est un personnage qui a priori pourrait être détestable : dragueur, séducteur, sûr de son pouvoir, il trousse les filles plus vite que son ombre, les prends, les reprends parfois et ensuite, basta ! Dès que sa zézette est retournée dans le slip, il oublie sa conquête d'une nuit. Pourtant, on s'y attache et on souffre avec lui. Il a du caractère et une sacrée paire de coui**** !

Tête de mule, il préféra crever de faim plutôt que de s'abaisser devant la rouquine aussi froide que Bree van de Kamp et aussi tortionnaire qu'une nazie.

En 278 pages, l'auteur nous fait monter l'adrénaline, alternant ses chapitres ou ses paragraphes, nous montrant la calvaire inhumain de Benoît, l'enquête de ses collègues flics ainsi que des morceaux de vie de sa tyrannique geôlière qui jouit de sa souffrance.

Ce n'est qu'à la fin, dans un suspense insoutenable, que les fils se dénouent tout à fait, nous infligeant quelques coups de pieds bien sentis.

Oh, la vache ! J'étais loin d'être au "courant" d'une fin pareille (ceux qui ont lu apprécieront le jeu de mot avec le courant).

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          482
Et voilà ! Encore piégée par Karine Giebel.

Des personnages pas forcément attachants voire franchement antipathiques et au final, elle renverse la situation. Me voilà toute tremblante en tournant les pages à l'idée de ce qui va advenir de Benoit.

Benoît c'est un flic , un vrai Dom Juan qui trompe allégrement sa femme mais elle, il l'aime. Coup d'un soir ou de deux ou trois soirs max, il piétine sans état d'âme les sentiments de ses conquêtes.
Alors oui Ben au début je ne pouvais pas le saquer et je pouvais comprendre que la liste de ses ennemis (maîtresses, maris cocufiés....) puisse être longue.

En plus, il est tombé dans un piège comme un idiot à force de se laisser guider par son membre viril et non par son cerveau.

Une jolie nana en panne. Un dernier verre. Et hop, Benoit se retrouve dans une cave sans nourriture dans le froid.

Bon ça va. Ben a compris la leçon.

Mais il n'y a pas de leçon à recevoir avec celle qui le retient prisonnier. Une folle à lier. Qui l'accuse d'un crime et veut le forcer à avouer.

Suivent des heures où je me suis mise à prier et à pleurer pour Ben. A espérer que ses collègues le retrouvent ou que sa geôlière reprenne ses esprits.

L'enquête s'avère bien compliquée. Les heures, les jours passent. L'angoisse monte et me serre les tripes.

Le final. Comme d'habitude. du Giebel.

un huis clos réussi. Glaçant, terrifiant.

Pas mon Giebel préféré (après meurtres pour rédemptions, toutes blessent la dernière tue et purgatoire des innocents , difficile de faire mieux ) mais j'ai quand même bien aimé.

Commenter  J’apprécie          422




Lecteurs (6723) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
345 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..