Roger Gould/5
7 notes
Résumé :
Apprenez à gérer vos émotions pour vous libérer de la faim émotionnelle ! La faim émotionnelle est la cause de surpoids la plus fréquente. Notre dépendance à la nourriture est une conséquence de notre impuissance à gérer nos émotions. Ce livre n'est pas un livre de régime mais un programme pour (re)trouver un rapport à sain à la nourriture. Au moins 3 femmes sur 5 se reconnaîtront dans ces faims compulsives qui sont en réalité des sensations fictives qui répondent à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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« Je suis convaincu que le sentiment d'impuissance joue un rôle clé dans les problèmes de poids et qu'il faut agir sur lui pour pouvoir agir sur son poids. »
P.10
Que de temps depuis ma dernière critique! j'avoue que j'ai la tête ailleurs ces derniers temps mais me revoilà. Ce livre, je l'ai choisi pour essayer. Il était présenté à la médiathèque, mis en avant parmi d'autres sur l'étagère de développement personnel et comme j'aime varier mes lectures, je me suis dit: « Pourquoi pas? ». Une approche différente qui change des livres de régime. Et j'avoue, que c'est pas mal du tout!
« Il y a des messages enveloppées dans vos sentiments et vos émotions, et vous devez les écouter. Mais à cause des scénarios catastrophe que vous attachez à ces sentiments, vous redoutez de rester à leur contact suffisamment longtemps pour écouter ce qu'ils ont à vous dire.
P.51
« Même un sentiment aussi banal que l'ennui signifie quelque chose. Votre ennui peut vous signaler que vous devez réaliser ce qui vous intéresse vraiment au lieu de faire ce que vous pensez de voir faire, ou vous dire que quelqu'un ou quelque chose vous manque. Il vous montre que vous aspirez à une vie plus satisfaisante […] à sortir de votre fauteuil relax pour poursuivre votre rêve. »
P.52
Le Dr Roger Gould est psychiatre et psychothérapeute, ce n'est pas un énième diététicien qui va vous dire manger sain, éviter le sucre et faites du sport, non, pas de ça ici. Il sait que vous savez très bien ce qui est bien pour vous. Et ça change des sempiternels conseils et régimes qu'on voit ou qu'on lit même ceux qui se disent « miracles » et qui sont soit dangereux, soit farfelus, soit varient juste la façon de vous affamer mais ne changent jamais le fond du problème.
« Vous n'avez pas réellement faim; vous êtes mené par une faim d'origine émotionnelle.«
IMAGES sur mon blog
Lui, il a tout compris et c'est ça, qui change tout. Car le problème vient d'ailleurs. On ne manque pas d'informations sur ce qui est bon ou nocif, calorique ou pas, ni de discipline, non, il s'agit de quelque chose de plus profond et de bien plus insidieux, qu'on peut contrôler par moment mais qui revient toujours par vagues et alors, c'est incontrôlable, la faim est là et rien à faire! Et dans ces cas, on est jamais attiré par les carottes et les petits pois, la salade O calorie, non, il faut du sucre ou du gras,… selon les personnes. Et surtout, on fuit les vrais problèmes, sans s'en douter. On se réfugie dans notre bulle de douceur.
SUITE sur https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/12/15/dites-non-a-lalimentation-de-consolation-apprenez-a-gerer-vos-emotions-pour-vous-liberer-de-la-faim-emotionnelle/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
P.10
Que de temps depuis ma dernière critique! j'avoue que j'ai la tête ailleurs ces derniers temps mais me revoilà. Ce livre, je l'ai choisi pour essayer. Il était présenté à la médiathèque, mis en avant parmi d'autres sur l'étagère de développement personnel et comme j'aime varier mes lectures, je me suis dit: « Pourquoi pas? ». Une approche différente qui change des livres de régime. Et j'avoue, que c'est pas mal du tout!
« Il y a des messages enveloppées dans vos sentiments et vos émotions, et vous devez les écouter. Mais à cause des scénarios catastrophe que vous attachez à ces sentiments, vous redoutez de rester à leur contact suffisamment longtemps pour écouter ce qu'ils ont à vous dire.
P.51
« Même un sentiment aussi banal que l'ennui signifie quelque chose. Votre ennui peut vous signaler que vous devez réaliser ce qui vous intéresse vraiment au lieu de faire ce que vous pensez de voir faire, ou vous dire que quelqu'un ou quelque chose vous manque. Il vous montre que vous aspirez à une vie plus satisfaisante […] à sortir de votre fauteuil relax pour poursuivre votre rêve. »
P.52
Le Dr Roger Gould est psychiatre et psychothérapeute, ce n'est pas un énième diététicien qui va vous dire manger sain, éviter le sucre et faites du sport, non, pas de ça ici. Il sait que vous savez très bien ce qui est bien pour vous. Et ça change des sempiternels conseils et régimes qu'on voit ou qu'on lit même ceux qui se disent « miracles » et qui sont soit dangereux, soit farfelus, soit varient juste la façon de vous affamer mais ne changent jamais le fond du problème.
« Vous n'avez pas réellement faim; vous êtes mené par une faim d'origine émotionnelle.«
IMAGES sur mon blog
Lui, il a tout compris et c'est ça, qui change tout. Car le problème vient d'ailleurs. On ne manque pas d'informations sur ce qui est bon ou nocif, calorique ou pas, ni de discipline, non, il s'agit de quelque chose de plus profond et de bien plus insidieux, qu'on peut contrôler par moment mais qui revient toujours par vagues et alors, c'est incontrôlable, la faim est là et rien à faire! Et dans ces cas, on est jamais attiré par les carottes et les petits pois, la salade O calorie, non, il faut du sucre ou du gras,… selon les personnes. Et surtout, on fuit les vrais problèmes, sans s'en douter. On se réfugie dans notre bulle de douceur.
SUITE sur https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/12/15/dites-non-a-lalimentation-de-consolation-apprenez-a-gerer-vos-emotions-pour-vous-liberer-de-la-faim-emotionnelle/
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Citations et extraits (6)
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1. La faim émotionnelle apparaît soudainement, alors que la faim organique se développe lentement. La faim organique commence par de petits gargouillis dans l’estomac qui deviennent ensuite de gros gargouillis avant de se transformer en crampes. La faim émotionnelle, elle, est intense et subite.
2. La faim émotionnelle réclame de la nourriture sur-le-champ et une satisfaction immédiate, contrairement à la faim organique qui est capable d’attendre pour être apaisée.
3. L’attention portée aux aliments est propre à la faim organique. En général, vous choisissez ce que vous allez manger pour l’apaiser et vous prêtez attention à ce qu’il y a dans votre assiette. Vous êtes consciente des quantités de nourriture que vous avalez et, quand vous sentez que votre ventre est plein, vous vous arrêtez de manger. En revanche, vous faites rarement attention à ce que vous mangez quand vous êtes gouvernée par une faim émotionnelle. Vous allez vouloir continuer à ingurgiter de la nourriture, même si vous êtes rassasiée.
4. La faim émotionnelle réclame souvent un certain type de nourriture pour être apaisée. Si vous avez réellement faim, même des carottes vous paraîtront appétissantes. Mais si votre faim est compulsive, seul votre péché mignon, qu’il s’agisse d’un gâteau, d’une glace ou d’une tablette de chocolat, vous fera vraiment envie.
5. La faim émotionnelle débouche souvent sur un sentiment de culpabilité ou la promesse de mieux vous comporter la prochaine fois. La faim organique ne suscite aucune culpabilité parce que vous savez que vous avez mangé pour rester en bonne santé et faire le plein d’énergie.
6. La faim émotionnelle résulte d’un déclencheur émotionnel, la faim organique d’un besoin physiologique.
7. Quand vous apaisez votre faim organique, vous savourez plus ou moins chaque bouchée, alors que quand vous mangez pour satisfaire votre faim émotionnelle, vous ingurgitez votre nourriture frénétiquement et machinalement. En baissant les yeux, vous constatez soudain que vous avez englouti la tablette de chocolat sans vous en apercevoir.
2. La faim émotionnelle réclame de la nourriture sur-le-champ et une satisfaction immédiate, contrairement à la faim organique qui est capable d’attendre pour être apaisée.
3. L’attention portée aux aliments est propre à la faim organique. En général, vous choisissez ce que vous allez manger pour l’apaiser et vous prêtez attention à ce qu’il y a dans votre assiette. Vous êtes consciente des quantités de nourriture que vous avalez et, quand vous sentez que votre ventre est plein, vous vous arrêtez de manger. En revanche, vous faites rarement attention à ce que vous mangez quand vous êtes gouvernée par une faim émotionnelle. Vous allez vouloir continuer à ingurgiter de la nourriture, même si vous êtes rassasiée.
4. La faim émotionnelle réclame souvent un certain type de nourriture pour être apaisée. Si vous avez réellement faim, même des carottes vous paraîtront appétissantes. Mais si votre faim est compulsive, seul votre péché mignon, qu’il s’agisse d’un gâteau, d’une glace ou d’une tablette de chocolat, vous fera vraiment envie.
5. La faim émotionnelle débouche souvent sur un sentiment de culpabilité ou la promesse de mieux vous comporter la prochaine fois. La faim organique ne suscite aucune culpabilité parce que vous savez que vous avez mangé pour rester en bonne santé et faire le plein d’énergie.
6. La faim émotionnelle résulte d’un déclencheur émotionnel, la faim organique d’un besoin physiologique.
7. Quand vous apaisez votre faim organique, vous savourez plus ou moins chaque bouchée, alors que quand vous mangez pour satisfaire votre faim émotionnelle, vous ingurgitez votre nourriture frénétiquement et machinalement. En baissant les yeux, vous constatez soudain que vous avez englouti la tablette de chocolat sans vous en apercevoir.
L’idéal est d’arriver à considérer les émotions négatives comme le mauvais temps – vous savez qu’elles vont passer, et de la même manière que vous prenez votre parapluie parce que vous savez qu’il va pleuvoir, vous faites ce qu’il faut pour pouvoir les endurer le temps qu’elles passent.
Si vous n’arrivez pas encore à accepter que vos émotions, aussi négatives soient-elles, fassent partie de vous et à les accueillir au lieu de les chasser, la nourriture restera votre médicament privilégié.
Si vous n’arrivez pas encore à accepter que vos émotions, aussi négatives soient-elles, fassent partie de vous et à les accueillir au lieu de les chasser, la nourriture restera votre médicament privilégié.
Suivez le processus que vous connaissez bien, à présent :
déclencheur ➙ scénario catastrophe ➙ phobie du ressenti ➙ transe alimentaire ➙ coût de la transe. Éprouvez-vous du dégoût, de la culpabilité, de la haine vis-à-vis de vous-même ou de la déception ? Cela montre à quel point le cercle vicieux de la suralimentation compulsive est destructeur de votre bien-être émotionnel.
déclencheur ➙ scénario catastrophe ➙ phobie du ressenti ➙ transe alimentaire ➙ coût de la transe. Éprouvez-vous du dégoût, de la culpabilité, de la haine vis-à-vis de vous-même ou de la déception ? Cela montre à quel point le cercle vicieux de la suralimentation compulsive est destructeur de votre bien-être émotionnel.
... ces individus sentaient qu’ils n’avaient pas d’autres moyens que de manger pour gérer ce qui venait de se passer. Ils capitulaient devant la nourriture parce qu’ils se sentaient impuissants.
En choisissant de manger, ils renonçaient totalement à leur capacité à résoudre leurs problèmes et à prendre leur vie en main, ce qui ne faisait que renforcer leur sentiment d’impuissance.
Le seul moyen de redevenir maître de votre vie et de vos choix est de vous accorder une pause, le temps de réfléchir...
En choisissant de manger, ils renonçaient totalement à leur capacité à résoudre leurs problèmes et à prendre leur vie en main, ce qui ne faisait que renforcer leur sentiment d’impuissance.
Le seul moyen de redevenir maître de votre vie et de vos choix est de vous accorder une pause, le temps de réfléchir...
En devenant adulte, vous devez accepter que vos attentes soient souvent déçues ou satisfaites avec retard. Ça fait mal, mais c’est supportable. Les enfants s’attendent toujours à voir leurs besoins satisfaits, et vite, sinon ils commencent à imaginer le pire. Un nouveau-né qui perçoit sa faim ou sa solitude non satisfaites se met à hurler parce que sa survie en dépend.
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