Alan Blair est écrivain, riche et alcoolique. Il se cherche beaucoup psychologiquement, sexuellement, spirituellement... Il est fan de
P.G. Wodehouse et, pour son plus grand bonheur, a trouvé un valet nommé
Jeeves. Ce valet est son garde-fou, ou plutôt celui qui va récupérer ses erreurs et le tirer d'affaires suite aux nombreuses catastrophes qu'il ne manque jamais de provoquer.
Alan vit dans le Nw-Jersey chez son oncle mais, suite à une querelle, il va partir dans un périple qui le mène à une résidence d'écrivains à Saratoga Springs tenue par un médecin et sa femme.
Ce livre est très "british" dans sa langue, le narrateur, mister catastrophe, raconte sa vie tumultueuse avec beaucoup de flegme et d'humour. Son valet reste impassible face à l'inconséquence de son maître. La résidence d'écrivains ressemble à un hôpital psychiatrique, rassemblant des personnages tous plus curieux et dérangés les uns que les autres. Mais j'ai trouvé que la narration était un peu lente, la syntaxe répétitive et bavarde. Mais j'ai ce souci avec beaucoup de romans de la littérature américaine, des phrases simples sans aucune figure de style, ou toujours les mêmes. Il me fait penser aux films de
Woody Allen dans lesquels le personnage raconte sa vie et ses tracas, sauf que
Woody Allen fait des films courts. Ici, le roman fait 450 pages.
L'auteur sembla avoir voulu rendre hommage à tous ses auteurs fétiches ainsi qu'aux différents genres littéraires dont les références sont nombreuses.