Je viens juste de finir cette suite de "
Moi, Claude"; une lecture agréable pour cette période des vacances. le résumé de l'éditeur étant assez complet en ce qui concerne le contenu du livre, je voudrais juste ajouter quelques observations personnelles.
le livre se lit encore plus facilement que le tome précédent, où, même s'il s'agit d'une autobiographie, Claude se concentre surtout sur la vie des trois empereurs avant lui - Auguste, Tibère et Caligula. Après la mort violente de ce dernier, et choisi comme empereur contre son gré, il peut enfin raconter sa propre histoire. Les sauts dans le passé sont donc moins fréquents et la lecture plus fluide.
Et, en plus, le règne de cet "empereur contre sa volonté" est très bien sur tous les fronts : politique, économique et militaire. On ne peut que croiser les doigts pour cet ancien rat de bibliothèques, bègue et boiteux, qui a passé autrefois pour un retardé aux yeux de tous. Car Claude est loin d'être un incapable ; ses décisions sont pleines de sens commun, honnêtes et raisonnables. Ainsi Rome, saignée a mort après le passage de Caligula peut enfin lever la tête.
Mais voici la fameuse Messaline pour ébranler son équilibre, suivie par Agrippine, qui va lui porter le coup fatal. Exit donc le Divin Claude pour laisser place a Néron, dont l' histoire est nettement plus connue.
Dommage qu'on s'arrête là, cela me donne envie de me replonger dans "Néropolis" ou un livre similaire....