Livre très dense, mais néanmoins passionnant. Les liens établis entre le symbolisme des pratiques cultuelles et sociales et la construction de l'espace de la ville est bien creusé.
Commenter  J’apprécie         10
Autour du sanctuaire commun, les villages jadis indépendants ne furent plus que les quartiers d’un même tout obéissant à la même loi. L’acte qui créait ainsi la ville s’appelait le synoecisme.
Chapitre : La fondation de la ville
Le mundus, en réalité, est une bouche d’enfer, une communication établie entre la surface du sol, séjour des vivants, et le monde souterrain, demeure des morts. En l’ouvrant, le fondateur appelle la foule des mânes ancestraux et tous les esprits quels qu’ils soient qui occupent le sous-sol, à reconnaître la ville qui s’installe, il leur demande leur agrément et cherche leur bienveillance pour sa création.
p. 26