Les oubliés

Après une très longue pause, j'ai été prise d'une subite envie de me replonger dans l'univers judiciaire de John Grisham que j'ai beaucoup lu au siècle dernier.

Auteur très prolifique de près de quarante romans depuis la fin des années 1980, John Grisham (1955) s'intéresse dans son avant-dernier roman paru en français à tous ces innocents qui croupissent depuis des années voire des décennies dans les prisons américaines.

Véritable pamphlet contre l'injustice et les dérives de la justice américaine, bien trop souvent expéditive et raciste, Les Oubliés (2021) revient notamment sur l'affaire d'un afro-américain condamné à perpétuité pour le meurtre d'un jeune avocat blanc à Seabrook, en Floride. Depuis vingt-deux ans, Quincy Miller clame en vain son innocence. Jusqu'au jour où la lettre qu'il adresse aux « Anges Gardiens », une association à but non lucratif visant à défendre les innocents injustement condamnés et à réparer les erreurs judiciaires, retient l'attention de Cullen Post, l'un des trois membres de la petite équipe des Anges Gardiens.

Les rares affaires dont se charge, faute de moyens, cet avocat et ancien pasteur de l'Eglise épiscopale occupent toute sa vie, à la fois professionnelle et personnelle. Convaincu de l'innocence de Quincy Miller, il n'hésite pas à s'emparer de son cas, sans se douter un seul instant de la puissance et de la dangerosité des rapports de force en jeu.

John Grisham s'est inspiré des Centurion Ministries, une fondation créée en 1983 par un étudiant en théologie américain, et de l'histoire vraie d'un détenu condamné à tort pour le meurtre de sa femme survenu alors qu'il dormait dans un hôtel à deux cents kilomètres de là. Si Les Oubliés repose en grande partie sur l'affaire Quincy Miller, il se penche également sur les autres affaires dont s'occupe Cullen Post, ceci afin de mettre en exergue la nature et l'ampleur des erreurs judiciaires commises aux Etats-Unis. Enfin, le roman est agrémenté de quelques réflexions sur le système judiciaire américain, souvent profondément inique.

Les Oubliés est un roman très fluide sans procédures judiciaires complexes, aussi intéressant et captivant que révoltant, que je vous invite à lire si vous appréciez les romans se déroulant en milieu judiciaire et carcéral.

A lire également sur le blog.

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Un très bon roman suspense juridique de John Grisham, auteur de plusieurs romans du même genre connus, comme la Firme et L'Affaire Pélican qui sont sortis en films (très bons films d'ailleurs avec de bons acteurs).

"Les oubliés" met en scène un pasteur/avocat, Post, qui travaille pour "Les Anges Gardiens", une association cherchant à faire sortir les innocents de prison. L'affaire dont il s'occupe ici est très complexe. le début semble facile, il contacte différents témoins et leur fait reconnaître qu'ils ont menti au procès vingt ans auparavant. Mais cela se corse par la suite, pour deux raisons : tout d'abord certaines personnes ne souhaitent pas que la vérité éclate et cherchent par conséquent à faire capoter cette nouvelle enquête, ensuite le parcours judiciaire est semé d'embûches et de juges incompétents (ou de mauvaise volonté) ce qui fait barrage aux avancées de l'enquête.

J'ai beaucoup apprécié ce côté judiciaire du suspense. John Grisham ne fait pas dans la facilité, il connaît à fond le système des tribunaux et des prisons (ville, comté ou fédéral) et son roman nous en montre toute la complexité. Les rivalités entre les shériffs, les juges de plus de 80 ans qui siègent encore, les procès bâclés, les droits bafoués. C'est une immersion très intéressante au coeur du système judiciaire par une personne qui s'y connaît.

Les oubliés, ce sont ces prisonniers, victimes d'une erreur judiciaire mais condamnés à croupir dans une prison américaine, sans aucune aide pour prouver leur innocence car dépourvus de moyens financiers et abandonnés par leurs proches. Pour certains, c'est également une mort programmée qui les attend dans les états (tels l'Alabama ou la Floride) où la peine de mort subsiste encore. Deux de ces cas lamentables, véritable honte pour un état soi-disant de droit, ont été sélectionnés par l'équipe des "Anges Gardiens", une organisation bénévole se dévouant sans compter pour faire sortir de prison (et parfois échapper à la mort) des personnes accusées à tort de viol ou d'assassinat. Tel est le cas des deux dossiers qui font l'objet de ce thriller judiciaire mené d'une main de maître par l'auteur de "L'affaire Pélican" : Duke Russel, condamné à mort il y a 11 ans pour le viol et l'assassinat d'Emily Broone, et Quincy Miller, enfermé depuis 23 ans et condamné à perpétuité pour l'assassinat de Keith Russo, l'avocat qui s'était (très mal) occupé de son divorce. L'équipe, à la tête laquelle se trouve Cullen Post, avocat et pasteur, met ses (maigres) moyens à la disposition de ces deux cas particulièrement difficiles tant justice et police se sont acharnées à tirer le rideau sur des enquêtes mal ficelées voire, pour le second cas, carrément truquées. John Grisham, dans ce récit haletant, tenant le lecteur en haleine d'un bout à l'autre, tire à boulets rouges sur une société où les jeux sont truqués par l'appât du gain, les haines raciales, le goût du pouvoir. Une réussite totale…

On les appelle les Anges Gardiens. Leur mission : défendre celui condamné à tort.
Post révérend et avocat reçoit la lettre de Quincy Miller accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Post va enquêter et découvrir que dans cette petite ville de Seabrook, que Quincy parce qu'il est noir a été le coupable idéal.
Grisham nous emporte dans cette Amérique ségrégationniste et nous redonne foi en l'humanité à travers les Anges Gardiens.

Très bon livre l'auteur à toujours une très belle plume on peut sentir en le lisant qu'il sait tout à fait de quoi il parle.

L'auteur nous parle ici des erreurs judiciaires Américaine pour la majorité des cas 8 à 10% des afro Américains sont injustement condamnés et ici justement notre histoire parle d'un afro Américains condamnés à tord pendant 24 ans et le personnage principal post va tout faire pour innocenté son client car entre faux témoignages, disparitions de preuves et flics ripoux il a du pain sur la planche. La question que l'on ce pose c'est va t-il y arrivé ? ça je vous laisse le découvrir.

J'ai beaucoup aimé cette histoire avec son personnage principal qui remue ciel et terre pour sauvé son client, j'ai aimé comme toujours la plume de l'auteur. Donc si vous aimé cet auteur, que vous aimez les histoires judiciaires en sachant que cette histoire est tiré d'un fait réel alors ce livre est fait pour vous.

Ce qui est fou chez Grisham, c'est qu'il manque rarement sa cible.
Avec "Les oubliés", il nous plonge dans l'univers des condamnés à mort et… à tort. Apparemment, une grande spécialité de la justice américaine qui envoie des gens dans le couloir de la mort sans la moindre preuve concrète.
La seule chance pour ces derniers ? Tomber sur un avocat comme Cullen Post, ancien pasteur et membre des Anges Gardiens, une fondation qui se bat presque bénévolement pour sauver tous ces condamnés injustement envoyés en prison.
Après le scandale du business des prêts étudiants (Les imposteurs) et la honte des forages miniers (L'ombre de Gray Mountain), John Grisham nous plonge dans une autre réalité. Tout aussi cruelle. Tout aussi injuste. Vraiment révoltante. Et dire que ce n'est pas qu'une simple fiction…
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE

Roman basé sur une histoire vraie, les Anges Gardiens, est une fondation qui tente de réparer les erreurs judiciaires et de sauver des innocents et les oubliés.

Le véritable nom de cette fondation est "Centurion Ministries", encore active aujourd'hui.

J'ai passé un excellent moment de lecture, seul John Grisham, peut rendre aussi simple l'univers juridique.

Les personnages sont attachants, humbles et on arrive à rire avec eux.
On reconnaît l'écriture de JG, ses décors et on entends l'accent de l'Alabama.
Pas d'énormes surprises, mais une réelle envie de voir les histoires bien se terminer, et donc on tourne avec frénésie les pages tout en croisant les doigts (pas facile je vous assure !)

Quelques passages m'ont touchés et j'ai beaucoup aimé ce principe de tenter de sauver les prisonniers victimes d'erreur judiciaire et ça me donne envie moi-même de soulever toutes les pierres pour tenter de découvrir des pépites et venir en aide "aux oubliés".

Excellent roman mais ce n'est pas une surprise car écrit par John Grisham!
Le choix du sujet, les "oubliés " c'est-à-dire ces condamnés- innocents qui croupissent des années en prison et parfois sont exécutés, ce choix est plutôt original et très intéressant.
Le long et minutieux travail pour innocenter leur client nous tient en haleine. Cela demande de la part de ces enquêteurs bénévoles , de l' abnégation d'abord mais aussi de la rigueur, de la ténacité , beaucoup de patience et de psychologie pour convaincre certains à venir témoigner et d'autres qualités encore...

On apprend beaucoup de choses sur les errances du système judiciaire etats-unien et pour ma part j'ai été sidérée de tant d'incurie dans ce pays qui ne manque pas de moyens pour mieux faire.
Inspiré d'un personnage réel, l'ouvrage n'en est pas moins un polar pur jus passionnant et intelligent.

Il y a longtemps, John Grisham, Christian Jacq et moi étions un trio inséparable. Puis les années passant, nous nous sommes éloignés.
Mais une série documentaire sur Netflix, « Preuves d'innocence », m'a fait repenser à John et son roman sur les détenus condamnés injustement. Je me suis dit « Banco », c'est reparti pour un tour.

Post est un pasteur-avocat qui, avec son association, dédie sa vie aux détenus condamnés sur base de rien. Il se dévoue corps et âme pour les faire sortir du couloir de la mort et leur rendre leurs vies volées. Ce livre, tiré d'un fait réel, est une plongée ahurissante dans la « justice » américaine qui ne cherche pas toujours à trouver la vérité mais un coupable. Quelqu'un est derrière les barreaux, on clôt l'affaire et on sera réélu. L'histoire se déroule dans le sud profond des USA où le pourcentage de détenus noirs est presque incroyable et donc les chances d'être injustement condamnés encore plus importantes.
John Grisham est un maître du thriller « de procès » et pour peu qu'on aime le genre, c'est un roman passionnant qui coche toutes les cases. Les personnages sont très attachants, c'est documenté et c'est édifiant.

Je suis contente d'avoir renoué avec John.

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