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Lucky Luke tome 18 sur 41

Morris (Illustrateur)Bob De Groot (Collaborateur)
EAN : 9782205018691
46 pages
Dargaud (07/06/1996)
3.48/5   302 notes
Résumé :
Ce personnage immortel parcourt depuis 1947 (44 ans !) l'histoire de l'ouest américain. Il y a rencontré des personnages célèbres (Jesse James, Calamity Jane, Billy the Kid, Sarah Bernhardt...). Lucky Luke est l'homme des missions impossibles, le défenseur des pauvres, des veuves et des orphelins, bref le parfait héros ! Son cheval, Jolly Jumper, est un parfait compagnon de ce "poor lonesome cowboy". Les frères Dalton se dressent perpétuellement sur le chemin de Luc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Dernier rattrapage de billet d'avant les vacances : un album de Lucky Luke période post Goscinny.

Même si j'ai l'esprit ouvert, je m'attends systématiquement à du moins bien quand Goscinny n'est pas à l'affiche. La force de l'habitude.
Résultat de la lecture : ben c'est pas mal. Bob de Groot s'en tire même bien, je dirais. le scénario colle bien aux standards de la série. le thème est un symbole que chacun associe à l'époque du western ; il s'agit des premières machines à sous bricolées par les frères Caille. On retrouve aussi ces voyages de ville en ville où Luke fait office de garde du corps et de guide. En l'occurrence le périple doit permettre d'estimer l'accueil de ces machines dans les saloons, sentir le marché quoi.
Un accueil toujours mitigé voire franchement hostile au début, suivi par un engouement voire une addiction dès la première pièce. Bref ça a du potentiel.

Les péripéties sont amusantes, surtout celles qui mettent en scène le vrai « méchant de service » à la tête et aux manies de Louis de Funès. Rien que ce personnage fait rire tiens ! Seul écueil à mon avis, un Lucky Luke plus énervé, plus impatient que d'habitude. Il y a une scène où on voit notre héros abandonner alors qu'il tente sans succès de convaincre des clients de saloon de l'écouter. Ça, pour moi, c'est pas du Luke.

L'un dans l'autre et en secouant le tout, l'indicateur étoilé résultant affiche 3.5. Ouais : j'ai passé un bon moment mais je préfère les Goscinny. On se refait pas.
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C'est le deuxième album de l'après Goscinny. Lucky Luke doit escorter deux bricoleurs de génie pour promouvoir leur nouvelle invention dans les villes du Far West, il s'agit de la première machine à sous. On va passer de ville en ville, avec de nombreuses péripéties. L'histoire est très classique, respectueuse du style de René Goscinny, mais sans grande originalité. Bob de Groot est au scénario (Robin Desbois, Léonard). Il y a quelques bonnes idées, comme l'usage de la caricature de Louis de Funès, mais cela manque de rythme et l'humour n'atteint pas des sommets. Sans atteindre la chute vertigineuse de la série Astérix avec le passage entre Astérix chez les Belge et le grand fossé, le bandit manchot reste un album assez moyen, pas déplaisant mais loin des meilleurs Lucky Luke.
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Je replonge dans des lectures qui remontent à quelques années.

Le Bandit Manchot est deuxième Lucky Luke post décès de René Goscinny. Morris a confié le scénario et les dialogues à Bob de Groot, qui s'était illustré auparavant dans la série Léonard.

Le style Goscinny est inimitable, il est aussi difficile de créer une complicité comme Morris et Goscinny ont pu avoir. Il est très difficile de trouver d'entrée sa place et d'imposer sa patte son style, car le lecteur a ses habitudes, a ses repères dans le dessin mais aussi dans le texte. La difficulté était de ne pas faire du "Goscinny" mais aussi de ne pas reproduire l'univers verbal de Léonard. Mais il fallait aussi répondre au cahier des charges posé par Morris.

Donc ce premier opus commun laisse le lecteur sur sa faim. Dans cette aventure, on ne retrouve pas l'énergie et la verve des albums précédents. Finalement c'est assez plat mais cela se laisse lire car c'est Lucky Luke et on se reporte encore plus sur le dessin. La caricature de Louis de Funès vaut son détour. On retrouve les mimiques et les attitudes du comique français.

Ce n'est pas un Lucky Luke à mettre au sommet des aventures de ce cow-boy solitaire mais tout n'est pas à jeter.
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Morris ne voulait pas que Goscinny, son scénariste, fasse dans le même registre qu'Astérix au niveau des calembours, mais il a permis à de Groot de faire dans le même registre de gags que ceux de la série « Léonard » !!

Parce que du début à la fin, j'ai eu l'impression d'être avec l'inventeur Léonard qui en fait voir de toutes les couleurs à son pauvre disciple, vu les gags proposés.

Soit c'était des inventions loufoques et burlesques, dignes de Léonard, soit c'était Jolly Jumper qui chevauchait Lucky Luke, soit Louis de Funès (le Boss) qui chevauchait son imbécile de bras gauche, Double Six.

Cet album que je n'ai pas apprécié plus que ça, s'inspire de deux personnages bien réels que furent Adolphe et Arthur Caille, ces deux frères bricoleurs de génie avaient 26 et 21 ans quand ils montèrent leur première société, en 1888. Ils inventèrent, entre autre, de superbes machines à sous dont la « black cat ».

La première partie de l'album possède quelques gags drôles avec la mère des deux inventeurs qui ne supporte pas d'entendre un juron et que la présentation du bandit manchot (la machine à sous) dans les saloons des différentes villes traversées, dont la mention spéciale revient à la ville de Poker Gulch.

MAIS, une fois l'arrivée des deux méchants dont le Boss est la caricature de du Funès, on sombre lamentablement dans le n'importe quoi, ça devient ennuyeux, l'humour vire à l'absurde non drôle et on à l'horrible impression que le scénariste est parti en vacances ou qu'il laisse l'album se terminer tout seul.

Un album en demi-teinte, qui commençait pas trop mal, même avec cette impression d'être dans un album de Léonard, mais à la moitié, par en eau de boudin, se récupérant juste sur les dernières cases.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bob de Groot signe, en collaboration avec Morris , son premier album de Lucky Luke. le moins que l'on puisse dire, c'est que malheureusement le scénariste de Léonard n'a pas pris la mesure du personnage éponyme de la série.
A la lecture de cette aventure, j'ai eu l'impression de lire un album hybride, mélange halluciné de deux univers très différents. Les gags font penser à des situations Léonard/disciple ( lorsque la caricature de de Funès saute sur son acolyte), l'humour absurde est utilisé à foison, et nous assistons à l'apparition dans l'univers du cowboy de machines incroyables...
Heureusement, Morris nous offre un dessin toujours soigné, clair et aux cadrages toujours agréables. Hormis ce problème de nez, qui visiblement à perturbé le dessinateur.
Bref, une déception qui nous amène à espérer que cet album ne signera pas la perte d'identité du légendaire cowboy.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
[Le "boss" monté sur son homme de main Double-Six, et passant devant deux Indiens assis contre un rocher] : Par ta faute, on a perdu les chevaux ! Cesse de hennir et galope !
[Double-Six] : Mais on nous regarde Boss !
[Le Boss] : Et après ? Ce sont des sauvages, des ignorants
[un Indien] : Deux beaux cas de Schizophrénie, mon cher, Qu'en pensez-vous ?
[L'autre Indien] : Parfaitement d'accord avec votre diagnostic Cher Confrère. Les malades apparemment indifférents à ce qui les entoure, s'isolent du monde extérieur ......... [encore 6 lignes comme ça !]
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[Jolly Jumper] : Raisonnable ! C'est le mot que je cherchais ! Si on s'en allait vers le soleil couchant tous les deux, et toi en chantant que tu es un pauvre cow-boy solitaire ? ...
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-C'est la fin de notre tranquillité, cow-boy !..
-Eh oui.. Jolly on reprend la route !
-JE reprend la route ! Toi, tu voyages toujours sur assis que je sache !.. C'est vrai ça, à la fin ! D'abord, pourquoi c'est toujours le cheval qui porte le cow-boy et jamais le contraire ?
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Et cesse de ricaner, Jolly Jumper ! Je ne sais pas où tu as appris à tricher aux dés, mais c’est très vilain !!...
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Jolly Jumper : Vous n'avez jamais eu envie de galoper ?
Cheval du croque-mort : C'est quoi galoper ?
Jolly Jumper : Tagda, Tagada !.. Galoper quoi !..
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