La Bibliothécaire

En effet, c'est un livre jeunesse au début je ne m'étais pas trop rendue compte mais au fur et à mesure de la lecture, et malgré le talent du narrateur Mr Soliveres qui est excellent d'ailleurs, on perçoit les ficelles un peu grosses.
Et puis, fantasy n'est pas ma tasse de thé mais je me suis laissée emporter par l'histoire malgré tout.
Même si elle ne m'en laissera pas un souvenir impérissable.

Malgré que je ne soit plus la cible de ce petit livre, j'ai pris un réel plaisir à le lire. Je l'ai adoré. A la fin de chaque chapitre, il fallait que je lise le suivant pour en connaître la fin. L'intrigue est très bien menée. Ce petit livre a tout pour plaire. Il est drôle et courageux. Malgré tout, cela reste un livre très jeunesse. Bien que je sois une adepte du genre, ici c'est vraiment enfantin.
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La bibliothécaire est un livre à mettre entre toutes les mains d'enfant !

J'ai cette impression, tout à fait subjective, que ce livre est celui par lequel on doit apprendre à lire, à lire vraiment, pas à déchiffrer. C'est le livre qui m'a donné envie de continuer à lire, qui m'a appris que l'imagination avait un pouvoir et que celui-ci se transmet par les mots.

Ce livre jeunesse fait, à sa façon, une ode à la lecture.
Guillaume est prêt à tout pour que cette mystérieuse jeune fille puisse réapparaitre sous sa véritable forme. Pour cela, il voyage à travers différentes histoires, différents livres.
Une grande aventure autour des livres et du plaisir de lire !

Il est bien

J'ai lue ce super livre pour l'école en 6ème.
Et j'ai ADORÉ !
Bon, je me souviens plus exactement de l'histoire mais je me souviens que j'avais lue ce livre très vite.
Il est très beau et mignon.
Je le conseille si vous aimez lire et que vous aimez le mystère et l'amour...

Lucile (12 ans).

Quelle belle déception ! Moi qui aime tellement les romans jeunesse et qui suis rarement (ou jamais) déçue, il fallait bien que ça arrive une fois.
Et pourtant tout commençait bien ; un roman sur le thème des livres, de la littérature, des bibliothèques, des ados, de l'amour, un peu de mystère et une dose de magie ; vraiment tout était réuni pour tomber sur une vraie pépite.
...Malheureusement ce fut l'inverse.
Le filon prometteur n'a guère été exploité et je me suis retrouvée face à une histoire tirée par les cheveux à l'extrême et peu crédible.
Tout d'abord, les sentiments de Guillaume pour Ida sont pour le moins exagérés et trop précipités (même pour des ados), ensuite la quête qui s'annonçait intéressante finit par devenir alambiquée et sans intérêt, si on ajoute à cela l'usage du présent pour la narration durant tout le roman, c'était trop.
Mais le pire et le plus décevant a été le meilleur ami de Guillaume : Doudou, véritable caricature du jeune noir. Souvent désigné comme "Le Black", ne faisant que raper, danser ou même voler, et bien sûr n'oublions pas ses superbes dents blanches, c'est tellement important pour l'histoire !, bref une véritable caricature à la limite de la désobligeance.
C'est triste, mais ce livre écrit en 1995 a malheureusement très mal vieilli.
Dommage car avec un peu plus de profondeur et de développement, plus de propos et moins de clichés, une très belle histoiressur les pouvoirs de la littérature aurait pu être raconté.

C'est l'histoire d'un garçon prénommé Guillaume. Un jour, Guillaume s'endort sur sa table de cours et son professeur de français, Mr Pennac lui demande alors de raconter son rêve, seulement Guillaume raconte une histoire qu'il vit tous les soirs. Cette histoire, c'est celle d'une vieille femme écrivant très tard le soir puis éteignant sa lumière rose, puis une jeune fille sort de la résidence. Un soir Guillaume décide de la suivre jusque-là bibliothèque, quelque temps après, ils se retrouvent tous deux sur un banc et la jeune fille lui explique qu'elle recherche un grimoire pour devenir écrivaine. C'est alors que Guillaume va chercher en vain le grimoire pour la jeune fille disparue. Va-t-il réussir à la sauver ?

Voilà un roman jeunesse que je trouvais prometteur puisqu'il mêle fantastique, mystère et immersion dans le monde des livres, de la langue française et de l'écriture. Mais après l'avoir terminé, je me suis dit une chose, une seule : « mouais ».

J'ai trouvé l'idée de base très intéressante : un ado (dont le professeur de français s'appelle M. Pennac), qui n'aime pas lire et fait tout plein de fautes d'orthographe, se retrouve, par curiosité et par amour, projeté dans un univers où il rencontre les héros de grands classiques comme Poil de Carotte, Gavroche, Alice (aux pays des merveilles) ou encore Arthur Rimbaud. Tout ça s'annonçait sympathique. Mais j'ai vite déchanté. Ce livre m'a même franchement agacée par moment. le pire étant le personnage de Doudou, parfois appelé « le Black », le copain noir du héros, avec son sourire blanc (ou étincelant, c'est selon), qui ne peut s'empêcher de rapper, de commettre de petits vols à l'étalage et de ponctuer de nombreuses phrases par des « yo » intempestifs. Bref, un cliché ambulant. Au-delà de ce « Doudou », j'ai trouvé ce récit mièvre, mal ficelé et sa « magie » ne m'a pas touchée. Même les références littéraires m'ont laissée indifférente. Oui, le Petit Prince, Poil de Carotte, etc. sont de belles histoires, oui, j'aime beaucoup les poèmes de Rimbaud, oui Les Misérables doit être passionnant (je ne l'ai pas encore lu) mais leur présence dans cette histoire m'a semblé soit superflue soit trop peu approfondie. Car on passe très vite, trop vite, d'une histoire à l'autre et leur intérêt, leurs effets sur le héros et sa quête ne sont qu'esquissés. Bon, c'est peut-être dû au fait que ce petit roman est destiné à de jeunes lecteurs…

Il y a quand même une partie qui m'a plu, c'est l'épisode de la création ratée du fantasme de Guillaume – fantasme raté à cause des trop nombreuses fautes d'orthographe du garçon. Un passage que je ferai peut-être lire à mes élèves pour qu'ils réfléchissent à l'importance de l'orthographe, de la grammaire et de la ponctuation. Mais ce sera bien le seul.

J'ai redécouvert ce roman jeunesse grâce à sa version audio que j'ai écoutée avec mon fils de 8 ans. Il l'a adoré, notamment, je pense, grâce ces voyages dans le temps et dans les livres que propose l'auteur, mais aussi grâce au talent du conteur.
Pour ma part, j'ai de nouveau apprécié le scénario, l'idée des incursions dans des classiques de la littérature, les notions d'amitié, de générosité, d'imagination qui sont mises en valeur mais j'ai aussi trouvé quelques failles, notamment au niveau des personnages. le copain Doudou qui parle en rappant frôle souvent la caricature par exemple.
Cela reste cependant une jolie histoire à faire découvrir aux enfants (de 8 à 12 ans), qui peut aussi les amener vers les livres évoqués (Le petit Prince, Alice au pays des merveilles, Les Misérables, Poil de Carotte...).