Il y a tout d'abord un débat sur la paternité de cette oeuvre qui fut écrite il y a très longtemps en 1888. On a d'abord pensé à l'auteur de science-fiction français le plus traduit dans le monde à savoir
Jules Verne.
Cependant, les auteurs ont fait des recherches et attribué cette nouvelle à son fils
Michel Verne qui a subi toute sa vie l'ombre de son père pour qui la garantie d'une popularité comptait plus que l'épanouissement de son fils. Or, le père aimait bien s'approprier les idées de son fils et les exploiter à sa manière...
Cette nouvelle raconte
la journée d'un journaliste américain en 2889 ou plus exactement celle d'un magnat de l'information Francis Bennett au coeur de son empire médiatique.
Il est alors très intéressant de voir le monde imaginé par cet écrivain inconnu du public. Nous avons tous les chefs d'état de la planète qui se pressent au portillon de la presse qui est désormais devenu toute puissante. On fait désormais des guerres pour être à la une du "Earth Herald" !
Il est également intéressant de voir que ce visionnaire avait déjà imaginé une sorte de webcam. Il y a également de la publicité projetée sur les nuages : cela n'existe pas encore. Nous avons également droit à des préparations d'aliments aseptiques envoyés à domicile. Il avait également imaginé la régulation des naissances en Chine. Bref, c'est une véritable pépite d'informations diverses dans tous les domaines.
La bd n'est pas géniale en soi sur la forme. Il n'y a pas non plus d'aventures extraordinaires palpitantes. C'est purement "littéraire". On doit la lire pour apprécier les idées imaginées en 1888 sur un monde en 2889 soit mille an après. Cela paraît presque comme une prophétie des années à venir. A découvrir.