Avant d'être vieux, on a tous été enfant, sage ou impertinent ou insolent.
Difficile de découvrir la vie d'un petit vieux ou d'une petite vieille, juste en compter les rides, sur son front, autour de ses yeux et un peu partout.
"
Les vieux enfants" d'Elisabeth Brami nous en parleront alor, de ces gens qui ont vu le monde grandir et que le monde a vu vieillir.
Le temps va et va et il y aurait beaucoup à dire.
L'auteure offrira de la musicalité, de la rime à leur petite mélodie du quotidien, des joies, des peines, de la nostalgie et même du drame.
Écoutez, écoutez bien.
En lisant, on dirait un duo, un narrateur extérieur présentant une situation que connaissent tous les petits vieux, le mal de dos, plus de dents, la visite familiale, les voyages, l'amour des animaux et des plantes, la transmission de son expérience, et un petit vieux attestant, témoignant de ce lot.
" Quand les vieux racontent leur passé, c'est génial de les questionner, passionnant de les écouter. Aux jeunes de bien en profiter.
Mais si jamais on perd la tête, que notre mémoire n'est plus très nette.
Si on oublie, qu'on se répète, ça ne veut pas dire qu'on est bêtes."...
Même si le propos ne sera pas toujours drôle ( normal!), l'atout illustration d'
Aurélie Guillerey nous ajoutera un peu plus de tendresse, de rose à l'affaire.
On ne cachera pas que vieillir peut être aussi douloureux mais c'est naturel.
L'album "
Les vieux enfants" permettra de considérer le temps qui passe pour un jeune lecteur, de créer des passerelles entre des générations, de répondre à des questions: non, le vieux n'a pas toujours été vieux, eut les cheveux blancs, gris ou la tête clairsemée.
À découvrir.