Il n'est plus possible de donner foi au mythe du savant qui, au moment de se mettre au travail, abandonnerait tout de ses attaches, de ses passions, de ses antipathies. Chacun reconnaît aujourd'hui qu'en sciences humaines, précisément parce qu'elles sont humaines, la personnalité et le destin du chercheur sont tout sauf indifférents. C'est sans doute plus vrai encore quand il s'agit d'histoire. Quinze historiens de France et d'ailleurs s'interrogent ici sur le rappo...
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