Le roman raconte les débuts de l'islam, du point de vue d'Ali, gendre du prophète Muhammad.
Pour ceux qui l'ignorent, Ali est considéré pour les chiites musulmans, comme un être pur et entièrement dévoué à la Parole du Messager, un peu à l'image de Jésus pour les chrétiens.
Pour moi qui ne connais presque rien de l'islam, alors que mes grands-parents pratiquaient pourtant cette religion, ce livre était presque nécessaire.
Le livre met en avant la puissance des textes religieux, mais en permettant l'interprétation et la ré interprétation des éléments de langage.
Il semble y avoir toujours dans l'histoire cette oscillation entre le conservatisme religieux et une tradition plus simple, mettant peut être plus en avant la sincérité du rapport à Dieu.
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Les yeux grands ouverts, il scrutait le ciel de la pleine lune. "Tout peut se lire", lui disait Waraqa avec lequel il avait perfectionné, depuis son plus jeune âge, l'observation, la contemplation, et le déchiffrement des signes. "Tu apprendras peu à peu à regarder autrement pour percevoir ce qu'occulte l 'apparence des choses. Leurs sens comme leur essence ne sont pas toujours visibles à l'oeil nu", affirmait le sage et de conclure, "Parfois c'est en fermant les yeux que le trouble devient net et le net se fait trouble..."
_ Tu demandais, "quand", Hussein. Je te dirais, tant que la vérité doit se chuchoter de bouche-à-oreille sous peine d'être massacrée. Tant que l'humanité entière n'aura pas conscience du divin insufflé dans chaque atome de la création qu'elle doit respecter, perdurera la violence des faux dévots qui s'approprient le pouvoir au nom du divin.
Après la mort de Mahsa Amini pour un voile "mal mis", la révolte des femmes et des jeunes ne faiblit pas. Partout en Iran, les ciseaux s'exhibent, les chevelures tombent et les hijabs brûlent.
Jusqu'où peut aller la révolte en Iran ?
Pour essayer de répondre à cette question, Guillaume Erner s'entretient avec Azadeh Kian, sociologue franco-iranienne, Clément Therme, chercheur en sociologie et histoire internationale, et Fariba Hachtroudi, journaliste et écrivaine iranienne.
#iran #société #violencespolicières #MahsaAmini
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