Jordan L. HawkEsprits tome 3 sur 3
/5 4 notes
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Résumé :
Cela fait des mois que le médium Vincent Delombre et son amant Henry Strauss s’efforcent de découvrir le sombre secret du mentor de Vincent, James Dunne. Leur seul indice provient d’un journal : avant sa mort, Dunne cherchait à restaurer le Grand Harmonium, un artefact destiné à déchirer le voile entre la vie et la mort.
Le destin semble jouer en leur faveur lorsque Henry et Vincent se voient offrir d’enquêter sur l’orphelinat où Dunne a passé sa jeun... >Voir plus
Le destin semble jouer en leur faveur lorsque Henry et Vincent se voient offrir d’enquêter sur l’orphelinat où Dunne a passé sa jeun... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Nous retrouvons Henry, Jo, Vincent et Lizzie qui peinent à trouver des indices pouvant les mener sur la piste du Grand Harmonium et des projets de James Dunne. Une annonce dans le journal pourrait bien leur amener des réponses : Charles Thorpe souhaite monter une équipe de médiums afin d'étudier un site hanté, l'Ombre de l'Ange, un orphelinat situé en Virginie-Occidentale, dont il est l'actuel propriétaire. James Dunne et Sylvestre Ortensi ont grandi dans cet orphelinat...
Voilà donc notre quatuor parti pour cette nouvelle quête.
Sur place, Henry a la très mauvaise surprise de se retrouver face à une figure de son passé. Entre trahisons et révélations, nos amis vont recevoir l'aide d'alliés plutôt inattendus, leur permettant peut-être enfin de trouver des réponses à leurs questions mais les mettant, comme d'habitude, en grand danger.
J'ai trouvé Henry beaucoup plus serein dans ce tome, le couple qu'il forme avec Vincent est solide et l'amour entre eux est fort. Jo et Lizzie complètent ce quatuor de façon parfaitement équilibrée, ils se font pleinement confiance et leurs différentes compétences fonctionnent à merveille.
Ce tome permet d'avoir toutes les réponses aux questions laissées en suspens dans les deux premiers tomes et un dernier chapitre en forme d'épilogue permet de clore de façon très agréable cette trilogie. Encore une jolie réussite de cet auteur.
Voilà donc notre quatuor parti pour cette nouvelle quête.
Sur place, Henry a la très mauvaise surprise de se retrouver face à une figure de son passé. Entre trahisons et révélations, nos amis vont recevoir l'aide d'alliés plutôt inattendus, leur permettant peut-être enfin de trouver des réponses à leurs questions mais les mettant, comme d'habitude, en grand danger.
J'ai trouvé Henry beaucoup plus serein dans ce tome, le couple qu'il forme avec Vincent est solide et l'amour entre eux est fort. Jo et Lizzie complètent ce quatuor de façon parfaitement équilibrée, ils se font pleinement confiance et leurs différentes compétences fonctionnent à merveille.
Ce tome permet d'avoir toutes les réponses aux questions laissées en suspens dans les deux premiers tomes et un dernier chapitre en forme d'épilogue permet de clore de façon très agréable cette trilogie. Encore une jolie réussite de cet auteur.
Après des mois de recherche Vincent et Lizzie ne sont pas plus avancés sur ce qu'étaient les motivations de James Dunne, leur mentor tragiquement décédé. Cependant lorsque Henry relève une annonce requérant des médiums afin d'étudier les fantômes sévissant dans l'ancien orphelinat de Dunne, il y voit l'occasion pour nos héros de trouver des informations sur le mystérieux "Grand Harmonium".
Encore une fois nos héros vont affronter des mystères qui les mettrons en danger …
Nous retrouvons les États Unis du XIXème siècle, cette fois pour visiter un mystérieux orphelinat à l'architecture troublante perdu dans la cambrousse, le démarrage est un peu lent mais une fois le cadre de l'action défini l'action devient prépondérante, fantômes, machine mystérieuse, démons ne laissent plus de repos à nos héros, d'autant qu'ils doivent aussi faire face aux mensonges et traitrises.
L'autrice conclut cette trilogie en répondant à toutes les questions que nous nous posions, ceci dans un style adapté à l'époque et en mêlant la romance à une intrigue surnaturelle dans laquelle s'imbriquent des intérêts divergents et le racisme commun face aux noirs et aux amérindiens, sans compter le rejet de ceux qui voudraient assumer leur genre ou leur sexualité, mais face à l'adversité l'amour triomphe …
Sans être extraordinaire ce petit livre est à même de procurer un agréable moment de détente en nous immergeant dans le milieu du spiritisme du XIXème siècle, romance, fantômes et mystères à gogo …
PS : Il semble que Reines-Beaux ait renoncé aux doubles interlignes, ce qui fait que le nombre de pages est bien plus réaliste qu'antérieurement. Autre progrès, les correcteurs ont enfin corrigé les trop nombreux "xxxé-je" …
Encore une fois nos héros vont affronter des mystères qui les mettrons en danger …
Nous retrouvons les États Unis du XIXème siècle, cette fois pour visiter un mystérieux orphelinat à l'architecture troublante perdu dans la cambrousse, le démarrage est un peu lent mais une fois le cadre de l'action défini l'action devient prépondérante, fantômes, machine mystérieuse, démons ne laissent plus de repos à nos héros, d'autant qu'ils doivent aussi faire face aux mensonges et traitrises.
L'autrice conclut cette trilogie en répondant à toutes les questions que nous nous posions, ceci dans un style adapté à l'époque et en mêlant la romance à une intrigue surnaturelle dans laquelle s'imbriquent des intérêts divergents et le racisme commun face aux noirs et aux amérindiens, sans compter le rejet de ceux qui voudraient assumer leur genre ou leur sexualité, mais face à l'adversité l'amour triomphe …
Sans être extraordinaire ce petit livre est à même de procurer un agréable moment de détente en nous immergeant dans le milieu du spiritisme du XIXème siècle, romance, fantômes et mystères à gogo …
PS : Il semble que Reines-Beaux ait renoncé aux doubles interlignes, ce qui fait que le nombre de pages est bien plus réaliste qu'antérieurement. Autre progrès, les correcteurs ont enfin corrigé les trop nombreux "xxxé-je" …
Citations et extraits (6)
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Les blancs s’attendaient toujours à ce que les Indiens soient vêtus d’une certaine façon ; ainsi, confrontés à Vincent, toujours habillé avec un soin extrême, ils tendaient à faire montre de beaucoup plus de respect qu’ils n’en auraient eu autrement. C’était la même attitude pourtant si stupide à laquelle Henry avait lui aussi succombé lorsqu’ils s’étaient rencontrés pour la première fois.
Il s’assura d’effleurer le sexe de Vincent avec beaucoup plus d’insistance que nécessaire tandis qu’il déboutonnait le pantalon de ce dernier. Le caleçon suivit peu après et Henry s’agenouilla pour le prendre en bouche. Son essence et le poids de ce sexe sur sa langue envoyèrent une ruée de sang droit vers son propre sexe si bien qu’il émit un grognement en avalant son amant de tout son long.
Les doigts de Vincent s’enfouirent dans les cheveux d’Henry, se crispèrent, puis le repoussèrent.
— Pas comme ça. Je veux que tu viennes dans ma bouche en même temps.
Henry le retira avec réticence, non sans donner un dernier coup de langue sur sa fente.
Il s’assura d’effleurer le sexe de Vincent avec beaucoup plus d’insistance que nécessaire tandis qu’il déboutonnait le pantalon de ce dernier. Le caleçon suivit peu après et Henry s’agenouilla pour le prendre en bouche. Son essence et le poids de ce sexe sur sa langue envoyèrent une ruée de sang droit vers son propre sexe si bien qu’il émit un grognement en avalant son amant de tout son long.
Les doigts de Vincent s’enfouirent dans les cheveux d’Henry, se crispèrent, puis le repoussèrent.
— Pas comme ça. Je veux que tu viennes dans ma bouche en même temps.
Henry le retira avec réticence, non sans donner un dernier coup de langue sur sa fente.
— J’ai échoué, annonça-t-il avant d’ouvrir les yeux.
Il était assis à la table de séance dans le salon à l’étage de leur petite boutique. Pour les protéger des réverbères au gaz qui illuminaient les rues de Baltimore au-dehors, les rideaux avaient été tirés, les plongeant dans une obscurité quasi-totale. Malgré tout, il sentait la présence des vivants dans la pièce avec lui. Elizabeth Devereaux, sa collègue médium, lui serrait la main droite. Jocelyne Strauss, dix-sept ans, génie des mathématiques et de la mécanique, était assise en face de lui. Et Henry Strauss, inventeur et amant de Vincent, agrippait fermement sa main gauche.
— Tu n’as pas échoué, répondit ce dernier. Il a simplement décidé de ne pas répondre.
— Nous pourrions réessayer, suggéra Lizzie, d’une voix qui manquait d’enthousiasme envers sa propre idée.
— Non.
Une lassitude plus spirituelle que physique pesait sur les os de Vincent.
— Il ne nous répondra pas. Ni l’un ni l’autre.
— Lâches, rétorqua Henry fermement. Jo, pourrais-tu rouvrir les rideaux ?
Il était assis à la table de séance dans le salon à l’étage de leur petite boutique. Pour les protéger des réverbères au gaz qui illuminaient les rues de Baltimore au-dehors, les rideaux avaient été tirés, les plongeant dans une obscurité quasi-totale. Malgré tout, il sentait la présence des vivants dans la pièce avec lui. Elizabeth Devereaux, sa collègue médium, lui serrait la main droite. Jocelyne Strauss, dix-sept ans, génie des mathématiques et de la mécanique, était assise en face de lui. Et Henry Strauss, inventeur et amant de Vincent, agrippait fermement sa main gauche.
— Tu n’as pas échoué, répondit ce dernier. Il a simplement décidé de ne pas répondre.
— Nous pourrions réessayer, suggéra Lizzie, d’une voix qui manquait d’enthousiasme envers sa propre idée.
— Non.
Une lassitude plus spirituelle que physique pesait sur les os de Vincent.
— Il ne nous répondra pas. Ni l’un ni l’autre.
— Lâches, rétorqua Henry fermement. Jo, pourrais-tu rouvrir les rideaux ?
— Ce qu’Henry essaie de dire, c’est que Monsieur Dunne aurait dû mieux s’occuper de vous.
Elle pinça les lèvres de mécontentement.
— Il ne semble pas avoir été quelqu’un de bien.
— Il l’était, pourtant. Ou du moins le pensions-nous. C’est ce qui rend tout cela si difficile.
Vincent fixa ses mains aveuglément.
— S’il nous avait battus, ou montré quelque cruauté à l’égard d’autrui, j’aurais sans doute moins de mal à accepter tout ceci. Mais il n’a jamais croisé le moindre mendiant sans lui donner l’aumône et une parole de réconfort. Il n’a jamais eu un mot blessant envers Lizzie ou moi, durant toutes ces années que nous avons passées avec lui.
Il avala le reste de son cachou.
— Tout ça ne colle pas.
— Dans son journal, Ortensi prétend qu’Arabelle les a trahis d’une manière ou d’une autre, rappela Henry. En les empêchant de créer le paradis, quoi que cela signifie.
Elle pinça les lèvres de mécontentement.
— Il ne semble pas avoir été quelqu’un de bien.
— Il l’était, pourtant. Ou du moins le pensions-nous. C’est ce qui rend tout cela si difficile.
Vincent fixa ses mains aveuglément.
— S’il nous avait battus, ou montré quelque cruauté à l’égard d’autrui, j’aurais sans doute moins de mal à accepter tout ceci. Mais il n’a jamais croisé le moindre mendiant sans lui donner l’aumône et une parole de réconfort. Il n’a jamais eu un mot blessant envers Lizzie ou moi, durant toutes ces années que nous avons passées avec lui.
Il avala le reste de son cachou.
— Tout ça ne colle pas.
— Dans son journal, Ortensi prétend qu’Arabelle les a trahis d’une manière ou d’une autre, rappela Henry. En les empêchant de créer le paradis, quoi que cela signifie.
Le moment était venu d’inviter le fantôme en leur sein.
— William Everett, énonça-t-il d’une voix forte tout en tournant la manivelle. Je vous demande de vous joindre à nous.
Il sembla ne rien se produire et aucun des médiums n’indiqua avoir ressenti quoi que ce soit. Le bras d’Henry commençait déjà à fatiguer ; il espéra que l’esprit répondrait à leur offre rapidement.
— Je convoque l’esprit de William Everett ! De votre vivant, vous faisiez la leçon à vos élèves dans cette même salle. En tant que professeur, vous répondiez aux questions de vos enfants. Il est maintenant temps que vous répondiez aux nôtres.
Rien. Le silence n’était rompu que par les claquements intermittents de l’électricité.
Puis…
— Il arrive, déclara Vincent.
— William Everett, énonça-t-il d’une voix forte tout en tournant la manivelle. Je vous demande de vous joindre à nous.
Il sembla ne rien se produire et aucun des médiums n’indiqua avoir ressenti quoi que ce soit. Le bras d’Henry commençait déjà à fatiguer ; il espéra que l’esprit répondrait à leur offre rapidement.
— Je convoque l’esprit de William Everett ! De votre vivant, vous faisiez la leçon à vos élèves dans cette même salle. En tant que professeur, vous répondiez aux questions de vos enfants. Il est maintenant temps que vous répondiez aux nôtres.
Rien. Le silence n’était rompu que par les claquements intermittents de l’électricité.
Puis…
— Il arrive, déclara Vincent.
— Une puissance démoniaque, si c’est le cas, souligna Thorpe. Mais que veut-elle ?
— Se nourrir.
Vincent regarda la porte comme s’il pouvait voir le démon qui se tenait de l’autre côté.
— Vous avez entendu ce que ça disait. Ça voulait mettre un autre membre de son espèce dans mon corps.
Henry pâlit.
— Se nourrir.
Vincent regarda la porte comme s’il pouvait voir le démon qui se tenait de l’autre côté.
— Vous avez entendu ce que ça disait. Ça voulait mettre un autre membre de son espèce dans mon corps.
Henry pâlit.
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