Dépourvu de table de matières ou de présentation éditeur, ce livre me plaît cependant beaucoup. J'aime tout dans ce livre : les images à l'ancienne, l'écriture cursive, les adaptations claires et concises des contes.
Après s'être débarrassés du loup les trois petits cochons « vécurent heureux dans la maison de Plouf ». On enchaîne avec « La petite Poucette » qui se fera bien des amis et qui finira par épouser un lutin avec des ailes. « Le vilain petit canard » devint, « sans en tirer vanité » un superbe cygne choyé par les enfants. Dans « Ali Baba et les 40 voleurs » c'est une femme bienveillante qui sauvera la vie du chef des voleurs et qui sera remerciée par une partie du trésor de la caverne. « Le petit Chaperon Rouge » est trop mignonne quand elle promet « de ne plus jamais désobéir à sa maman ». « Cendrillon » précède « La petite sirène » qui, elle, « mourut de n'avoir pas été aimée ». C'est de loin, le conte le plus triste du recueil. Les deux derniers contes sont eux aussi des adaptations réussies : « Le loup, la chèvre et les sept biquets » et « La Belle au bois dormant ».
Un livre trouvé dans une brocante que je conserve précieusement, car sa « magie » a opéré tour à tour sur mes trois enfants.
Commenter  J’apprécie         690
Avec d'infinies précautions, ils installèrent la princesse dans son lit.
Afin que dans cent ans, Aurore ne se réveillât pas dépourvue de tout, la bonne fée décida de plonger tout le palais dans un profond sommeil.
(extrait de « La Belle au bois dormant », p. 112)