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Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (Autre)Emile de La Bédollière (Traducteur)
EAN : 9782290137222
96 pages
J'ai lu (08/11/2017)
3.7/5   22 notes
Résumé :
Pour Noël, Marie a reçu un bonhomme casse-noisette. Ravie, la petite fille allonge le pantin de bois dans un lit de poupée, puis s'endort, entourée de ses cadeaux. Mais au douzième coup de minuit, les jouets prennent vie, et une terrible bataille s'engage ! Casse-Noisette doit affronter le roi des souris pour porter secours à une princesse victime d'une terrible malédiction. La petite Marie se retrouve entraînée dans une aventure fantastique et périlleuse...
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Marie reçoit pour Noël un beau Casse-Noisette. Or celui-ci s'anime pendant la nuit. En effet, une guerre est en cours contre le roi des souris...

J'ai lu ce conte pour mieux connaître l'histoire car je suis allée voir le ballet. Je l'avais déjà vu à la télé mais je voulais les détails. Or si ce conte est bien la version originale, le ballet a été adaptée de la version de Dumas, elle-même inspirée de celle d'Hoffmann mais pourtant avec de notables différences (l'héroïne par exemple s'appelle Clara).

Le conte d'Hoffmann est lui aussi enchanteur notamment la description du pays des sucreries même si cela n'arrive que vers la fin.

L'intrigue nous transporte dans un univers où les jouets prennent vie la nuit et se font la guerre. Notre petite Marie va voir ces choses et Hoffmann peut alors introduire son thème, le passage de l'enfance à l'adolescence avec le premier émoi amoureux.

Aussi le conteur nous manipule bien car à la fin on ne peut dire si tout cela est dans la tête de Marie ou si c'est réel. Mais peut-être est-ce juste une façon de nous montrer que certains gardent leur âme d'enfant et la magie de la vie même quand ils grandissent.

Bref un joli conte et surtout un ballet magnifique sublimé par la somptueuse musique de Tchaïkovski !
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Je me souviens de la toute première fois où j'ai entendu parlé de ce conte. C'était dans le dessin animé Barbie et le casse noisette. J'avais beaucoup apprécié l'animation et l'histoire enchantée. C'était donc une évidence lorsque j'ai aperçu cette petite bd en section jeunesse.
Les dessins sont très colorés et bien faits. Les bulles de dialogues sont innovantes, on dirait de la fumée.

Quant à l'histoire.... et bien je dirais qu'elle démarre bien mais par la suite elle est redondante. J'avoue que l'imagination débordante de Marie m'a déroutée. J'ai pris cet amour pour casse noisette et ces aventures avec les souris comme étant de la pire folie, et ça m'a mise mal à l'aise. C'est sûrement dû à l'âge et au recul que l'on prends avec le temps. Quoiqu'il en soit j'ai trouvé ça trop rocambolesque et étrange. Je ne pense pas que ce soit cette bd qui pose ''souci'', à mon avis c'est seulement le conte auquel je n'accroche pas....
Ceci dit, j'avais adoré l'adaptation cinématographique, alors c'est peut-être l'autrice qui rend l'oeuvre vraiment enfantine....?

Peu importe. J'ai tout de même apprécié la sincérité de la petite Marie, sa douceur, sa droiture ainsi que sa fidélité.
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Avant d'être un merveilleux ballet signé Tchaïkovsky créé en 1892, Casse-Noisette et le roi des souris est un conte publié en 1816 que l'on doit à un auteur romantique allemand, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann mort en 1822, mort dans le dénuement le plus total.

Popularisé par Alexandre Dumas, c'est LE conte de Noël par excellence et un grand classique pas forcément si facile d'accès pour les plus jeunes. Aussi, je trouve que l'adaptation par Natalie Andrewson en bande dessinée est une très bonne idée.

L'autrice et illustratrice américaine revisite ici l'histoire originale d'Hoffmann avec ses princesses malfaisantes et ses folles aventures féériques. Ce récit à la fois fantastique et onirique, fait la part belle à l'amour, aux rêves et au monde de l'enfance.

Le graphique nous propose sans cesse des allers et retours entre l'imaginaire et le réel, les rêves et le quotidien, et respecte vraiment bien le récit originel.

Je trouve les graphismes bien adaptés aux enfants et le parti-pris de l'autrice très moderne est bien vu d'autant qu'il ne dénature pas l'oeuvre d'Hoffmann.

Il y a du rythme, des chapitres pas trop longs qui donnent sans cesse l'envie d'aller plus loin, le langage est celui d'aujourd'hui, à la portée des enfants, tout en étant soutenu.

J'ai bien aimé aussi les couleurs chaudes choisies par Natalie Andrewson et j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie de Marie, du Casse-noisette et du parrain Drosselmeyer.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Etant une grande fan de Noël, je tenais vraiment à lire ce classique. Il est très court et heureusement car j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à vraiment l'apprécier et ce fut pas le cas. Je suis tout de même contente de l'avoir lu et d'avoir, maintenant, les références concernant Casse-Noisette.
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L'américaine Natalie Andrewson revisite le conte de Hoffmann, Casse-noisette, dans une bd au dessin dynamique et plein de couleurs.
Découpée en chapitres, l'histoire offre une lecture séquencée qui permet de bien comprendre les différentes imbrications de l'intrigue. En effet, on voit plusieurs fois le parrain des enfants raconter les aventures de Casse-Noisette mais la fluidité n'en est pas altérée.
Une lecture partagée avec ma fille de 11 ans qui a autant apprécié que moi de se replonger dans cette ambiance de Noël.
Lien : http://boumabib.fr
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il la précéda, et Marie le suivit jusqu'à ce qu'ils fussent arrivés devant l'armoire aux habits de la chambre du rez-de-chaussée ; là, ils s'arrêtèrent. Marie fut étonnée de voir ouverts les battants de cette armoire, ordinairement toujours fermée. Elle aperçut en premier la pelisse de voyage de son père, faite en peau de renard, et qui était accrochée sur le devant. Casse-Noisette se servit du bord de l'armoire et des ornements comme d'escaliers pour atteindre un gros gland qui, fixé à une forte ganse, tombait le long du dos de cette pelisse. Aussitôt qu'il eut fortement tiré cette ganse, un charmant escalier de bois de cèdre descendit d'une des manches de la pelisse. - Montez, s'il vous plaît, belle demoiselle, s'écrit Casse-Noisette. Marie monta ; mais à peine avait-elle atteint le haut de la manche et avait-elle dépassé le collet, qu'une lumière éclatante vint éblouir ses yeux et qu'elle se trouva tout d'un coup dans des prairies embaumées de mille délicieux parfums, d'où s'élançaient en gerbes de lumière des millions d'étincelles avec l'éclat des diamants. - Nous sommes sur la prairie de Candie, dit Casse-Noisette, mais nous allons bientôt passer cette porte. Et alors Marie, en levant la tête, aperçut la belle porte qui s'élevait sur la prairie, à quelques pas devant elle. Elle semblait faite de marbres nuancés de blanc, de brun et de rose. Mais Marie vit, en s'approchant, que tout cet édifice était composé de dragées et de raisins de Corinthe cuits ensemble, et Casse-Noisette lui apprit que par cela même cette porte qu'ils passaient alors était appelée porte de Dragées-Raisins-Secs. Les gens du peuple l'appellent fort mal à propos porte de la Nourriture des étudiants. Sur une galerie en saillie sur cette porte, et qui paraissait faite de sucre d'orge, six petits singes couverts de pourpoints rouges exécutaient la plus belle musique de janissaires que l'on pût entendre : de sorte que Marie s'aperçut à peine qu'elle s'avançait toujours plus loin sur des dalles de marbre de toutes couleurs, qui n'étaient autre chose que des tablettes de chocolat bien travaillées. Bientôt elle fut enveloppée des plus douces odeurs, qui se répandaient d'un arbre étrange qui s'élançait de deux côtés différents. Dans son feuillage sombre on voyait étinceler, avec tant d'éclat que l'on pouvait tout d'abord les apercevoir, comme des fruits d'or et d'argent suspendus aux branches de mille couleurs, et le tronc et les rameaux étaient ornés de tresses et de bouquets de fleurs, comme le seraient de nouveaux mariés et leurs joyeux convives un jour de noces. Et quand les parfums des oranges couraient comme zéphyrs volent, entendait bruire les rameaux et les feuilles, et le grincement du clinquant qui s'agitait résonnait comme une musique joyeuse aux accords de laquelle dansaient les petites lumières brillantes.


- Ah ! comme tout est beau ici ! s'écria Marie, heureuse et enchantée.

- Nous sommes dans la forêt de Noël, bonne demoiselle, dit Casse-Noisette.
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