Dans ce tome des "Carnets de l'apothicaire" le personnage de Mao Mao a bien évolué.
Non seulement elle doit sauver la princesse Lifa victime d'empoisonnement mais la princesse Lishu est aussi une cible.
En tant que goûteuse Mao Mao décèle du poison de fugu.
Son rôle est de guérir les pauvres victimes.
Toutefois Mao Mao fait preuve aussi de créativité avec des chaufferettes sous les kimonos pour préserver du froid les dames de compagnie . Mais la reconnaissance n'est pas une qualité chez les jeunes filles jalouses.
Si le fond est toujours aussi intriguant, j'ai eu des difficultés à distinguer toutes ces jeunes filles si belles. Il m'a fallu un certain temps pour m'habituer aux différentes silhouettes aux parures magnifiques.
Ce tome qui détient un secret de Mao Mao laisse le lecteur en attente car ni le ou les coupables ni les mobiles sont ici dévoilés.
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J'ai à nouveau passé un très bon moment avec Les Carnets de l'Apothicaire.
Mao Mao, l'héroïne, se montre toujours aussi méfiante, mais petit à petit elle se fait sa place dans l'univers complexe et dangereux de la cour intérieure (le quartier des femmes du palais impérial) où ses talents d'apothicaire sont de plus en plus reconnus.
J'aime beaucoup les touches d'humour qui ponctuent le récit ainsi que les dessins de Nekokurage, en particulier les costumes des femmes si élégants et riches en détails : c'est dommage qu'il n'y ait pas les couleurs...
Je vais d'ailleurs enchaîner sans attendre avec le troisième tome...
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J'avais adoré le premier tome de cette série, à la fois au niveau des illustrations mais également de l'intrigue, qui me plaisait beaucoup.
Dans ce second tome, nous retrouvons Mao Mao, devenue dame de compagnie et surtout goûteuse d'une des concubines de l'empereur. Elle est chargée de soigner une des concubines qui a été empoisonnée, Lifa. Mao Mao va devoir faire preuve d'ingéniosité et redoubler de vigilance, dans ce lieu où les faux-semblants règnent...
Si ce second tome met en avant la personnalité (qu'on avait simplement aperçue dans le premier volume) et l'intelligence de Mao Mao, permet aux lecteur•rices d'apprécier plus ce personnage, l'histoire n'est pas autant à la hauteur. Je l'ai trouvée moins intéressante et j'ai également moins apprécié les illustrations, bien qu'elles restent très belles.
J'avais été conquise par le premier tome et j'ai trouvé celui-ci beaucoup moins intéressant, malgré l'évolution de Mao Mao et ce que nous apprenons de son passé. C'était néanmoins une chouette lecture et j'ai hâte de poursuivre cette saga auprès de cette apothicaire décidément très douée !
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Les compétences de Mao Mao en tant qu'apothicaire ne sont pas passées inaperçues dans la cité impériale et la jeune fille vit désormais dans le pavillon de de Jade en tant que dame de compagnie de la concubine Gyokuyo, mais également en tant que goûteuse. Elle est convoquée un jour par l'empereur lui-même : celui-ci souhaite que Mao Mao guérisse Lifa, la concubine dont le bébé est mort. Mao Mao part donc au pavillon de Cristal.
Toujours aussi addictif, ce deuxième tome des "Carnets de l'apothicaire" nous permet d'en apprendre un peu plus sur le monde des concubines et des dames de compagnie. C'est notamment à l'occasion d'un grand buffet organisé dans les jardins du palais que nous découvrons les codes qui régissent les relations entre les concubines, mais aussi entre les fonctionnaires et les soldats de l'empereur.
Les intrigues de la Cour suivent leur cours et Mao Mao se révèle être un petit bout de femme qui a du répondant et qui ne se laisse pas faire par les autres dames de compagnie ou encore l'affolant Jinshi. Si l'humour ne fait pas défaut, on découvre également combien il est dangereux d'être une femme à cette époque et en ces lieux.
Les dessins sont toujours aussi beaux, mettant en valeur la beauté des concubines avec des tenues et costumes magnifiques.
Cette série est un vrai régal.
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Quel plaisir de suivre Mao Mao et ses péripéties! Ses talents d'apothicaire et de résistance aux poisons étant connus, l'empereur en personne lui demande d'aller soigner Lifa, concubine empoisonnée dans le premier temps et ayant perdu son enfant. A cela suit une réception, au cours de laquelle quatre concubines se réunissent, accompagnées, bien entendu, de leurs dames de compagnie. de quoi dégager une certaine tension...
La jeune fille, avec son intelligence et son aplomb, doit louvoyer dans les arcanes politiques de la cour intérieure, déceler les mystères et s'intégrer, qu'elle le veuille ou non, à ce nid de serpent.
Les dessins sont toujours aussi bons, à commencer par celui de la jaquette. L'humour est palpable dans certaines planches. J'apprécie d'autant plus les petites surprises qui nous attendent à la fin ou sur la couverture elle-même.
Une série à recommander vivement.
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Grâce à ses talents, Mao Mao passe d'un palais à un autre en suivant les Premières Concubines, faisant œuvre de son savoir-faire pour déjouer les tentatives d'assassinat, mais aussi pour observer la vie sociale complexe qui régit le grand Harem Impérial.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un deuxième tome tout aussi agréable et plaisant que le précédent, développant encore un peu plus l'univers! On en redemande!
Lire la critique sur le site : MangaNews
Mao Mao : Je me dessine des taches de rousseur tous les jours avec de l'argile sèche. Vous m'avez toujours vu maquillée ! C'est un art qui ne sert pas qu'à embellir les femmes.
Jinshi : Pourquoi faire une chose pareille ?
Mao Mao : C'est simple. Pour que personne ne soit tenté de m'attirer dans une ruelle sombre ! Dans le quartier des plaisirs, on croise des hommes prêts à tout pour quelques instants avec une femme. Certains n'ont pas d'argent et peuvent se montrer violents et nombreux sont ceux qui souffraient de maladies vénériennes. Quand on est petite, laide et maigrichonne, on a moins de risques d'être prise pour cible.
Dans le quartier des plaisirs, on croise des hommes prêts à tout pour quelques instants avec une femme... Certains n'ont pas d'argent et peuvent se montrer violents... Et nombreux sont ceux qui souffrent de maladie vénériennes... Quand on est petite, laide et maigrichonne... On a moins de risques d'être prise pour cible.
Il y a des centaines de fleurs différentes dans le monde, il ne nous appartient pas de décider qui des pivoines ou des iris sont les plus belles !
- Je ne vois pas quelle femme se réjouirait... qu'on la couvre du poison qui a tué son enfant !
Dans ce pays*…
Il est interdit de kidnapper des gens pour les vendre…
En revanche, des parents ont le droit de vendre leurs enfants s’ils n’ont pas les moyens de tous les nourrir.
(Chine impériale*)
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