Dans "
Papi chocolat", il y a des choses qui se sentent, qui se gouttent et se savourent avec délectation.
Rien à voir avc ces cochonneries industrielles, pourrait pester le papi.
Le bon chocolat, il demande du savoir faire et de la passion, certainement.
C'était une habitude familiale, un rendez-vous gourmandise en allant chez papi et mamie.
Dommage qu'avec la retraite du papi usé, cela signe l'arrêt de mort des cacaos de qualité.
Salomé, leur petite-fille, s'accroche et tente le tout pour le tout, comme savent le faire les enfants qui font du caprice.
Fais moi du chocolat, papi ou je mange n'importe quoi!
Mais c'est pour sa bonne cause, tout ça, jeunes lecteurs, ne froncez pas les sourcils.
Didier Jean et Zad disent bien plus de choses qu'il n'y parait avec cette histoire. Il n'est pas que question de gourmandise, on parle de transmission aussi.
Ces fameuses recettes de qualité qui feront encore rêver les prochaines générations, cela s'apprend.
C'est la double question du savoir qui se perd au sens large et au figuré.
L'hustoire de chocolats, de truffes et de moka de Salomé résonnent comme des madeleines de
Proust que la gamine n'a pas envie de perdre avec les pieds allongés sous la table du papi, qui considèreen a bien assez fait avec sa vie.
L'enjeu du duel est adorable et louable, il semblerait que cela soit la petite-fille qui laisse une leçon à l'ancien.