La disponibilité demande l'attention. Mais qui s'ouvre à, autrui peut aussi beaucoup recevoir de ses qualités, être touché par sa complicité, être surpris par ses confidences, être ému par son affection, apprécier sa riche intériorité, s'enrichir de son sourire, se laisser gagner par son gout du bonheur....
Hyper-sollicités, stressés, nous perdons patience et notre capacité à apprécier les petits cotes agréables de la vie. Et si nous appuyons sur la touche pause, le temps de reprendre notre souffle et de retrouver notre calme intérieur ?
Il peut être facile de vivre l'instant présent. Et, pourtant, combien de fois nous arrive-t-il d'être physiquement là alors que notre esprit s'échappe ailleurs ?
C'est ce qui se produit la plupart du temps : nous sommes trop éparpillés, trop surchargés, pour prendre conscience du moment présent.
C'est pourquoi reprendre contact avec son corps et de se réapproprier ses sensations physiques est une manière possible de s'encrer dans l'instant présent.
Il nous arrive à tous d'avoir une certaine nostalgie du passé. Pour certains, cette nostalgie s'exprime dans les souvenirs d'une enfance heureuse, pour d'autres, dans ceux d'une époque révolue. Pourquoi ? Parce que la mémoire a, en effet, tendance, comme le dit Flora, à oublier ce qui ne lui plait pas. Résultat : des souvenirs tronques, embellis et trompeurs, qui nous confortent dans l'idée que - c'était mieux avant -
Socrate, philosophe de l'Antiquité, disait déjà : - Notre jeunesse aime le luxe ; elle est mal élevée ; elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens... Ils ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans la pièce. Ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. -
Cette citation a plus de 2400 ans et on dirait presque quelle a été dite hier par nos grands-parents...