Otomen, tome 7

On avait espéré une amélioration sur les bons gros vieux clichés de genre et de sexe. Et là, Aya Kanno met à nouveau les deux gros sabots dans le plat. Impossible de ne pas être exaspéré par ces répétitions que les femmes savent toutes cuisiner, faire le ménage, coudre, s'intéresser à la mode... le monde de la superficialité est celui des nanas. Bien entendu, n'oublions pas les hommes viriles, ceux qui aiment la violence, l'agressivité, le mépris et avoir une femme soumise à leur botte. Quand est-ce que l'on va sortir de cela? D'accord se moquer de la discrimination est le fond de commerce, mais on avait laissé un peu ça de côté depuis quelques tomes. Donc c'est assez lourd.

Heureusement qu'Asako vit de nombreuses aventures. le voilà a remplacé un chanteur qui veut abandonner. Grâce à sa gentillesse, il réconcilie deux frangins qui lancent du rock romantique. C'est aussi très exagéré et encore plus improbable que d'habitude. le totalement déconnecté monte d'un niveau avec l'échange avec un fantôme. le héros lui parle et hop elle monte au paradis. Et gros suspens qui s'étend depuis trop longtemps. Ryô veut-elle devenir la petite copine d'Asako et pas juste une bonne copine? Comme elle va déménager, est-ce que la donne change? L'enthousiasme n'est pas au rendez-vous car c'est un peu mou et répétitif. Faut-il continuer à lui donner une chance?
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C'est une série drôle, rythmée et mignonne. C'est innovant d'avoir ce genre de manga en plus.
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