Bon ben je suis très content d'avoir terminé cette lecture car elle me sort totalement de mes types fétiches. La contemporaine ne me pose aucun problème car parfois, on tombe sur de jolies petites histoires qui a le don de vous mettre du baume au coeur tandis que de l'autre côté, on se rend compte qu'à part perdre du temps… Ici, nous sommes entre les deux même si je me suis montré bon prince en terme de notes. Si je m'étais autorisé un second roman en parallèle de celui-ci et qu'il se serait montré pénible, peut-être que celui que je vais détailler à travers cette chronique aurait été perçu comme salvateur. En tout cas, certains éléments ont su me chiffonner à travers cette histoire et c'est pour cette raison que je passe de suite à la rédaction de mes fameuses listes.
Points négatifs :
• Trop de répétitions pour moi.
• L'élément perturbateur annoncé dans le résumé et qui survient vraiment très tard : l'internat de Sôko. Avec ce changement de décor pour cette jeune demoiselle, on pourrait s'attendre à un petit changement de rythme bienfaiteur. Hélas, il n'en est rien.
• Quelques longueurs.
Points positifs :
• La taille aléatoire des chapitres.
• Etant un grand amoureux de la littérature japonaise, j'ai su trouver mon compte avec ce roman même si je m'attendais à mieux.
• La poésie, la légèreté qui sont omniprésentes dans ce roman.
• J'ai beaucoup aimé avoir les points de vue de la mère et de sa fille à chaque moment clef de leur existence.
Enfin, et je ne sais toujours pas dans quelle catégorie dois-je ranger le point que je vais détailler derrière mais cette lecture aura combler sa petite mission : celle de me faire réfléchir. Tout en parcourant le contenu de ce roman, je me suis dis que jamais je n'aurais fait comme Yoko. Certes, pour les premières années, oui car l'enfant est encore trop jeune pour comprendre certaines réalités mais plus tard… Yoko est admirable de patience et surtout, on se fait petit face à l'amour qu'elle porte au père de son enfant. Quant à Sôko, là aussi, on peut se mettre facilement à la place de cette petite demoiselle. Voir sa mère s'empêcher de vivre à cause de quelques belles paroles, entraînant son enfant dans sa spirale infernale…
Par la suite, Yoko peut nous paraître cruelle lorsque sa fille, adolescente, décide de faire un internat afin d'entrer pleinement dans la « réalité ». Normal pour une enfant de cet âge de rencontrer la vie alors que sa mère a fait le maximum pour la préserver auprès d'elle.
Fort heureusement, l'une d'entre elles obtient la conclusion tant espérée. Bien sûr, je ne dirais pas de quoi il s'agit pour ne pas vous gâcher l'effet mais à sa lecture, je suis en demi-teinte.
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