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Ae-young Choe (Traducteur)Jean Bellemin-Noël (Traducteur)
EAN : 9782491290092
326 pages
Matin calme (04/02/2021)
2.94/5   40 notes
Résumé :
Profiler VS Serial killer aux pays des chamanes

Alléchant et haletant !
Nuits blanches garanties !
Rebondissements, fausses-pistes et twists !

Le Livre
KIM Seong-ho est un profileur réputé de Séoul chargé d'une enquête sur un cyber-harcèlement. Très vite, les suspects se retournent contre lui, piratent ses comptes et exposent publiquement sa vie.
Pour le sortir de ce piège, son chef lui confie une nouvelle en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Le titre et le résumé me plaisaient , mais je ressors un déçue par ce roman qui ne tient pas toutes ses promesses.
Pourquoi l'appeler « L'île des chamanes » alors que de chamanisme, il ne sera pas vraiment question ?
Trois femmes ont disparu d'une petite île coréenne, Sambo, et l'une d'elle était chamane mais on n'en aura pas beaucoup plus sur le chamanisme.
Le profileur qui va mener cette enquête a d'autres soucis en tête, puisqu'il vient d'être victime de piratage de ses comptes informatiques et qu'il a de plus quelques ennuis de santé.
J'ai mis du temps à entrer dans l'histoire, qui est lente et pas très trépidante.
On suit le profileur et un conservateur de musée dans leurs rencontres avec la population locale et d'éventuels suspects, mais l'ensemble manque de vivacité, c'est mou et ça manque de suspense.
Au final, on découvre ce qui est arrivé à ces femmes et on apprend qui a piraté le compte du profileur mais à ce moment-là, déjà, je me m'en souciais plus beaucoup, la léthargie qui règne tout au long du roman m'avait contaminée.
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"Alléchant et haletant ! Nuits blanches garanties ! Rebondissements, fausses-pistes et twists ! Voici un polar qui, à mesure qu'on le lit, devient de plus en plus addictif ! Un thriller au pays des chamanes !".

Tous ces qualificatifs se trouvaient indiqués dans les résumés du livre (Amazon, Babelio) et le côté thriller au pays des chamanes vient de chez l'éditeur, Matin Calme.

Je cherche encore le côté thriller, le côté addictif, haletant et alléchant.

Pour ma part, je me suis ennuyée dans cette lecture, tellement ennuyée qu'à un moment donné, mes yeux se sont fermés au-dessus du livre, je l'ai posé et s'est ensuivi une méga sieste de 2h ! Pour les nuits blanches, il faudra me trouver autre chose.

Au moins, cette sieste, qui a été réparatrice, apportera une étoile de plus à ce thriller qui n'en était pas un, tant il était lent, mou et ne deviendra jamais trépidant.

M'attendant à être dépaysée sur une île où l'on pratique le chamanisme, j'ai été plus que déçue puisque du chamanisme, il en sera peu question. Certes, l'une des femmes disparues sur l'île de Sambo était chamane, mais à la fin de cette lecture, je ne suis pas plus avancée sur le sujet, hormis quelques petits détails.

Peu de détails sur les décors, peu de descriptions, que ce soit durant la première enquête à Séoul ou sur l'île de Sambo. Pour une fois, je n'ai pas décollé de mon canapé et mon immersion dans un autre pays a été loupée sur toute la ligne.

Les personnages ne m'ont pas plus emballés que ça, je les ai trouvé fades, sans relief, sans vie, bref, je n'irai pas boire un verre avec eux et je n'ai pas été mécontente de les quitter. Lorsque je les suivais dans l'enquête, ils ne me semblaient pas réels, vivants…

Même leurs actions, leurs dialogues, manquaient de convictions, n'avaient pas de peps, étaient plats, sans vie.

Le problème est venu aussi des noms coréens, pas toujours facile à retenir (là, je suis fautive, enfin, ma mémoire). de plus, j'oublie constamment qu'ils mettent le nom de famille avant le prénom et j'avoue avoir fait une sacrée soupe avec les personnages. La faute m'incombe sur ce point de vue là.

Si le manque de rythme était déjà un problème, un autre est venu se greffer : la narration au présent, que je n'ai jamais aimée et que je trouve plus casse-gueule que celle faite au passé (sauf rares exceptions).

Avec un récit au présent, il faut soigner la narration et dans ce cas-ci, j'ai trouvé qu'elle manquait de style, qu'elle était plate, donnant au récit un air brouillon, comme s'il avait été écrit par une autrice non confirmée ou faisait partie d'un premier jet, avant correction et polissage de la narration.

C'est bien simple, les phrases semblaient manquer de naturel. Rien de ce que je lisais ne me plaisait, à tel point que j'ai sauté des pages entières.

Lorsque je lis un roman policier, j'apprécie aussi la finesse dans les éléments ou indices que nous donnent les auteurs/autrices. Ici, l'autrice y est allée à la pelleteuse dans les indices.

C'était tellement énorme que j'ai compris avant notre profileur où étaient cachés les corps, qui était le coupable, qui se vengeait ainsi et pourquoi… Même pas drôle !

Ok, il restait un truc que je n'avais pas vu venir, puisque bien caché par l'autrice, mais cela fait peu, limite un biscuit à bouffer une fois que l'on a tout déduit. Il y a plus de suspense dans un épisode de Columbo.

Bref, c'est une rencontre loupée avec le polar de cette autrice sud-coréenne qui promettait bien des choses et qui n'a pas tenu ses promesses électorales.

Un thriller qui porte bien mal son nom, selon moi. La rencontre espérée n'a pas eu lieu avec moi. Tant pis. Ou dommage.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Avant toute chose, un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Matin Calme pour m'avoir fait découvrir ce livre. ♥

Avec son titre et son résumé, « L'île des chamanes » promettait une histoire ancrée dans le folklore... sauf que non. Si l'une des victimes (et pas celle sur laquelle l'enquête se focalise le plus) était chamane, cet aspect n'est qu'à peine évoqué. Oubliez d'emblée vos envies d'ésotérisme, ici, c'est la bonne vieille psychologie rationnelle qui prime. Quant aux traditions, la plus présente, c'est celle de la culture du poireau. Bienvenue dans la cambrousse !

Pendant une majeure partie du livre, je me suis demandé pourquoi il était écrit « thriller » sur la couverture, tant tout là-dedans avait des airs de polar classique. Un flic gentiment limogé au fin-fond du trou du cul du monde suite à une enquête qui dérape, des gens de la campagne tantôt méfiants tantôt admiratifs, des collègues locaux totalement dépassés par une affaire plus grosse qu'eux... contrairement à Seong-ho, le personnage principal, on est en terrain connu.
On se demande aussi pourquoi tout est si long à démarrer, la fameuse enquête sur les disparues de Sambo ne débutant qu'à la page 70... soit presque au quart du livre ! Ne pouvait-on pas commencer l'histoire là, en expliquant brièvement pourquoi notre homme se retrouve à cet endroit ? Patience, patience... Faites confiance à l'autrice, aux éditeurs et au résumé : on ne vous a pas menti sur la marchandise, mais tout l'intérêt de la chose est que vous le découvriez au moment voulu. D'ici là, laissez-vous balader d'un bout à l'autre de cette île désolée, dédaignée par les touristes en ce froid mois de Janvier.

En revanche, pour ce qui est du côté haletant promis sur la couverture, je dois avouer, je cherche encore. le rythme de l'histoire est en effet particulièrement lent : bien que celle-ci se déroule sur à peine une semaine, tout se décante avec une torpeur digne d'un paresseux sous Prozac. Quant aux rebondissements annoncés, là encore, que pouic : l'enquête s'avère très calme et nos policiers pataugent totalement dans la semoule, parcourant l'île en long, en large et en travers pour interroger des témoins, mais c'est tout.
Là, vous allez me dire : « mais on se fait grave chier, alors ? ». Non, parce que l'autrice connaît son métier. D'une part, car l'on continue de suivre par petites touches l'enquête de Yi Ju-yeong, jeune policière assignée à la surveillance du cyberespace et infiniment plus sympathique que son collègue profiler, bien déterminée à découvrir le fin mot de l'histoire laissée en plan maintenant que Seong-ho est occupé ailleurs. Il est d'ailleurs rigolo de voir qu'en dépit de l'âge relativement récent du livre (l'histoire se passe début 2013), certains éléments sont déjà dépassés : à l'heure où je tape ces lignes, les moins de vingt ans ont largement déserté facebook, réseau vieillissant. D'autre part, parce que grâce à de courts passages du côté obscur de la force, on en sait plus que les enquêteurs, en particulier grâce aux indices gros comme des maisons mentionnés dans les dialogues : le cliché du méchant qui papote trop, mais utilisé à bon escient, pour relancer l'intérêt du lecteur au moment opportun. Enfin, il y a Seong-ho lui-même, qui se triture les méninges au sujet de son amnésie. Là encore, les indices sont tellement gros, dès le départ, soulignés par les autres personnages (des fois qu'on aurait pas compris), sans oublier son comportement qui, à l'occasion, en révèle bien plus que tout le sous-texte du monde. le coup classique du policier torturé, quoi. On a l'habitude.

Et en dépit de tout ça, de cet aspect prévisible qui nous fait dire « ha, ça, j'en étais sûr depuis le début », le point fort du livre, c'est qu'on ne devine... pas tout. Comme un os à ronger pour détourner l'attention, nous faire oublier les vraies questions et regarder ailleurs le temps que l'autrice frappe un grand coup. Une chose est sûre : c'est réussi.

Mais alors pourquoi n'ai-je pas accroché plus que ça ? La première raison est directement liée à ce choix narratif. Un peu comme dans « Jonathan Strange & Mr Norrell » où tu te demandes pendant 95% du truc où l'autrice veut en venir avant le fameux moment où tout prend sens, et où seul l'univers original, ultra-développé, porte le récit à bout de bras jusque-là. Sauf que l'île de Sambo et les policiers locaux, eux, restent nébuleux d'un bout à l'autre. Comme Oh Yeong-shik, collègue qui accompagne Seong-ho à peu près partout, mais dont on ne sait pour ainsi dire rien, tel une figure de papier posée là, un nom jeté presque au hasard mais sans vraie consistance. Pareil pour les décors, qu'il s'agisse de l'île ou de Séoul : le manque de descriptions n'aide pas à s'immerger aux côtés des personnages. Peut-être que vous, ça ne vous gênera pas, qui sait... tout dépend de la façon dont vous aimez vos romans noirs.
Le seconde raison vient directement du style narratif, de la « plume » (ou de la traduction, ou un peu des deux...). Narration au présent parsemée de nombreux flash-backs pas toujours bien insérés dedans et nombreuses tournures de phrases bizarres manquant de naturel, rien de tel pour sortir du récit. Alors certes, ce qui compte, c'est le fond, mais la forme a tout de même de l'importance et ici, on a l'impression d'avoir affaire à quelque chose d'encore un peu brut, dépoli, pas non plus un premier jet hein, mais plutôt un entre-deux.
La troisième raison est liée elle au contenu, à la « morale » de l'histoire, si je puis dire. () Au moins le truc a-t-il le mérite de montrer les conséquences et l'impact réel que peut avoir à vie le harcèlement scolaire, mais c'est clairement le genre de bouquin où la présence de trigger warning en début d'ouvrage ne serait pas un luxe. En parlant de TW, n'oublions pas la maltraitance animale, assez présente et clairement plus dure à encaisser que tout le reste.

En bref, si par certains côtés le roman est une franche réussite, sur d'autres, il a de quoi laisser plus dubitatif, laissant un sentiment partagé. Un thriller déguisé en polar atypique, dérangeant à souhait ; une histoire maîtrisée dans le fond mais parfois maladroite sur la forme ; une ambiance sombre tempérée par le rythme lent... Tout dépend de ce que vous venez y chercher. Pour ma part, j'ai préféré « Carnets d'enquête d'un beau gosse nécromant » chez le même éditeur ^^
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Je suis conquise par ce roman coréen (toujours un très bon choix éditorial de la part de Matin Calme, félicitations !).
Kim Jay insuffle un petit quelque chose qui nous rend accro à l'histoire : la trame est originale et le dénouement assez inattendu.
Le cadre est lui aussi atypique puisque nous nous retrouvons sur une petite île (lieu clos donc) en proie à un tueur (en série ?). Une fois le profiler arrivé sur place, il se passe des choses étranges. La tension monte peu à peu, et nous entrevoyons au fil des pages diverses possibilités.

J'ai trouvé très intéressant la façon dont l'auteure a développé ses personnages, qui n'ont pas vraiment des allures de héros. Sous couvert d'un polar, nous y découvrons un véritable roman social. Elle y aborde divers problèmes, notamment le harcèlement scolaire et l'isolement, la solitude des enfants dont les parents trop pauvres doivent travailler non stop. La cruauté des enfants envers les animaux est aussi abordée (décidément ce n'est pas la première fois que je lis ça dans un roman coréen, les pédopsychiatres doivent avoir beaucoup de travail).
J'ai aussi apprécié le petit clin d'oeil au chamanisme qui semble finalement encore assez présent au pays du Matin Calme.

Très bon roman dont je ne peux malheureusement pas dire grand chose afin de ne pas vous dévoiler LE point essentiel !

P.s l'auteure est un véritable rayon de soleil ! J'espère que nous aurons un jour l'occasion de lire en français ses romans se passant dans les années 30.
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Pendant plus des trois-quarts du roman… j'ai ramé… Je n'ai pas accroché du tout. Un mieux à la fin : enfin il y a un peu plus de rythme. Mais honnêtement, je n'ai pas aimé. Et en plus je me suis mélangée avec les personnages. Un conseil : à la fin de l'ouvrage il y a la liste des personnages : ayez-la à portée de main. C'est lent… il y a plein de détails qui ne m'ont pas intéressé. La façon d'écrire ne m'a pas plu. Je n'ai pas aimé les personnages… la liste est longue. Ni le fond, ni la forme… ça fait beaucoup…
Les rituels, les traditions, le chamanisme : j'aime… sauf que les chamanes , c'est dans le titre mais dans le roman… je ne les ai pas rencontrées… Il y en a une :celle qui a disparu… Alors oui il y a un petit rituel pour dire que les traditions sont passées par là…
Les réseaux sociaux sont des lieux de rencontres entre adolescents et c'est là que se fomentent des crimes. Celui d'une jeune fille en particulier dans le cas qui nous intéresse. Au département des recherches sur les comportements criminels, spécialisé dans les enquêtes impliquant des adolescents, il y a le profileur Kim Seong-ho … Mais il va falloir l'écarter de l'enquête, car il se retrouve être la cible de cyberharcèlement et on va l'envoyer sur l'ile de Sambo, théâtre il y a quelques mois de la disparition de trois jeunes femmes. Et pour résoudre ces disparitions, il va faire équipe avec un Professeur, conservateur de musée, qui va en profiter pour rédiger un article sur les rituels chamaniques. Mais il a fallu se farcir plus d'un quart du livre pour arriver sur l'île…

Le profileur a eu un accident alors qu'il était petit et a perdu la mémoire… mais des souvenirs le titillent parfois… Il se souvient de ses camarades de classe / de jeu alors qu'il était enfant … et principalement de scènes atroces de violence envers les plus faibles et les chats.
Je ne vais pas m'étendre davantage sur le personnage et sur l'enquête. En plus le coté thriller laisse à désirer… ce qui sauve un peu l'intérêt du livre : l'enquete de Yi Ju-yeong, une jeune policière
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Bak Min-cheol feuillette rapidement ces quelques page, puis se lance dans une diatribe virulente :
¾ Ah voilà ! C’est bien ce que je craignais ! Selon vous, on devrait mener une nouvelle enquête sur la base d’un autre suspect parmi les utilisateurs du site Hebdo-pop, en prenant en considération qu’on peut exclure le suspect actuel sous prétexte qu’il n’aurait pas les capacités psychologiques pour concevoir puis réaliser un tel crime ? Et vous affirmez ça malgré mes recommandations répétées ? Puisque c’est comme ça, grand merci ! C’est décidé : on passe le suspect au détecteur de mensonges, il n’y a plus qu’à fixer un rendez-vous.
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– D'après ce qu'on raconte, rien qu'en croisant un regard les policiers possèdent une sorte d'intuition qui leur permet de sentir s'il s'agit d'un criminel : c'est vrai ?
– Si cela existait vraiment, on ne pataugerait pas comme ça au milieu de trente-six mille pistes et il n'existerait pas d'« affaires non résolues »...
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¾ L’étude des comportements criminels n’est pas une série aléatoire de déductions arbitraires : elle est étroitement liée à plusieurs sciences, depuis l’analyse comportementale et les statistiques criminelles jusqu’à la confrontation des données de l’identité personnelle avec ce que l’on sait des conduites déviantes.
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¾ J’aurais dû écouter les autres, là, quand ils me disaient que les analyses d’un profileur fondées sur une argumentation négligeant les indices concrets et les vérifications matérielles ne valent pas mieux que les âneries débitées par un chamane. « Exclure Yi Jun-hi de toute inculpation…gna-gna… Au vu des facteurs psychologiques » et patati ! et patata ! Tout ça sans la moindre preuve formelle ! Est-ce que c’est plus sérieux qu’un boniment de vendeur à la sauvette ça ?
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Kim Seng-ho réagit en haussant le ton.
¾ Quelle idée vous a pris, au départ, de solliciter l’aider de la police scientifique ? Puisque a priori vous vous moquez de mon avis, à quoi ça vous a servi ? Vous faites comme si quelqu’un devrait vous servir de répondant ou de couverture alors que vous avez décidé de l’orientation de votre enquête et de la culpabilité de votre suspect. C’est bien ça, hein, je ne me trompe pas ?
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