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La ligne verte tome 1 sur 7

Philippe Rouard (Traducteur)
EAN : 9782277301004
88 pages
J'ai lu (01/11/1998)
4.51/5   229 notes
Résumé :
Quatrième de couverture

Octobre 1932. Pénitencier d'État, Cold Mountain, Louisiane. À l'écart des autres, le bloc E.
Celui des condamnés à mort. L'antichambre de l'enfer. Au bout du long corridor vert, la chaise électrique, Miss Cent Mille Volts au répugnant baiser...

Sa prochaine victime, John Cafey. Un géant. Le meurtrier des petites jumelles Detterick. Surpris devant leurs cadavres ensanglantés. Étrangement absent. Si calme.... >Voir plus
Que lire après La ligne verte, tome 1 : Deux petites filles mortesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai vu il y a longtemps le film, que j'avais adoré d'ailleurs, sans savoir qu'il s 'agissait d'une histoire du king (que j'adore au passage).
Bien des années plus tard, je me plonge dans ce premier épisode et j'en suis ravie. Quelle plume ! Pas d'horreur ni de fantastique (pas encore) mais cette vision du quotidien, cette façon de conter, m'épatent toujours autant.

Canicule 1932. Deux petites filles, les jumelles Detterick dorment sous la veranda pour avoir un peu de fraîcheur. le lendemain matin , les petites filles ont disparu. Des traces de sang guident leur père et leur frère à plusieurs kilomètres. Un géant, John Coffey tient les deux enfants dans ses bras en murmurant je n'ai rien pu faire.

Octobre 1932
Paul Hedgecombe, gardien chez de prison dans le pénitencier d'Etat de Cold Mountain en Louisiane se débat avec une terrible infection urinaire. Il fait chaud encore. Dans le bloc E, celui des condamnés à mort, il voit débarquer Un homme de 2m05, John Coffey, docile et doux comme un agneau.

Il voit aussi arriver une drôle de souris, Mister Jingles, qui va être adoptée par un des codétenus, Edouard Delacroix.

Ce que je retiens et ce qui m'a touchée c'est l'immense humanité des personnages. Il y a bien sûr une brebis galeuse, Percy Wetmore, un gardien qui ne pense qu'à matraquer les prisonniers. Mais les autres restent humains et touchants.

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Mon avis est plutôt tiède concernant cette première partie de "La ligne verte"... Certes, je n'ai pas détesté, mais je suis loin d'avoir adoré quand même.
L'un des points où j'ai eu des difficultés fut le style. C'est vrai qu'il y a parfois des phrases, dans laquelle une concision raffinée et la justesse des termes font merveilles, mais les phrases sont d'autres fois plus banales, de telle façon qu'il y a, en quelque sorte, une dysharmonie dans le style, un déséquilibre dans le style.
L'action est assez lente ; on sent bien que nous avons ici une introduction du texte, certes ; mais, dans l'introduction, l'art est de susciter l'intérêt du lecteur, par quelques passages qui semble conférer un intérêt au texte, justifiant ainsi le fait de lire le texte.
Pourtant, il y a parfois dans cette première partie, des idées ou des passages intéressants. Les deux premières phrases, par exemple, sont assez remarquables, introduisant tout de suite le sujet, la thématique, parfaitement : "Ca s'est passé en 1932, quand le pénitencier de l'Etat se trouvait encore à Cold Mountain. Naturellement, la chaise électrique était là." Mais je fus vite déçu, malgré cette introduction prometteuse…
En fait, je ne vois pas ce qui justifie, dans cette première partie, la réputation de "La ligne verte". Ce n'est pas affreusement mauvais, bon ; il y a même parfois de beaux moments, de beaux passages, mais, toutefois, néanmoins, mon plaisir ne fut pas aussi grand que je l'espérait. Aux beaux passages succèdent des passages moins beaux, dans cette première partie inégale. Il ne me reste plus qu'à espérer que la suite sera plus réussie, car, si ce n'est pas le cas, je risque de passer des heures de lecture assez moyennes, avec un avis plutôt tiède, comme je l'ai dit en début de critique…
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En 1996, un événement sans précédent s'est produit... Stephen King a écrit La ligne verte. Je sais, j'en fais peut-être trop, mais ce livre écrit sous forme de feuilleton est vraiment un monument, et je pèse mes mots.
Ce premier tome est lent, mais l'auteur nous a habitués à prendre le temps d'installer son histoire, la description de chaque protagoniste est particulièrement soignée... encore une fois, rien de surprenant, et on suit avec plaisir Coffey, le violeur et meurtrier des deux fillettes, ainsi qu'Edgecombe, gardien du quartier des condamnés à mort.
Stephen King nous fait voyager du passé au présent avec brio et on n'est absolument pas perdu. J'ai douté très vite de la culpabilité de l'accusé, loin d'être idiot, contrairement aux apparences, doute partagé par Paul, l'un des gardiens de la prison.
Ce premier tome ne souffre d'aucune longueur, l'auteur s'est surpassé et nous offre un récit dont on a hâte de connaître la suite.
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Paul Hedgecombe est gardien de prison. Sous sa responsabilité, plusieurs hommes "finissent leurs peines", mais rien qui le prédisposait à ce qu'il vécut en 1932. C'est à cette époque qu'il rencontra John Caffey. Cette montagne de muscles était la proie des plus faibles. Un tempérament digne d'un agneau alors qu'il avait tué deux petites filles…

Si La Ligne Verte est célèbre c'est autant pour son adaptation filmique que le livre original. Stephen King décide de se remettre à écrire "à l'ancienne". Chaque mois, il doit livrer un chapitre et les lecteurs, comme lui, ne savent rien de la destinée des personnages. Lecteur assidu de Stephen King, j'ai participé à l'opération et j'avais été totalement séduit. 18 ans après, le charme agit encore. Deux Petites Filles Mortes plante le décor du récit. Un univers carcéral en 1932, une chaleur étouffante pour la saison, un gardien-chef (le narrateur) irritable… Vous pensez que l'on va dans les clichés ? Pas tout à fait. Si le méchant est détestable de bêtise, les prisonniers restent humains et les gardiens… des anges. le récit entre présent et passé reste énigmatique, les personnages sont brossés, la veuve courant est présente… Et c'est tout. En moins de 100 pages, Stephen King (et son traducteur Philippe Rouard) donnent envie d'en savoir plus sur cet établissement pénitentiaire qu'est celui de Cold Moutain en Louisiane. l'auteur ne se contente pas d'aligner les mots. Avec des phrases simples, il séduit le lecteur et l'emmène dans ce récit, qui n'a pour l'instant, rien d'effrayant.

Premier tome d'une série de six, Deux Petites Filles Mortes est le morceau le plus lent de la série. King hésite, tâtonne, mais malgré tout, le lecteur est emporté par la magie des mots. Une véritable séduction auteur-lecteur et ce, presque en temps réel !
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Il y a un nouveau pensionnaire au bloc E du pénitencier de Cold Mountain. Un pensionnaire pas comme les autres puisqu'il peut aller où il veut. C'est une souris. Lorsqu'elle mange, elle s'assoie comme si elle prenait le thé. Elle exécute des tours avec son nouveau "maître" Edouard Delacroix, récemment condamné.

Pour ce deuxième tome, Stephen King n'hésite plus, mais il se permet un flash-back étonnant. Comme la canicule ou l'infection urinaire décrites dans le livre, Mister Jingles est le calme avant la tempête. Sous tension, on assiste aux semaines précédant l'arrivée de John Caffey. de tous les évènements qui sont racontés, on retiendra les trois personnages de cet "épisode" : Mister Jingles, une souris qui a trouvé refuge dans la cellule de contention, qui connaît des tours de cirque; Edouard Delacroix, assassin cajun et Percy Wetmore, gardien du bloc E. Entre eux trois va se nouer une tension, à cause de la méchante stupidité du gardien. Celui-ci ne veut qu'une chose : se servir de sa matraque, mais dans le bloc des condamnés, les règles sont autres. L'équipe régulière ne voit pas d'un bon oeil les manigances de Percy Wetmore. ils vont tout faire pour le calmer et l'éloigner des prisonniers. Ceux-ci, en attendant le jugement et la peine de mort ont droit au calme, selon le gardien-chef (narrateur de la Ligne Verte). Edouard Delacroix est un assassin, mais qui semble inoffensif. Malmené par un Percy Wetmore qui trouve un défouloir, le prisonnier cherchera réconfort auprès d'une souris ! Celle-ci, prénommée Mister Jingles, échappe aussi à la folie du gardien Wetmore. Ce dernier veut la tuer à tout prix !
Si ce tome se trouve être un peu plus lent dans sa narration, l'ambiance est quasi-insoutenable. La tension ne fait que monter et quand les évènements sont plus calmes, elle est présente, insidieuse. A part la souris et son comportement inexplicable, il n'y a pas trace de fantastique. Ce n'est pas la première fois que Stephen King n'use pas de surnaturel. C'était déjà le cas dans le recueil Différentes Saisons ainsi que Dolores Clairborne, Jessie et Misery. D'ailleurs dans les années 1990, l'auteur s'essaie à différentes expérimentations littéraires, dont La Ligne Verte.

On ne le répétera jamais assez, il est surtout question de routine et c'est là, le grand art de Stephen King. Transformer le quotidien. Pour ce deuxième épisode, les deux derniers chapitres (10 et 11) sont un modèle de roman-feuilleton. On ne révélera rien, mais c'est à partir de l'épisode 3 que tout est en place et peut (enfin) dégénérer. Sorti le 25 avril 1996, le deuxième épisode de la Ligne Verte prépare la suite sans qu'on s'en rende compte. Et pourtant, à la relecture, près de 20 ans après… Tout est là, en place… Un bijou de lecture.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Et Caffey, respectueux a reculé et a croisé ses énormes paluches devant lui.
- Ton temps ici, mon gars, peut être facile comme il peut être dur, ça dépend de toi. Je suis là pour te dire que tu ferais mieux de nous rendre la tâche facile, parce que ça revient au même à la fin. Nous te traiterons comme tu le mérites. Tu as des questions ?
- Vous laissez une lumière après le coucher ? il a demandé tout de suite, comme s'il avait attendu l'occasion de poser cette question.
Je l'ai regardé. J'en avais entendu, des questions bizarres, au bloc E.... comme celle du type qui m'avait demandé si les seins de ma femme étaient gros... mais celle-ci était une première.
Caffey souriait d'un air embarrassé, comme s"il savait que je le trouverais idiot.
- Parce que j'ai un peu peur dans le noir, desfois, quand j'connais pas l'endroit, il a dit.
Je l'ai encore regardé. Ce grizzli. Cette montage de muscles. J'étais touché.
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- Et quoi qu'il arrive, on veillera à ce que tu te fasses ratatiner. On n'aura même pas à se salir les mains. Parce que nous aussi, on connaît des gens, figure-toi. Ils ne sont pas de la haute, mais ils savent régler certains problèmes. Ces gens-là ont des amis ou des frères ou des pères derrière les barreaux. Ils seront heureux d'amputer le nez ou le pénis d'un merdeux dans ton genre. Et ils le feront pour pas grand-chose: pour qu'un des leurs ait trois heures supplémentaires de promenade dans la cour chaque semaine.
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Je ne veux pas que vous oubliiez John Caffey, d'accord ? Je veux que vous le voyiez, contemplant le plafond de sa cage, pleurant en silence, le visage enfoui sous ses énormes pognes. Je veux que vous entendiez ses soupirs qui tremblaient comme des sanglots, ses plaintes si discrètes qu'elles en paraissaient clandestines. Ce n'était là ni le chant d'agonie et de regret que nous entendions parfois au bloc E, ni les cris arrachés par les échardes du remords. Dans ses yeux mouillés, on ne lisait pas non plus cette douleur qui nous était coutumière. On aurait dit (...) que c'était sur le monde entier qu'il pleurait; que sa peine était beaucoup trop vaste pour qu'il en soit jamais soulagé.
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«J'l'ai fait. J' l'ai fait, pas vrai ?»
répète John Caffey de sa voix basse.
Oh, oui ! il l'a fait ! Il l'a fait pour Mister Jingles et pour Paul Edgecombe.
Et ses larmes ont cessé de couler. C'est vrai, pour Delacroix, il n'y pouvait rien. Mais pourquoi ne le ferait-il pas pour Melinda ?
Cette idée folle a germé dans l'esprit du gardien-chef John Caffey, le colosse étrange et doux ; le meurtrier des petites Detterick, peut sauver Melinda.Il est le seul. Paul doit seulement le conduire jusqu'à elle.
Briser le règlement, immobiliser Perey, sortir le prisonnier...
L'expédition est insensée. Mais Paul est allé trop loin... Une onde de choc... Une rafale de vent ... Un hurlement...et cette nuit, cette nuit terrifiante qui n'en finit pas…
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Lire la fin d'un roman policier avant d'y arriver, c'est comme de manger un biscuit fourré à la noix de coco en allant tout de suite à la noix de coco : après il ne reste plus qu'à jeter le biscuit.
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