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EAN : 978B07PGBRQ6S
245 pages
(19/03/2019)
4.19/5   26 notes
Résumé :
Kloos Mehrchles est un gendarme expérimenté dans la police judiciaire, une nouvelle affaire lui tombe dessus, le meurtre d’une adolescente, Émilie Arles. Avec son équipe, ils vont tout mettre en œuvre pour découvrir la vérité. L’homme déjà en proie à des doutes sur son métier, place en garde à vue un suspect. Un face à face haletant va s’opérer entre les deux hommes, mais l’homme est-il le coupable ?Kloos Mehrchles va puiser dans ses ressources pour résoudre cette e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie chaleureusement Jérémy Kole pour l'envoi, en service presse, de son roman Présomptions brumeuses.
Kloos Mehrchles est un gendarme expérimenté dans la police judiciaire, une nouvelle affaire lui tombe dessus, le meurtre d'une adolescente, Émilie Arles.
Avec son équipe, ils vont tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité. L'homme déjà en proie à des doutes sur son métier, place en garde à vue un suspect. Un face à face haletant va s'opérer entre les deux hommes, mais l'homme est-il le coupable ?
Kloos Mehrchles va puiser dans ses ressources pour résoudre cette enquête, mais n'est-ce pas l'affaire de trop pour cet homme usé...
Présomptions brumeuses est un très bon roman policier qui m'a captivé.
Le rythme est très dynamique grâce à l'alternance entre les scènes se déroulant pendant la garde à vue et celles sur les enquêtes à coté. On ne s'ennuie pas, et c'est vraiment très bien ficelé. Je trouve que l'écriture de Jérémy Kole fait mouche :)
J'ai apprécié le personnage du gendarme Kloos Mehrchles, un homme usé par le temps qui passe... car mine de rien travailler dans la gendarmerie n'est pas de tout repos...
On sent que l'auteur a fait de nombreuses recherches pour ce roman, sur le fonctionnement d'une gendarmerie notamment.
Je suis agréablement surprise par ce roman qui m'a fait passé un bon moment de lecture. L'écriture est fluide et c'est avec plaisir que je mets quatre étoiles et demie :)
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Au préalable, je remercie Jérémy Kole de m'avoir permis, en échange d'une critique, de me régaler de cette lecture annonciatrice d'autres succès.
« Très bon roman », « « Un polar excellent », « Génial », « Époustouflant » « Très belle découverte ». Voilà quelques un des qualificatifs dithyrambiques trouvés, çà et là, à propos de « Présomptions brumeuses ». Comme vous pouvez le constater, ce second livre est bien accueilli par la critique littéraire depuis son auto-publication le 19 mai 2019. J'admets qu'avant de m'inscrire en tant que chroniqueuse sur simplement.pro et de solliciter ce premier service presse, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur et par conséquent de cette oeuvre. Faute à présent réparée puisque je vous retrouve aujourd'hui pour vous en parler en espérant être objective, intelligible et vous aider dans vos choix futurs.
Depuis de très nombreuses années, je lis encore et encore, découvre sans cesse de nouveaux écrivains, navigue selon mes envies ou les circonstances entre différents genres (autobiographies, faits réels, sujets d'actualité, romances, fictions...) mais, à un moment donné, j'en reviens toujours aux polars et autres romans noirs qui suscitent incontestablement mon intérêt.
Début août, en parcourant le catalogue des SP mis à disposition, je découvrais inopinément son synopsis. Intéressée par les quelques lignes qui m'étaient offertes, je m'empressai d'en faire la demande. Motivée à l'idée de rencontrer un nouveau style, une nouvelle prose.
Deux ou trois jours plus tard, il trônait fièrement sur ma table de chevet…
L'ayant fini il y a peu, je concède que je ne regrette pas mon choix. Si tout n'est pas parfait dans cet écrit, force est de constater que globalement il m'a convaincue. Il mérite que l'on s'y attarde.
Nous pénétrons, à travers l'histoire proposée, dans l'antre d'une brigade de gendarmerie spécialisée dans la résolution de crimes complexes.
Kloos Mehrchles et son équipe qui composent donc cette cellule, stationnée à Amiens, Capitale historique de la Picardie, sont saisis suite au meurtre d'Emilie Arles, jeune fille de presque dix-sept ans.
Cet Adjudant-Chef, vieux briscard dans la police judiciaire, et ses subordonnés vont tout mettre en oeuvre pour mettre au jour la vérité et tenter de démasquer le ou les coupables.
Après plusieurs heures d'enquête, d'analyse des diverses preuves, d'étude d'éléments en sa possession, le militaire déjà en proie à des doutes sur son métier, place en garde à vue un suspect. Un face à face haletant va alors s'opérer entre les deux individus, mais le mis en cause est-il le coupable ? Notre héros principal va puiser dans ses ressources pour résoudre cette énigme. Cependant, n'est-ce pas l'affaire de trop pour cet homme usé...
Comment va réellement se passer cet affrontement ? le chemin conduisant au vrai sera-t-il clairsemé d'écueils ou au contraire semé d'embûches ? A quoi va-t-il être confronté ? Arrivera-t-il à résister à la pression inhérente à la lourdeur de la mission ? Que dénichera-t-il ? Cet homicide sera-t-il finalement solutionné ? Vous souhaitez des réponses ? Rejoignez cette escouade de professionnels, ainsi vous saurez…
Trame divisée en deux parties dans laquelle au-delà de la mesure de privation de liberté, nous assistons aux diverses vérifications, aux diverses recherches. Nous sommes embarqués concomitamment dans des histoires parallèles qui rendent ce polar extrêmement vivant, trépidant. Nous ne nous ennuyons pas. Nous lisons avec avidité.
Sachez que la chronologie temporelle (assez courte) basée sur des périodes faisant inversement référence au passé et au présent est déstabilisante à suivre au début. Adaptation nécessaire.
Sous couvert d'une investigation criminelle, l'écrivain nous confronte au dur métier des agents, sous-officiers et officiers de gendarmerie. Nous voyageons au coeur même d'une brigade chargée de résoudre les meurtres les plus sordides. Nous nous familiarisons au fil des pages et de notre avancée avec un monde régi par des codes, des rites.
Ce récit fait écho au travail et à la vie de ces hommes et femmes. Sont abordés sans faux-semblants ou langue de bois les difficultés de la profession, la pénibilité de la tâche, les répercussions sur la vie familiale, les interférences politico-judiciaires. Cette partie a grandement suscité mon intérêt.
Jérémy nous soumet, par ailleurs, à une réflexion sur un thème peu abordé dans la littérature contemporaine : la loi du talion. Une des lois les plus anciennes qui repose sur une réciprocité entre un crime et sa peine. Instructif de gamberger sur ce principe symbolisé par l'expression « oeil pour oeil, dent pour dent ».
En étant lui-même gendarme, M. Kole ne pouvait que s'appuyer sur ses connaissances, son expérience pour accoucher d'un écrit qui transpire de vérités, de justesse. Il s'est efforcé de mettre en scène une intrigue qui colle au mieux de la réalité des enquêtes criminelles menées par des professionnels dans le respect des modalités habituelles des procédures d'investigation. C'est bluffant d'exactitude, de crédibilité. A tel point que je crois que rien ou quasiment rien n'est inventé. Simplement mis en forme pour en faire un roman policier.
Texte travaillé, documenté. En dépit de surprises, de twists convenablement dosés, j'ai trouvé l'identité du coupable et compris la chute finale rapidement. Petite désillusion.
Plume tranchante, sans fioritures, allant à l'essentiel. Sert parfaitement le rythme effréné de l'ensemble. Agréable à parcourir.
Autre bémol : L'épilogue, qui en se transformant en scène de science-fiction, m'a laissée pantoise. Pourquoi un tel changement ???
Les personnages, qu'en ai-je pensé ?
Le premier contact est positif. J'ai aimé les accompagner au quotidien. Je suis tombée sur des protagonistes professionnels, consciencieux, déterminés. Ils ne sont pas parfaits mais très attachants. Ce sont avant tout des êtres humains avec leurs qualités, leurs défauts, leurs faiblesses. Chacun son caractère, chacun son passé mais ensemble ils forment un vrai clan capable de résister à n'importe quelle tempête.
J'ai été charmée par Kloos. Ce sous-officier supérieur expérimenté cache, sous un fort caractère, une importante fragilité psychologique. Il est usé par de nombreuses années au service de la Nation. Il doute sans cesse, se complet, malgré lui, dans la solitude. N'ose demander de l'aide. Très attachant, J'ai été impressionnée par son abnégation, son savoir-faire, son charisme. Cette âme perdue est incontestablement la force essentielle de cet opus.
Jean-Yves Gouyard, son coéquipier, est tellement imbu de lui-même qu'il ne doute pas un seul instant de son succès, de son avancée dans la hiérarchie. Il est peu empathique. Il ne m'a pas conquise. Comme les autres intervenants secondaires, peut-être aurait-il dû être plus développé, plus utilisé ?
En résumé, j'ai eu dans les mains un bouquin de bonne facture. Sans approcher le coup de coeur, il se lit sans problème. L'intrigue assez classique sur le fond est bien amenée, bien construite. Les ingrédients indispensables à un bon policier sont réunis : un crime des plus abjects, du suspense (même s'il n'est pas assez élevé), des indices convenablement dosés, un soupçon de fausses pistes, un enquêteur de choc.
Je conseille ? : Oui, sans aucun souci. Malgré les légers défauts évoqués plus haut, ce premier polar est une réussite qui demande à être confirmée. Certes, « Présomptions brumeuses » manque d'originalité, ne brille pas par son excellence, mais, outre le fait qu'il trouvera facilement son public, il est digne de figurer dans la catégorie du genre. de l'efficacité, du réalisme, de l'angoisse, de la cadence vous attendent. Des heures de détente vous sont promises. Qu'exiger de plus pour un jeune romancier ?

Lien : https://www.instagram.com/li..
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Tout d'abord un grand merci à l'auteur qui m'a très aimablement proposé de lire son roman sur la plateforme Simplement pro.

Ce polar nous emmène à Amiens dans le Nord de la France pour y suivre une brigade de gendarmerie, et en particulier l'adjudant-chef Kloos Mehrchles et son équipe. Son nouveau coéquipier, Jean-Yves, est un jeune aux dents longues, il a voulu rejoindre une brigade de recherche car il pense pouvoir y monter en grade plus vite que dans sa brigade territoriale normande, mais il manque cruellement d'expérience de terrain et fera d'énormes bourdes dans l'enquête qui leur est confiée. Une jeune fille de seize ans a été violée et assassinée, puis son corps partiellement brûlé. le principal suspect est l'oncle d'Emilie, Kloos ne partage pas la conviction du procureur, mais on lui ordonne de mettre le suspect en garde à vue et un terrible bras de fer s'engage entre les deux hommes. Entre deux interrogatoires, les gendarmes étudient aussi d'autres pistes, celle de la meilleure amie et de l'ancien petit ami d'Emilie, entre autres. Kloos est un homme usé par son métier qui le dévore tout entier, il s'est éloigné de sa famille peu à peu, boit en cachette et un attentat survenu en même temps que l'enquête fera exploser sa vie. L'action du roman se passe sur quelques jours et on suit de près toutes les investigations des gendarmes.

Les deux personnages principaux, Kloos et Jean-Yves sont très travaillés et plutôt crédibles, l'histoire est sans doute aussi assez réaliste, vu que l'auteur est également gendarme. Il y a un glossaire à la fin qui explique toutes les abréviations et les diverses procédures, mais on comprend très bien l'histoire sans lire ces explications techniques, toutefois elles intéresseront les personnes qui se soucient de la vraisemblance de l'histoire et des procédures de la justice française. Les deux hommes sont des opposés, ou plutôt le jeune gendarme représente ce qu'était Kloos au début de sa carrière. Un quart de siècle plus tard, il n'est qu'amertume et n'attend plus rien de son métier, qui l'a complètement usé. Il met en garde son jeune collègue contre les dangers qui le menacent. Ce polar est un livre militant, à travers l'histoire affreuse d'Emilie, il dénonce le laxisme de la justice, tout à fait indigne de son nom pour le vieux gendarme, qui ne peut accepter que l'institution s'occupe plus des droits des coupables que de ceux des victimes, ce qu'Emilie illustre parfaitement. Les peines appliquées pour les différents crimes sont très loin de ce que les lois prévoient de plus sévère. Certains professionnels de la justice, comme l'avocat du roman, sont hautement corruptibles, d'ailleurs cet homme vénal ne sera pas troublé plus que cela en se rendant compte qu'il a indirectement aidé un terroriste.

L'auteur traite aussi du fait que les hommes de terrain ne sont pas écoutés par leur hiérarchie. Kloos est complètement usé, sa famille détruite et ses supérieurs ont refusé de le muter dans l'administration comme il le demandait. Pourtant quand le drame survient, le colonel préfère accuser Jean-Yves, jeune gendarme qui vient d'arriver dans la brigade et dépourvu d'expérience face à une situation qui le dépasse, plutôt que de remettre en cause les mauvaises décisions de la hiérarchie, mais c'est bien connu, dans tous les milieux professionnels on a besoin de lampistes, plutôt que de remettre en question une organisation qui finit par dévorer ses propres hommes. le thème du stress et des brimades au travail est très développé et de nombreux lecteurs s'y reconnaîtront bien.

Ces deux aspects sont bien développés et intéressants. J'ai apprécié ce roman même si certains côtés m'ont déplu : le dernier chapitre où l'on passe allégrement du polar à la science fiction et qui n'apporte absolument rien, de même le style est souvent maladroit et lourd, avec des phrases très longues. L'auteur utilise souvent un vocabulaire très recherché, mais cela apporte surtout de la lourdeur au texte. Ce phénomène est assez marqué au début et le style s'améliore au cours des trois cent pages du roman. Je pense que l'auteur a péché par excès de bonne volonté en oubliant que le mieux est souvent l'ennemi du bien. Autre point négatif pour moi : Les scènes de l'enquête et de la garde à vue et de ses suite s'alternent sans souci de chronologie et même si les dates et heures sont indiquées au début de chaque chapitre, cet aspect brouillon m'a dérangée. J'aurais préféré une progression linéaire et non ces sauts dans le temps, qui donnent une perception brumeuse de l'enquête qui porte bien son nom.

Il s'agit d'un second roman et il faudra suivre cet auteur avec intérêt car il a un grand potentiel.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Continuons la valse des romans policiers qui sont bien à l'honneur sur le blog cet été. Autre roman, autre auteur, autre plume, mais toujours de très bonnes idées et un récit qui trouvera sans problème son public.​ L'auteur nous embarque ici dans un roman sombre autant par son histoire que par l'effondrement de son personnage principal. Si vous cherchez quelque chose de léger, il vous faudra passer votre chemin, car ce n'est pas ici que vous trouverez de la légèreté.

Kloos Mehrchles est le genre de personnage atypique, un peu bourru, très épuisé, perdu et qui ne sait plus vraiment où il va. C'est un héro qui touche le lecteur très vite par ses faiblesses et son épuisement, tout en l'impressionnant avec ses capacités de déduction et ses compétences d'enquêteur qui ne sont de loin pas à la traîne. Mais face à sa vie qui part en vrille, arrivera-t-il à surmonter les obstacles de cette sordide nouvelle enquête? Il va se retrouver face à des démons qu'il lui sera bien difficile de combattre...

L'enquête en elle-même est finalement assez classique, mais l'auteur propose un schéma narratif qui n'est pas linéaire en faisant des sauts dans le temps entre passé, présent et futur, ce qui permet d'amener une originalité bienvenue sans pour autant perdre le lecteur dans cette chronologie temporelle bouleversée. Cela éveille aussi son intérêt et lui donne envie de savoir quand et comment les éléments vont se rejoindre et vers quelle conclusion tout cela va nous conduire.

Ce roman tire donc son épingle du jeu, mais surtout, à mon avis, de part le caractère et le charisme de Kloos qui est l'élément que j'ai préféré dans le livre. J'aurais aimé plonger encore plus dans les méandres de sa vie et le suivre encore davantage, quitte à faire avancer un peu plus rapidement l'enquête à côté de cette plongée dans son enfer personnel. La fin, quant à elle, réussit à nous surprendre totalement, ce qui est un plus indéniable à ce récit qui plaira aux fans du genre.

En bref, j'ai beaucoup apprécié cette lecture, surtout la noirceur qui entoure son enquêteur. Même si l'enquête est somme toute assez classique, ce roman se lit très rapidement et l'auteur réussi à éveiller notre intérêt de bout en bout.
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Tout d'abord je remercie Jérémy pour m'avoir proposé de découvrir son second roman, ce polar qui prend place en Picardie, pour une enquête fouillée orchestrée par la gendarmerie locale.
La première chose que je souhaite absolument mettre en avant est le soin que l'auteur a apporté au réalisme. Lui-même gendarme, on ressent aisément qu'il connait tous les rouages, les procédures, les façons de faire et surtout tout ce qu'une enquête peut engendrer comme répercussions sur les protagonistes, pour les gendarmes notamment et leur vie personnelle. Tout cela est vraiment pertinent, bien amené avec un ressenti maîtrisé qui suscite à coup sûr notre empathie et rend chacun de ses personnages crédible à souhait, intéressant et attachant.
Kloos, gendarme fatigué, va nous montrer en quelques jours à peine le poids que pèse une enquête sur les épaules des professionnels, il en a marre que cela soit clair mais... il s'obstine dans cette quête de vérité, en face à face avec son suspect et il avance tant bien que mal, parfois perdu au milieu de ses flash-back d'anciennes affaires marquantes, l'échec de sa vie familiale et son addiction à l'alcool... L'originalité de ses libertés et ses manières peu orthodoxes pour essayer de démêler l'affaire m'ont captivée du début à la fin, sa descente aux enfers m'a remuée avec force...
On découvre aussi avec Jean-Yves un beau parallèle avec les débuts d'un enquêteur, la façon d'aborder l'horreur, les crimes et les différentes parties d'un dossier à résoudre par exemple pour un novice.
Tous les personnages sont intéressants, ils ont tous une belle place et un vrai rôle à jouer dans ce meurtre à élucider et dans ce que l'auteur tient à nous dire à travers son livre.
J'ai beaucoup aimé les sentiments mis dans les mots, les dialogues percutants et très prenants qui donnent énormément de rythme à l'intrigue. Si l'auteur troque son arme de service contre la plume, il le fait avec raison et il la manie avec grâce. L'écriture se veut directe et simple, sans fioritures, mais pleine efficacité tout de même pour nous plonger au coeur de son histoire, l'immersion est vraiment très plaisante.
Il aborde des thèmes actuels et les fléaux de notre époque avec une belle analyse de la chose... sans trop en faire, sans trop en dire. Je vous laisse alors découvrir ce qu'a subi cette adolescente avant de mourir et pourquoi... et d'essayer vous aussi, comme Kloos, comme moi de deviner si le suspect est ou non coupable...
Je tiens aussi à mettre en avant cette belle réflexion proposée par l'auteur sur la thématique de la justice, de la vengeance que j'ai trouvée très pertinente et particulièrement bien retranscrite dans ce récit.
J'aurais peut-être aimé être encore plus transportée dans les profondeurs de l'âme humaine, avoir encore plus de pistes à exploiter dans un roman légèrement plus long avec une fin moins abrupte et moins ouverte malgré cette petite touche d'anticipation finale que j'ai trouvée très pertinente.
J'émets aussi une toute petite réserve concernant la correction du roman, avec encore plus de soin donné à l'orthographe, à la conjugaison et aux quelques répétitions on pourrait obtenir un roman plus plaisant à lire et d'une fluidité plus sûre. Néanmoins ce roman autoédité est de qualité et il vous fera passer un vrai bon moment de lecture et de découverte en Picardie.
J'encourage vivement Jérémy à nous offrir d'autres romans qui avec un peu plus d'expérience prendra forcément de l'assurance et acquerra des subtilités littéraires à nous servir sur un plateau qui conjuguées à ses belles idées nous promettront de prochaines évasions noires délectables.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Kloos s'en étonna, mais sans être réellement surpris. L'expérience lui avait appris que les crapauds, comme on les appelle dans les services de police, gravitaient souvent dans la même sphère. Tous les gros bonnets ont été un jour de petits malfrats.
Bien entendu, il fallait compter sur le facteur chance qui était primordial et la chance se permettait de sourire, quelques fois, en de rares occasions, aux forces de l'ordre. Pour provoquer la fortune, il fallait comme disait les gendarmes, remuer la merde.
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Au centre, des dalles marbrées menaient à un banc blanc derrière lequel il y avait de magnifiques bosquets d hortensias dont les couleurs chatoyantes des fleurs oscillaient du bleu au pourpre.
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N'oublie pas que dans une enquête, tu dois avoir en permanence un mot en tête, le doute, le doute de tout, à chaque instant, des victimes et des mis en causes, dans ce métier rien n’est certain.
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la justice pardonne moi plus
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