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4,36

sur 1140 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore un trésor déniché par le bouche-à-oreille !

Lors de mon dernier congé maternité, après avoir fait durer le tome 13 de la saga "Le Chardon et le Tartan" de Diana Gabaldon, j'ai bien dû me rendre à l'évidence : mon stock de lectures-fleuves était à sec ! J'ai donc rappliqué ventre à terre (!) chez ma libraire préférée avec mon cahier des charges pour trouver le livre idéal en cette période (enfin, cela n'engage que moi), à savoir : 
1. Une prose accessible (pouvoir d'attention bien amputé par le manque de sommeil)
2. de l'originalité, de l'aventure et du romantisme (sensibilité au top)
3. Ne pas lésiner sur le nombre de pages (ce n'est pas le temps qui manque pour lire...)

Et là, avec un sourire entendu, elle m'a sorti "Le Goût du bonheur", de Marie Laberge, plébiscité par ses clientes : une saga historique et familiale en trois tomes qui commence vers 1930 à Québec et se poursuit sur 2 générations.
Bon, je dois vous avouer que pendant les 40 premières pages de "Gabrielle" je me suis demandé si c'était une bonne idée... Mais soudain, le récit a décollé, et moi avec !

Premier atout, et non des moindres, le texte est écrit en québécois, ce que j'ai trouvé très rafraîchissant. Quel plaisir de découvrir des expressions insolites et de deviner le sens de certains mots inusités en France. Savez-vous, par exemple, que le verbe "placoter" signifie bavarder ?
La reconstitution historique du Québec après la crise de 1929 est soignée et j'ai beaucoup appris sur ce pays que je connaissais finalement assez peu. Marie Laberge souligne sans complaisance le peu de libertés dont disposaient les femmes, entre le carcan religieux et les pleins pouvoirs accordés aux maris.
Mais la plus grande richesse de ce livre, ce sont ses personnages éperdument attachants et leur volonté de goûter au bonheur, même si cela dérange les conventions étriquées de la bonne société catholique francophone. Dans ce premier tome, on entre dans l'intimité du couple brillant formé par Gabrielle et Edward Miller. Gabrielle, qui a osé se marier par amour, mère attentive de 5 enfants et bientôt 6, toujours à l'écoute des plus faibles, nous charme par son courage et sa générosité. Difficile aussi de résister au charisme de Nic McNally, l'ami de la famille, toujours prêt à aider ses proches. Et parmi les enfants Miller, on remarque déjà la force de caractère d'Adélaïde, qui prend sous son aile le fragile petit Florent, le fils des domestiques de leur maison d'été...

Au fil de leurs aventures, certains trouveront que Marie Laberge force parfois le trait sur la tragédie ou les sentiments charitables. Mais insuffler des sentiments jusqu'à créer l'empathie avec le lecteur, n'est-ce pas là le propre d'une saga réussie ? Et celle-ci l'est à l'évidence, vu l'urgence ressentie à la fin de chaque tome pour se procurer le suivant.

Allez, trêve de placotage ! C'est une pépite, tout simplement.
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Gabrielle, 1er tome d'une saga familiale.
Ce 1er tome m'a emballé. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une aussi belle histoire familiale. Dans la lignée des Jalna !
Au départ, j'avoue avoir été réticente à lire ce 1er livre : le nombre de pages (+ de 600), la taille de la police, la couverture qui n'est pas forcément attrayante.
Mais quel plaisir !
On se laisse embarquer par cette histoire, par cette famille qui vit à Québec dans les années 30.
Gabrielle est magnifique dans tous les sens du terme : c'est une mère accomplie, une femme amoureuse, honnête, droite, déterminée, moderne mais aussi respectueuse des traditions.
A cette époque, la religion catholique est extrêmement importante. C'est aussi le début de l'émancipation de la femme, le début de leur indépendance face à l'église, face à leur mari ou leur père, le droit de vote des femmes est réclamé, le tabou de la sexualité, les bonnes oeuvres, la maladie...
J'ai aussi découvert les prémices de la 2nde guerre mondiale vues du côté canadien.
Le statut des canadiens français, des canadiens anglais, des juifs, des pauvres...
Ce livre est riche de détails sur la vie au Québec à cette époque d'avant-guerre.
Durant toute ma lecture, j'ai eu envie de m'asseoir à la table en compagnie de Gabrielle, Edward, Nic, Adélaïde, Florent, et le reste de la famille et amis.
Une très belle histoire que je recommande.
Je commence d'ailleurs illico le 2ème tome : Adélaïde.
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Une passionnante saga familiale. Nous suivons les Miller. Un couple très amoureux et leurs cinq enfants. Nous suivons leur quotidien, leur famille, leurs amis. Tout cela dans les années 30 au Québec.

J'ai mis une centaine de pages à m'immerger dans l'histoire. Et jusqu'à la page 700 environ (le roman en compte 850 ) j'ai été happée.

J'ai aimé découvrir cette période, cette lutte pour le vote des femmes, pour lutter contre la misère suite à la crise de 1929, mais aussi découvrir de l'autre côté de l'Atlantique monter les signaux d'une guerre imminente.

La famille en elle-même est passionnante. Nous nous prenons d'affection pour ses personnages, notamment le personnage pilier de cette famille: la mère, Gabrielle. Lumineuse, elle est l'âme de la famille. Nous aimons voir toutes les petites joies et les épreuves qu'elle traverse avec beaucoup de simplicité, beaucoup de force, mais toujours cette impression qu'elle est là. Pour toutes les petites choses qui font de cette famille nombreuse une famille vivante où l'amour règne en maître.

Les 150 dernières pages vont très vite (sauf à propos d'Adélaïde) et je suis restée sur le bas-côté.

Une très belle lecture.
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Magnifique, époustouflant, émouvant, prenant, magique… et encore plein d'autres mots se bousculent mais ça serait sans doute trop long.
J'ai adorée Gabrielle, sa famille, ses ami(e)s, ses déceptions, ses envies, ses combats, tout, tout, tout.
Ce livre fait sourire, rire, pleurer mais ne vous déçoit jamais. J'ai hâte de rajouter Adélaïde à ma PAL.

A lire, relire, re-relire, jusqu'au petit matin s'il le faut !!!

PS : Un grand merci à Isallysun pour m'avoir fait découvrir Marie Laberge.
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Dès la 1ère page de "Gabrielle", j'ai été happée par l'histoire et passionnée par les personnages.
Ils sont à la fois différents et proches de nous, ils magnifient nos petits défauts mais aussi nos qualités...
L'histoire se passe dans les années 30 et à Québec mais elle pourrait tout autant se dérouler aujourd'hui et en France... Marie Laberge sait dire dans un style sûr et beau le fond de chaque âme et nous tenir en haleine de la 1ère à la dernière page...
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J'ai adoré !
Une écriture si différente et pourtant tellement semblable. Ma langue maternelle sans l'être.
Et puis, cette façon de me balader dans la vie de ces gens sans me rendre compte que le temps s'écoule tout en me disant constamment que cela passe trop vite. Exactement comme dans la Vie...
Des sourires, plein. Et des larmes aussi. Parce que ces personnages, ils nous ressemblent, ils nous rassemblent.
Bref. J'ai aimé. Vivement la suite 😊
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Offert par une amie qui a appris que j'aimais bien lire des sagas familiales. J'ai beaucoup aimé ce roman et les membres de cette famille québecoise, en particulier Gabrielle qui apparaît très traditionnelle au début mais qui se révèle être une femme forte et sensible aux idées très modernes pour l'époque (les années 1930). J'ai aussi apprécié les expressions québécoises, il y a même un lexique à la fin pour décrypter certaines tournures de phrase :-).
Le roman est assez long mais comme on s'attache très vite aux différents personnages, on tourne les pages sans s'en rendre compte.
Une lecture très agréable, parfaite pour l'été, même si j'avoue avoir beaucoup pleuré tant je me suis attachée aux personnages et avais l'impression de vivre avec eux !
La suite m'attend déjà dans ma bibliothèque !
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Après avoir lu Ceux qui restent et rencontré l'auteur venue le présenter à la librairie du Québec à Paris, j'avais très envie de poursuivre mon chemin de lecture avec Marie Laberge. J'ai retrouvé dans ce premier volet de sa trilogie, le goût du bonheur, sa fougue, sa vivacité et son art de décrire les sentiments les plus profonds et les plus variés des personnages.
Nous sommes au lendemain du krach boursier à Québec, à Montréal et sur l'île d'Orléans, et durant plus de 800 pages, dévorées avec avidité, nous suivons la famille Miller à savoir les parents : Gabrielle et Edward, leurs enfants dont Adélaïde l'aînée, Florent, le fils de la cuisinière, Georgina et Germaine, les soeurs de Gabrielle et Nic un ami, presque un frère, d'Edward Les relations entre Gabrielle et ses soeurs sont souvent épineuses parce qu'elles ne partagent pas les mêmes conceptions de la vie. Et c'est l'occasion pour Marie Laberge de nous décrire le poids des traditions et des religions, les choix assumés ou non, la condition féminine à cette époque, la pauvreté dans certains milieux, le social, les conditions de vie des tuberculeux... Si le goût du bonheur semble naturel chez Gabrielle, ses soeurs ont bien du mal à s'affranchir de l'éducation rigide qu'elles ont connu dans leur enfance. J'aime beaucoup la manière dont Marie Laberge aborde ces différences et ce que ça produit sur les enfants. Il y a de l'amour, de la joie, du désespoir, de la tristesse, de la douleur, de la confiance, de l'amitié, de l'envie, de l'espoir dans ce livre. Bref de la vie et le tout truffé d'expressions québécoises qui m'ont enchantée.
Un vrai coup de coeur que je poursuis avec grand plaisir et sans plus attendre avec le deuxième volet.
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J'ai eu bien peur en commençant ce livre et pendant les premières centaines de pages. Moi qui ne peux jamais abandonner un livre entamé, si celui-ci ne me plaisait pas, il allait être bien long ! Et les débuts ont été un peu lents. Je me retrouvais comme prévu au Québec, en 1930, dans une famille catholique bien comme il faut, sur fond de crise économique. Gabrielle, la mère de famille nombreuse, est une mère aimante et une épouse comblée par un mari avocat amoureux et plein d'égards pour sa femme. Ensemble ils éduquent leurs enfants de manière juste et respectueuse des personnalités des uns et des autres et le secteur d'activité d'Edward n'est pas trop touché par la crise, au contraire, les clients affluent. Bref, tout va bien, Gabrielle nage dans le bonheur. Et Marie Laberge allait nous bassiner 900 pages de ce bonheur dégoulinant ? Ouf, non ! La vie n'est pas un long fleuve tranquille, fort heureusement, même dans la famille Miller. Et me voilà tout à coup entraînée dans les méandres traversés par les membres de cette famille. Marie Laberge prend le temps de cerner les personnages aux caractères si différents, et c'est un réel plaisir de vivre au coeur de cette famille. Et lorsqu'arrive la dernière phrase du premier tome de cette trilogie, on en peut que se dire : « Vite, le suivant ! ».
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Mais quel bonheur, quel bonheur...
Au début je l'avoue, j'ai eu bien du mal à me plonger dans cette maison, avec ces multiples personnages. Je pensais ne jamais m'y retrouver. Et pourtant! Grosse saga familiale, on suit les aventures des membres de la famille de Gabrielle, et des personnes qui gravitent autour. J'ai tantôt pleurer, rie, était subjuguée...
Je mettrais juste un bémol sur la fin qui m'a moins plu, mais qui ne m'empêchera pas de continuer avec les deux livres suivants. A découvrir!
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