C'est l'histoire de Anne, 16 ans en 1894 à Montréal.
Cette jeune fille est aveugle et ses parents l'envoient en pension dans un établissement où il n'y a que des jeunes gens aveugles ou malvoyants.
Séparée de sa famille, elle va expérimenter de nouvelles amitiés et des relations sociales. J'ai adoré ce livre, j'ai accroché dès le début à l'histoire.
Je trouve ce roman très agréable à lire. Il est simple, sans prétention mais prenant. Tous les personnages sont intéressants et charismatiques. L'écriture est fluide.
On suit Anne dans sa vie quotidienne au pensionnat entourée des soeurs, elle apprend le piano, la cuisine, le chant, la géographie etc...
On assiste à ses joies et à ses peines.
Il s'agit du tome 4 de la série "la Saline", je l'ignorais mais franchement ça se lit très bien de façon autonome.
Certes, c'est doucereux, cotonneux, sirupeux, sucré mais j'ai vraiment bien aimé.
L'auteure était une conteuse hors pair.
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Lorsque j'ai lu La Jeune Fille au Piano, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et ma déception a été grande en suivant l'histoire de Anne Alarie, jeune aveugle qui entre dans l'Institut Nazareth, une école pour les non-voyants. Il n'y a eu aucune action, excepté lorsque Azilda Labelle se lance du haut de la fenêtre. Cependant, elle n'en meurt pas, car un homme avait entassé des branches et des feuilles au pied du mur, ce qui a rendu le grand saut moins amusant! Je déconseille fortement ce livre aux passionnés de livres d'aventure, car le plus grand défi d'Anne est d'être choisie pour jouer une pièce au piano.
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J'aurais apprécier que l'auteure utilise moins de mot de médecine, parce que pour un travail étudiant c'étais peut-être un peu trop enrichi. Sinon le livre étais très bon, il est très divertissant et il a beaucoup capté mon attention. C'est le meilleur livre que j'ai lu jusqu'à présent dans un cadre scolaire.
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personellement j'ai trouvé certaines parties du livre plus compliquées car j'ai trouvé que certaines scènes vers la fin du livre sont moins bien décites que les autre scènes au début que j'ai trouvées moins importante donc selon moi le livre aurait été plus facile à comprendre en tant qu'élève
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Dès le premier cours de musique, la patience d’Anne avait été mise à rude épreuve. Sœur Beauchemin lui avait alors laissé entendre que, pour suivre les leçons de piano, Anne était tenue au préalable de s’approprier la notation musicale en braille, les notions de solfège, de dictée musicale, en plus de la théorie. Selon la religieuse, on ne touchait pas à un instrument avant de savoir lire la musique, lire avec les doigts, bien entendu. Toute une année devrait être consacrée à la maîtrise de ces apprentissages, une attente inconcevable pour l’adolescente.
L’opinion publique associait la vie de l’aveugle à la tristesse et à l’ennui. À Nazareth, on n’avait qu’à se pointer dans la cour arrière à l’heure de la récréation pour constater la turbulence des enfants et leur joie de vivre.
Synonyme de répit, de halte, de découverte, jouer du piano lui procurait son plus agréable divertissement, sa plus grande satisfaction. Laisser courir ses doigts sur un clavier lui donnait une impression de liberté.
La théorie ne la rebutait pas à la condition de continuer sa formation pratique. Le piano, c’était sa lumière, sa raison d’être.
Que l’élève fût aveugle ou demi-voyant ne changeait rien aux exigences. Anne aimerait cette façon d’être traitée… sans pitié.