Un recueil de
poèmes empli de jolies fulgurances. J'ai particulièrement apprécié celui sur
Paris très évocateur, sensible et juste. Et le dernier poème Aube, comme une révérence aux contemplations de
Victor Hugo. Une aube en forme de prière finale.
Ce recueil est un bel objet, je trouve juste regrettable que le texte de la quatrième de couverture colle si peu à la poésie de Marie-Hélène Lafarge. À mon humble avis, les formules choisies pour amener les mots de l'auteur ne sont pas pertinentes ... ou accrocheuses, si tant est que la poésie doive accrocher. Un texte de présentation long, nébuleux, verbeux qui n' a strictement rien à voir avec la fugacité des vers de l'auteur.
Sensibilité, Vague à l'âme, pudeur, spiritualité.. Voilà ce que je discerne entre les lignes du train de Marie-Hélène Lafarge. Il semble que celui ou celle qui a rédigé la quatrième ait éprouvé toute autre chose. Et vous que ressentirez-vous ? Car c'est bien la grandeur et la beauté de la poésie..Les vers ont le sens qu'on leur prête ?
Dans le brouillard, chacun imagine sa propre destination.
"Entrer en poésie c'est comme prendre un train pour nulle part", parait-il.