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EAN : 9782017164081
336 pages
hachette heroes (01/06/2022)
3.81/5   44 notes
Résumé :
Une Bangalore du futur, rebaptisée Apex City. Une société fracturée entre les riches vivant une vie entièrement numérique à travers leurs avatars, et les très pauvres, les " Dix-Pour-Cents " restant de la population, relégués de l'autre côté du champ de force, reclus dans des modules d'habitation indignes. Une femme, la " Voleuse Dix Pour Cents " , dérobe une graine... et le changement peut commencer.
" Un livre fantastique... Un roman composé comme une mosaï... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Lajeune collection « le Rayon Imaginaire » des éditions Hachette passe la seconde avec la traduction française (par Lise Capitan) du premier roman de science-fiction de l'Indienne Lavanya Lakshminarayan.
Cette ancienne game-designer a fait une entrée fracassante sur la scène internationale avec analog/virtuel, finaliste du prestigieux Prix Locus.
Alors qu'elle travaille d'arrache-pied sur son second ouvrage, The Ten-Percent Thief, situé dans le même univers, il était temps de découvrir cette nouvelle voix de l'imaginaire dans la langue de Molière

Êtes-vous connectés ?
analog/virtuel n'est pas vraiment un roman à proprement parler mais plutôt ce que l'on appelle un fix-up de nouvelles, c'est-à-dire une succession d'histoires différentes dans un même univers comme La Cité des Saints et des Fous de Jeff Vandermeer ou Celestopol 1922 d'Emmanuel Chastellière.
Comme pour ces deux ouvrages, analog/virtuel s'articule autour d'une ville imaginaire ou, plutôt, futuriste : Apex City. Sur les ruines de l'ancienne Bangalore, la puissante mégalopole vit sous un régime nouveau, celui de la Bell Corporation et sa « technocratie méritocratique ».
Dans cette société, tout se fonde sur votre productivité. C'est elle qui va déterminer votre classe sociale et faire de vous un Analog ou un Virtuel.
Imaginez donc une courbe avec, au sommet, les Un-Pour-Cent des plus riches qui ont accès à toute une ribambelle d'artefacts technologiques et sont quasiment intouchables. Viennent ensuite les Vingt-Pour-Cents, très haut placés eux aussi et qui surplombent la masse des Soixante-Dix-Pour-Cents.
Mis tous ensemble, ils forment les Virtuels, les citoyens d'Apex City ultra-connectés dont la vie est truffée d'artefacts technologiques, de l'Omniport à l'Hyper Réalité et passant par la fameuse Biopuce Bell et ses IntraAurics.
Ce déluge technologique leur offre le droit à une vie ultra connectée, entre Woofer et InstaSnap, toujours en quête d'un nouveau buzz ou d'un nouvel objet à la mode à posséder.
Mais au-delà du Méridien carnatique, loin de la ClimaTech des Virtuels, les Dix-Pour-Cents les moins riches forment ce que l'on appelle les Analogs, les improductifs, ceux qui n'apportent pas assez au système, ceux qui lui ont désobéi ou ceux encore qui n'ont pas eu de chance, tout simplement.
Pour eux, pas question d'implants ou de bots mais les restes de l'immense Cité qui les surplombent, sous l'oeil dédaigneux des Virtuels, observés comme des bêtes au cours de sorties scolaires. Comme des souris et non des hommes.
Opprimés, humiliés, brutalisés, les Analogs ont pourtant un rêve : celui de renverser le système de la Bell Corporation pour ne plus finir leurs jours dans la sinistre Ferme à Légumes…
C'est dans un terrible futur que nous entraîne Lavanya Lakshminarayan à travers cette succession de nouvelles aussi diverses que passionnantes. Dans leur ensemble, les histoires d'analog/virtuel explorent majoritairement la vie des Virtuels et montre l'horreur de la vie Analog à pas feutrés, pudiquement ou hypocritement, c'est selon. Au fur et à mesure, le lecteur va assembler les différentes pièces du puzzle narratif tendu par l'autrice et s'approprier un univers riche et inquiétant dans lequel la technologie et le capitalisme ont mis l'humanité à genou.

L'homme derrière le Capital
Lavanya Lakshminarayan imagine un monde asservi par une multinationale impitoyable qui a élevé la sacro-sainte productivité capitaliste au rang de valeur suprême. le bonheur est ici remplacé par tout un tas de paramètres, de la Persona Sociale au Coefficient de compatibilité amoureuse, et le citoyen n'est plus qu'un automate voué à atteindre le haut d'une courbe où la richesse lui vaudra toujours plus de pression journalière pour s'y maintenir. Dans cette dystopie aux accents cyberpunk, les personnages humains constatent les failles d'un système cruel en diable. Soit parce qu'un membre de leur famille a été victime de la déportation vers Analog City, soit parce qu'un évènement les rend improductifs (et donc inutiles), soit parce qu'ils se confrontent aux limites d'un monde où l'on oblitère le sentiment et l'authenticité. Comme on peut s'y attendre, l'Indienne livre une critique acide des réseaux sociaux, de leur drogue du like et de l'abonné, expliquant leur rôle de garde-chiourmes participatifs et d'Entertainment toxique. Mais elle tente aussi de montrer l'humain derrière l'influenceuse, le pauvre bougre derrière l'employé du Département Investissement ou encore la soeur éplorée derrière la guide touristique. C'est en exploitant les failles humaines des Virtuels que Lavanya Lakshminarayan parvient à tirer son épingle du jeu et à toucher son lecteur.
Comme toujours dans un tel exercice de fix-up, la qualité des textes va varier d'un bout à l'autre mais il faut concéder que l'ensemble mis bout à bout fait forte impression. Non seulement parce que l'autrice dispose d'un univers cohérent, fouillé et hautement significatif pour le lecteur 2.0, mais aussi parce qu'elle se paye le luxe de tisser patiemment une histoire de rébellion en arrière-plan et d'en faire le fil rouge de son récit. Une rébellion imparfaite, qui bégaye et qui hésite, consciente qu'elle peut simplement échouer ou, pire, ouvrir la voie à une nouvelle dictature… mais une rébellion quand même contre une méritocratie qui déshumanise complètement les habitants d'Apex City. Petit à petit, la rébellion devient presque un sauvetage social.
Si l'on ne citera pas l'ensemble des textes contenus dans analog/virtuel, impossible de ne pas mentionner l'excellence de la nouvelle « Etudes » dans laquelle une Analog adoptée par un couple de riches Vingt-Pour-Cents souhaite de toutes ses forces devenir une Virtuose….mais sans aucune des aides technologiques de ses compétiteurs ! Un récit magnifique et émouvant qui montre la supériorité absolue du talent et de la créativité.

Une tapisserie chatoyante
analog/virtuel reprend évidemment nombre d'éléments des dystopies les plus célèbres de l'histoire moderne mais l'ouvrage parvient tout de même à trouver sa propre voix, sa propre identité, notamment visuelle. Peut-être parce qu'il mise tout sur son aspect méritocratique et le fléau qui s'abat en conséquence sur l'individu, ou peut-être tout simplement parce qu'il offre une ribambelle de personnages attachants et faillibles, avec de vrais salauds en son sein et même quelques voix en passe de disparaître. La multiplicité des approches, la lucidité de la critique sociétale — du féminisme à la surpopulation en passant par l'écologie — qui ne tombe jamais dans la dichotomie bien-mal, et l'optimisme qui irrigue la vision de Lavanya Lakshminarayan achèvent de convaincre qu'analog/virtuel est un excellent premier « roman » qui mérite toute votre attention.

Dense, intelligent et humain, analog/virtuel impressionne par la construction ambitieuse de son univers dystopique ultra-technologique qui nous offre une vision glaçante (mais crédible) de notre propre société rongée par le hashtag et le like. On attend avec impatience la suite des aventures imaginées par Lavanya Lakshminarayan.
Lien : https://justaword.fr/analog-..
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En temps ordinaire ce n'est pas du tout mon genre de lecture, j'ai commencé à découvrir cet univers, très vaste avec Arnauld Pontier...parce que je connaissais sa plume alors qu'il écrivait des romans signés chez Actes-Sud...
Ici c'est d'abord le nom de cette auteure qui a retenu toute mon attention. Vous qui me suivez vous avez certainement vu que j'avais un attrait tout particulier pour la littérature indienne. Eh bien voilà comment mon regard s'est posé sur Lavanya Lakshminarayan avec son tout premier et surprenant roman Analog/Virtuel.
Ce fut al fine une lecture dévorante. du début jusque la dernière page j'ai été sous le charme de cet univers imaginé par cette jeune et prometteuse auteure.
Une dystopie présentée sous forme de nouvelles qui se suivent, un fix-up de nouvelles, terme que je viens d'apprendre en lisant la chronique de Nicolas (JustAword.
Cette cité du nom jadis de Bangalore est coupé en deux désormais, d'un côté du méridien carnatique se situent les Analogs et de l'autre côté, les Virtuels. Les Virtuels sont ultra contrôlés, conforment à la norme imposée avec des objectifs ... ils doivent être productifs, sinon ils sont déportés chez les Analogs qui vivent selon eux dans la plus grande pauvreté. Ce sont des déchets....:
" Nous sommes la crasse. Nous sommes les Dix-Pour-Cent du bas... Ils nous ont laissé survivre dans une farce d'humanitarisme " Et pourtant qui est sensiblement le plus en accord avec la vie ?
Ce roman ne laisse absolument pas indifférent tant il montre vers quoi nous sommes partis... Eh oui hier ce que nous pensions être de la fiction, aujourd'hui prend toute réalité....Ce monde à la fois ultra connecté dans lequel nous naviguons et ce monde déconnecté de l'essentiel de ce qui nous entoure, de ce qui fait ce que nous sommes !
Cette jeune auteure est nommée au Prix Locus 2021, ses débuts dans le monde littéraire sont prometteurs ! Auteure donc à suivre !!
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Voila une lecture qui rentre tranquillement dans mon top 5 de l'année. Une réussite tant sur la forme que sur le fond.
Pour la forme, un vrai/faux recueil de nouvelles, où chacune de celles-ci fait avancer une histoire commune (une sorte de fil rouge), en réutilisant des personnages précédemment rencontré ou en faisant référence à des évènements qui se sont passés dans une autre nouvelle. C'est très ludique et cela implique encore plus le lecteur dans l'histoire générale qui est contée. J'avais déjà aimé ce processus dans Célestopol d'Emmanuel Chastellière, mais c'est ici encore plus poussé et encore plus efficace je trouve.
Pour le fond, Lavanya Lakshminarayan, pour son premier roman, nous invite dans un univers dystopique où les états/nations ayant failli, les entreprises ont pu acquérir des villes et y appliquer leurs règles. Nous nous trouvons ici dans Apex city, anciennement Bangalore en Inde, dirigée par la Bell Corp qui a mis en place une Technarchie méritocratique. Autrement dit une société ultra technologique où l'on évolue socialement (positivement ou négativement) au mérite, selon les critères de Bell Corp bien sûr. La société se divise schématiquement en trois groupes. Les 10% les plus pauvres (les Analogs) qui n'ont accès à aucune technologie moderne (ils font tout en gros comme dans les années 80/90, avant l'arrivée d'internet), qui sont corvéables à merci, qui servent de réserve de pièces détachées pour le reste de la population, voire éradiqués si l'on sort trop des clous, bref le pied.
Le reste de la population, les Virtuels se divisent en deux parties, les 70% qui correspondent à la classe moyennes, accès a quasi toutes les technologies, avec une biopuce intégrée et une vie assistée et dépendante d'outils virtuels. FreshGoodz, Woofer, InstaSnap et j'en passe, des petits noms qui forcément vous rappellent quelque chose ^^. Ils vont même jusqu'à utiliser des programmes pour rentrer un peu plus dans le moule si leurs goûts naturels divergent trop de la norme (à base de décharges électriques).
Et enfin les 20% supérieurs qui ont accès à tout, bien évidemment le petit 1% du dessus a le plus d'influence. Tout ce beau monde des Virtuels marche aux indices de productivités, au nombre de followers et grimpe dans la société grâce à cela, mais aussi à cause de la peur d'être, en cas de trop forte baisse ou de licenciement, déclassés dans les Analogs. Une société pas si loin de la nôtre finalement hein ? Cela m'a fait aussi penser à cette pub pour "The Line", cette fameuse ville du futur en Arabie Saoudite, vue il n'y a pas si longtemps et qui m'avait fait froid dans le dos.
Beaucoup de sujets sociétaux sont abordés dans ce récits, je ne vais pas les lister mais l'autrice tape très juste et fort dans sa critique de nos sociétés. Mais il y a dans ce récit une belle note d'espoir que je vous laisse découvrir car avec l'être humain rien n'est définitivement perdu non ?
Donc un vrai plaisir de lecture diablement intelligent. Et une autrice de plus à suivre de très près.


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Analog-Virtuel est une dystopie sous forme de recueil de nouvelles mais qui ont toutes un rapport les unes avec les autres, tout se déroule dans la même mégapole, la nouvelle Bangalore "Apex City", les événements s'entrecroisent d'une nouvelle à l'autre mais chacune raconte l'expérience personnelle d'un personnage que l'on ne reverra pas dans les autres histoires (ou seulement en toile de fond), c'est une chose que j'aime particulièrement !
Le monde proposé par l'autrice se divisé en 3 catégories, les "20%" qui sont les privilégiés et on accès à tout et sont sous assistanat virtuel total afin de pouvoir travailler toujours plus avec un fort rendement, les "70%" sont la classe moyenne mais vivent aussi dans l'Apex City virtuel et assistés avec une épée de Damoclès au dessus de la tête pour ne pas se retrouver chez les "10%" restant, les Analogs, qui n'ont pas accès à la technologie et survivent dans l'insalubrité de la partie de la ville qui leur est réservée.
Selon les nouvelles, on se retrouve dans la peau d'un haut placé où d'un Analog ou encore de personnes en transition entre les deux. Parfois ça parle marketing, d'autres fois de révolution, survie, guerre, éducation, assistanat, politique, maternité, avortement, travail, libre arbitre... un récit faisant penser au classique "Le meilleur des mondes" mais avec une plume moderne.
Dit comme ça, cela peut paraître compliqué mais ça ne l'est pas, une fois la lecture commencée c'est totalement addictif et à la fin j'en voulais même encore, j'espère vraiment qu'un tome deux verra le jour.
L'écriture de Lavanya Lakshminaryan est fraîche, engagée, cohérente et rien n'est laissé au hasard, c'est une autrice qui a de l'avenir et que je vous conseille fortement.
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Quel univers incroyable d'originalité et en même temps tellement proche de ce que pourrait devenir notre propre société.
L'imaginaire de l'auteure est juste bluffant. Elle distille les idées comme elle dégaine les chapitres. Chacun est centré sur un aspect de cette société dystopique ultra connectée qui prend vie devant nos yeux: éducation, travail, courses et même loisirs… tout est régi par les algorithmes, les réseaux sociaux et l'Intelligence Artificielle, ces fameux bots que l'on voit nous aussi se dupliquer tels des virus, dans un esprit de conformisme social qui laisse peu de place à la liberté individuelle et à l'authentique.
Apex City, ville actuelle de Bangalore dans un futur plus ou moins proche: d'un coté, les Virtuels qui vivent connectés en permanence à leur biopuce, sous le joug du numérique et de la réputation de leur avatar. de l'autre côté, séparé par un champs de force, vit la frange la plus pauvre de cette société, les Analogs, rebuts de cette société, exclus, humiliés et relégués sur un territoire clôt dans la misère et l'insalubrité avec pour seule technologie les reliques (telle leur propre image que leur renvoie le pouvoir) des débuts de l'ordinateurs et du web dans les années 80. Face à cette menace de déchéance d'identité et de vie, chaque Virtuel est socialement incité, dès son jeune âge, à suivre la norme sociale sous peine d'être envoyé chez les Analogs ou d'être moissonné. Productivité, voilà le maitre de mot de cette société qui a perdu son humanité au profit de la performance et la compétition. C'est assez effrayant de réalisme!

J'ai eu l'impression de lire une sorte de « guide monde » comme si l'auteure voulait, à chaque chapitre, développer et faire découvrir aux lecteurs, les rouages de la société d'Apex city : son fonctionnement, son évolution et surtout les relations entre ses membres maintenus dans une sorte de torpeur, dans leurs fausses illusions. Chapitre après chapitre, comme une multitude de récits s'enchainant pour constituer une histoire. C'est à la fois le gros point positif de ce roman, cette richesse des détails dans la description de ce monde futuriste, mais c'est également, pour moi aussi, un peu le bémol ou la limite, puisque j'ai eu du mal à trouver le fil conducteur. Bien sûr il y a un scénario avec cette idée de rébellion, propre souvent aux dystopies. Mais si l'écriture sans fil (à l'image de la technologie des Virtuels) m'a fait plonger dans la réalité et l'illusion de ce monde riche en détails, mon esprit plus proche des Analogs est resté sur sa faim. J'aurais souhaité pouvoir m'accrocher à un personnage plus récurrent suivant sa quête. La narration est assez déstabilisante de ce point de vue puisqu'elle oscille entre recueil de nouvelles et livre de science-fiction, dans ce que la 4ème de couverture, qui annonce bien la couleur, nomme un roman-monde. Et comme il est difficile de conclure un ensemble de récits, même connectés dans un univers similaire, je suis resté un peu mitigé face au dénouement.
Mais, à côté de cela, pour ce qui est de l'écriture, du développement des idées et de l'originalité, on touche au virtuose.
Ce livre reste au final une très belle découverte qui a complètement piraté les limites de mon imagination.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Cette dissonance n'est-elle pas de toute beauté ? lance Tariq. Tout ce qu'on a eu à faire, c'est d'introduire une divergence des opinions ... et ils se sont effondrés.
- C'est ce qui arrive quand vous êtes obsédés par l'idée de vivre dans un monde aussi parfait qu'un livre d'images, indique la Suzeraine Rasae. Surtout si vous créez ces images de toutes pièces en tâchant de gommer toutes les imperfections.
- C'est ce qui arrive quand vous portez des œillères et ne voyez rien d'autre que votre propre vision, répond Tariq dans un soupir.
- C'est le prix de l'hubris, dit Näyaka. Rien n'est infaillible.
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Avec les BE-mojis, vous gagnez douze pour cent de Productivité. Il est difficile de se concentrer sur son travail quand l'inconscient doit songer à la façon dont il doit communiquer vos envies, besoins et émotions aux gens qui vous entourent. Nous vous déchargeons de cela, grâce à l'intégration sans accrocs de notre technologie avec votre Biopuce Bell afin de relayer des messages instantanés. Vous n'aurez plus jamais besoin de dire un seul mot.
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Ils allaient l'apprécier. Ils allaient l'adorer
Il était sorti de son moi réel. Il s'en était débarrassé comme d'un exosquelette, s'en était extirpé pour se transformer en oiseau vert à bec rouge, les ailes coupées.
Qui était-il de toute façon sans son plumage ?
Ils allaient l'adorer, car il était rempli des choses qu'ils aimaient entendre. Ils allaient l'adorer, car il était vide.
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Nous défions l'algorithme dominant de notre époque.
Nous ne voulons pas le pouvoir, nous voulons une réforme.
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Nous avons la ferme intention de libérer la peur, une arme bien plus puissante que tout autre.
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Video de Lavanya Lakshminarayan (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lavanya Lakshminarayan
Talking Analog and Virtual with Lavanya Lakshminarayan. Hasgeek TV
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