Le livre parfait pour débuter une alimentation réfléchie. Personnellement, je n'ai pas beaucoup appris de ce livre puisque je m'intéresse au sujet depuis longtemps. Cependant, j'ai trouvée qu'il était très bien écrit et facile à comprendre. C'est un ouvrage que je pourrais offrir à une personne qui souhaite réduire son impact écologique et qui ne sait pas par où commencer.
L'auteur pose vraiment les bases et prend le temps de bien expliquer simplement chaque point important. de plus, les pages sont colorées par des dessins et des photos qui rendent le tout très joyeux. Une belle lecture!
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Intéressant, mais pas à prendre au pied de la lettre, car c'est vraiment excessif comme trucs ou conseils de changement. J'aurais préféré un livre plus réaliste qui explique les conséquences de nos choix alimentaires, mais qui graduellement (ou du moins de manière réaliste avec le temps et les moyens qu'on a réellement) propose des moyens motivants à la portée de tous. Je donne un exemple de chose non-réaliste: aller faire les poubelles des marchés pour récupérer ce qui est encore bon! Il y a des limites selon moi!
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Une fois encore il y a des choses applicables et d'autres pas. Tout dépend du milieu (urbain, rural) ou du pays (dans ce livre le Québec au Canada) dans lequel nous vivons, des commerces à proximités, de la quantité de marchandises locales et bio proposée et surtout...des deniers que l'ont dispose !
Changer ses habitudes alimentaires n'est pas si aisé que ça ! J'aimerai que la réalité de la vie et que les conseils prodigués soit adaptés à monsieur et madame tout le monde.
Donc pour ma part, ce sera une lecture où certains conseils me resteront en tête et d'autres ne seront simplement jamais applicables à moins de gagner au loto...
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Vraiment plein de trucs intéressants et de gros bon sens.
Devrait figurer dans toutes les bibliothèques.
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J ai bien aimé j aime surtout la réalité une bouchée a la fois... car c est impossible de tout faire mais ce serait tellement égoiste ne rien faire pour la planete. Que ce soit un nettoyant a base d agrumes choses qu on a chez soi en passant par les gaz a effets de serre et bien évidement le plastique.Pourquoi ne pas investir dans une Bouteille Brita acheter sa bouteille et la remplir , et aussi apporter son sac recyclageau marché. Un jour a la fois une bouchée a la fois ...
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Le système agroalimentaire actuel est tout sauf durable et il est totalement inefficient d’un point de vue énergétique. On dépense plus d’énergie pour produire, transformer et transporter les aliments qu’ils n’en contiennent eux-mêmes. Ce système est dépendant des énergies fossiles, des réserves d’énergie non renouvelables qui se sont créées sur des millions d’années et dont on ne disposera pas ad vitam æternam.
C’est sans compter les nombreuses conséquences environnementales qui résultent des pratiques agricoles actuelles : dégradation des sols, destruction d’écosystèmes, diminution de la biodiversité et utilisation excessive et pollution de l’eau. À cela s’ajoute l’émission de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète à une vitesse inattendue.
Et alors qu’on utilise à outrance les ressources naturelles mondiales dans le but de nous nourrir, entre 30 % et 50 % des aliments produits sont gaspillés, ce qui ajoute une pression supplémentaire sur le système agroalimentaire.
Mais voilà : savoir que les choses ne sont pas aussi roses qu’on le croyait n’est souvent pas suffisant pour nous inciter à modifier notre comportement. En tant que nutritionniste, je le sais très bien. Sinon, tout le monde mangerait suffisamment de fruits et de légumes chaque jour !
Le kilométrage alimentaire est une mesure utilisée pour évaluer la distance que parcourent les aliments avant d’atterrir dans votre assiette. Au Québec, les fruits et les légumes consommés parcourent, en moyenne, de 3500 km à 5000 km.
C’est en 2005 que le mouvement locavore a vu le jour à San Francisco, en Californie. Un groupe de femmes a décidé de mettre au défi les habitants de la Bay Area de ne consommer que des aliments qui provenaient de moins de 100 miles (160 km) de San Francisco pendant un mois. Le mouvement a rapidement pris de l’ampleur et, en 2007, le mot locavore faisait son apparition dans le New Oxford American Dictionary.
D’ici 2050, nous serons 2,4 milliards d’humains de plus sur la Terre, ce qui signifie 9,6 milliards de bouches à nourrir. Pour répondre à la demande croissante, la FAO estime qu’il faudra augmenter la production alimentaire de 60 %. Serons-nous capables de répondre à cette demande croissante ? Peut-être, mais il faut que plusieurs choses changent d’abord, si nous ne voulons pas que cette production supplémentaire se fasse encore au détriment de la santé de la Terre. L’argent ne pousse pas dans les arbres, et il ne se mange pas non plus. Lorsque toutes les ressources naturelles auront été exploitées, que mangeront les générations futures ?
Une alimentation durable allie la santé de tous les humains à la santé de la planète. Le terme "durable" implique que cette façon de s'alimenter doit pouvoir s'effectuer à très longue échelle ce que le système agroalimentaire actuel ne peut promettre. (p.13)
e ne suis pas le seul ni le premier à m’être intéressé à l’alimentation durable. En fait, le terme « alimentation durable » a été créé par Joan Dye Gussow et Katherine Clancy, deux professeures de nutrition américaines. En 1986, elles ont publié, dans un journal scientifique, un article incitant les nutritionnistes à élargir leur champ d’action afin d’inclure la santé de l’environnement dans leurs recommandations.
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Bernard Lavallée présente À la défense de la biodiversité alimentaire