Une aventure de Spirou et Fantasio sympathique, distrayante, pas prise de tête comme on les aime.
On passe un bon moment, on retrouve tous les codes et bon nombre de personnages de Spirou. Ca reste dans son jus, c'est agréable, l'histoire est prenante.
Après ce n'est pas la lecture du siècle. C'est farfelu à point. Avec le voyage dans le temps on peut s'attendre à tout. Mais ici l'histoire n'est pas hyper recherchée, c'est cousu de fils blancs.
Les personnages sont attachants et drôles, ils n'en font pas trop.
Les dessins sont classiques, allant très bien avec l'ambition de la BD et son ambiance.
Ce n'est pas une grande prise de risque, ce n'est pas mon tome préférée de la série des "Spirou de..." mais par une matinée ensoleillée ça passe très bien.
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Le comte Champignac fait venir Spirou et Fantasio pour leur apprendre une nouvelle surprenante : Zorglub, qui avait disparu depuis plusieurs mois, lui a adressé un message datant de 1865!
Le Spirou de Franck le Gall va emmener nos héros à travers le temps dans un Paris du 19eme siècle. Il reprend les codes du genre pour en faire une aventure plaisante à lire bien que les voyages à travers le temps et autres paradoxes temporels n'ont jamais été ma tasse de thé. Malheureusement je trouve l'histoire peu surprenante, un peu trop convenue. Néanmoins elle contient son petit lot de situations cocasses avec un Fantasio gaffeur, un Spip trouillard, un Zorglub magouillard et un Champignac passionné. Ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas même si l'album ne laisse pas un souvenir impérissable.
J'ai tout de même apprécié ce petit détour dans le Marais de 1865 avec son argot savoureux!
Niveau dessin on est sur une ligne claire et des aplats de couleurs très classiques.
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Frank le Gall innove avec "son" Spirou. Les voyages dans le temps ne sont pas spécialement la tasse de thé du duo de héros. Le scénario qui nous emmène dans les méandres du temps vers le Paris du XIXè siècle est étonnant de fraîcheur. Si La Gall innove an mettant une franche dose de SF et de fantastique, il reste néanmoins très attachés aux fondamentaux de la série... Zorglub en requin d'affaires. Champignac exalté et positivant en permanence. Fantasio toujours un peu décalé. Et Spirou en moteur de l'aventure, prenant des initiatives, ne rechignant pas à se mettre en danger, inventif, etc. On a en prime le neveu d'un scientifique apparu lors d'une précédente aventure. Et un Spip très actif.
Les fondamentaux, donc, que ne renierait pas Cyril Lignac en revisite des aventures de Spirou et Fantasio.
Le trait est évidemment différent. Il est sombre, mais reste rond et dans l'esprit de la BD. Le scénario, tout en restant fidèle à l'esprit d'aventure de la série, innove et lorgne aussi vers des aspects sociaux et historiques que ne renierait sans doute pas Fournier.
Bref, si le lecteur est déstabilisé au départ, désorienté par le voyage dans le temps, on retombe vite sur des ressorts classiques, pour un bon album divertissant, sans rien révolutionner quand même.
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Aie, Zorglub refait des siennes. Cette fois ci, c'est un voyage dans le temps. Au XIXième siècle.
Tout y est : le langage, les costumes d'époque, les décors... C'est un vrai travail de recherche que nous offre Franck le Gall.
Un vrai plaisir de lire cet album. Mais quel est le dessein de Zorglub ? Pourquoi rachète t il des terrains aux Marais ?
Le dessin peut paraître repoussant. C'est à dire qu'il est difficile de reconnaitre le trait habituel de Spirou et de Fantasio.
Mais c'est "une aventure de Spirou et Fantasio par...", donc, je considère que l'auteur avait libre choix du scénario et du graphisme. Les purs et durs risquent de ne pas aimer cet album.
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- Approchez donc, mes beaux messieurs ! Visez-moi ces niolles, ces montants, niflez un peu ces limaces ! Ici, on se bâche pour des broques ! C'est pas grisol !
- Que dit cette F... cette chose ?
- Qu'elle nous invite à admirer ces beaux chapeaux, ces pantalons et des chemises ; que chez elle, on s'habille pour quelques sous et que ça n'est guère coûteux.
- ?
- Vous comprenez donc ce langage, M. Le comte ? Vous ?
- Ligodu, mon pote ! J'ai beau avoir les tiffes plantés de marguerites, j'en ai dans la mansarde et je sais dévider le jars...
- Là, Pacôme ! Des champignons ! Des quantités de champignons !
- Peuh ! De vulgaires agarics ! Des champignons de Paris ! Il y a davantage d'énergie dans une nouille trop cuite. [...] Cela dit, le champignon de Paris est excellent en salade !
- Qu'est-ce que vous voulez que ça me fiche ?!
Quelqu'un peut m'expliquer ce que ce cornichon de Zorglub est allé fabriquer en 1865 ?
- Mais, poussez-vous donc, bande de nases !
- "Nases" ? Acrais ! Esgourdez donc cette manière de débagouler ! Borgnotez-moi ce sinve !
- Humpf ! Et ta mère en string à la cité des sciences ? Hein ?"
- Si seulement Spip pouvait trouver un moyen de nous tirer d'ici !
- Oh, bien-sûr ! C'est moi, l'idiot ! J'oubliais que Spip a fait polytechnique !"