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Matthieu Dorval (Illustrateur)
EAN : 9782369450559
65 pages
Editions Dialogues (10/11/2016)
2.62/5   4 notes
Résumé :
Une plongée dans la mer et la forêt, dans les légendes, dans l'âme de ce bout de Bretagne. Les mots de Philippe Le Guillou, les illustrations de Matthieu Dorval.

"Deux pôles quasi magnétiques condensent toute l’énergie de ce cadastre intérieur : Brocéliande et l’Arrée, la forêt aux assises de schiste rouge et les montagnes jaunies que prolongent d’infernales tourbières, le cœur intact de la vieille Armorique et ses terminaisons brûlées par l’haleine d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Merci à Babelio et aux éditions dialogues de faire connaître, lors du dernier Masse critique, ce livre d'errances sur la Bretagne mis en prose poétique par Philippe le Guillou et illustré de peintures instantanées par Matthieu Dorval.

J'ai apprécié parfois le côté un peu sombre et peut-être tourmenté des promenades solitaires de Philippe le Guillou.

Il connaît les légendes bretonnes, sait ce que semble dire les vieilles pierres des enclos paroissiaux et parvient à nous faire entendre la source qui trille parmi les rochers de Huelgoat ou l'océan qui dévaste les côtes déchiquetées.

Si on ajoute les Mont d'Arrée et Brocéliande le guide aura parachevé son programme tel le promoteur désireux de faire découvrir la géographie, il est vrai très variée, de la Bretagne.

Tout aurait pu me plaire s'il n'y avait pas, la distance que met l'écrivain avec son lecteur. C'est une écriture qui quand elle n'est pas incarnée par le “je” de son auteur peut refroidir. Les descriptions sont d'un grand lyrisme et ses balades m'ont perdu souvent. Mais il manque un liant et l'emphase a tendance à me faire fuir.

Si vous aimez une Bretagne figée dans ses traditions “arthurienne et chrétienne”, c'est le livre adéquat. Etant Finistérien, je ne me limiterais pas à cette définition étriquée. Il y manquerait un élément plus actuel et surtout moins religieux.

Toutefois il reste tout de même quelques phrases qui touchent leur but et des peintures qui accrochent le regard un bon moment.
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Je mes suis accrochée à la falaise du mieux que j'ai pu en lisant les jolis mots érudits de l'auteur, mais mes pieds ont dérapé sur un tas d'algues quand j'ai voulu remonter la pente. Heureusement il n'y avait pas de tempête, et la température de l'eau était tout à fait raisonnable pour une trempette bretonne.

Philippe le Guillou connaît à fond les légendes et tous les mystères de la Bretagne, mais j'aurais préféré des mots plus simples, plus sauvages, plus bouillonnants, plus iodés, pour la décrire .

Les illustrations de Mathieu Dorval sont lumineuseses, on sent le tumulte et la force des éléments. Je n'ai pas toujours compris de quel lieu il s'agissait, avant de me référer à la légende. Cela n'enlève rien au talent du peintre. C'est bien aussi d'imaginer autre chose, de s'évader au-delà.

Un beau petit livre qui fleure bon la Bretagne, même si je ne suis pas à la hauteur pour partir en balade avec les mots de l'auteur.
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Reçu ce livret d'art dans le cadre de la masse critique, j'en remercie Babélio et les éditions Dialogue, et plus particulièrement Morgane qui a eu la délicatesse de glisser un marque page avec un petit mot.

Ce livre a eu l'avantage de me faire découvrir un auteur que je ne connaissais pas, Philippe le Guillou. Il a une écriture très poétique qui sait mettre en exerce la forces des éléments : la mer, les vagues, la rivière, les forets, les forces ancestrales et religieuses, qui sont indissociables les unes des autres.
Les légendes y sont fortes et m'ont donné envie de découvrir le roi Gradlon et la Dahut, le roi Marc et Artus.

Quant à la partie peinture, j'ai été moins touchée : alors que l'écriture est en représentations, en sensations, la peinture reste plus dans l'abstrait, et elle ne m'a pas emporté.
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Avec les mots poétiques de Philippe Le Guillou et les illustrations colorées et vives de Matthieu Dorval, on voyage à travers les légendes, au bout de la Bretagne entre forêt et mer.
J'ai surtout aimé les dessins, les couleurs, des bleus, des rouges, des jaunes, des verts, mais aussi du gris. On peut imaginer plein de choses, de la force, de la beauté et de la magie.

Je remercie Babelio et les Éditions Dialogues pour ce petit livret plein de couleurs et de poésie.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
A Ouessant, près des landes brûlées par les vents du large, sur cette île vigie qui est comme un commencement d'Irlande, la pensée que les disparus en mer pussent être condamnés à une errance sans fin et sans gîte serait à ce point insupportable que l'on inventerait les "proella", ces effigies de cire que l'on enfouirait en terre pour donner aux naufragés un semblant de sépulture - pour qu'à l'horreur de la liquéfaction du corps dans l'élément marin ne s'ajoute pas celle d'une damnation loin de l'ancrage primordial.
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Il y aurait quelque indécence, quelque présomption aventureuse aussi, à vouloir apprivoiser la mer. Elle ne se laisse pas facilement faire, elle surgit toujours avec sa crête blanchie de gros bouillons et sa horde de caprices.
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À Brocéliande, l'enchantement était tout de pierreries et de sortilèges, sur les chemins nocturnes et mouillés d'Arrée triomphait une sauvage désespérance.
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Les vieux rois de Cornouaille et de l'Armorique, les chevaux qui courent sur les vagues, les saints évangélisateurs et bâtisseurs appartiennent à un temps qui n'a ni césure ni fin.
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Je n'avais pourtant pas humé cette bonne odeur de racines millénaires compactées et brûlées, l'effacement de l'Elorn - de son beau nom qui scintille à la façon d'un sortilège de Tolkien - avait suffi : je retrouvais ma terre natale, sombre, odorante, étrillée par les pluies, prête à basculer dans l'abîme.
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Vidéo de Philippe Le Guillou
https://www.laprocure.com/product/1495062/le-guillou-philippe-brest-de-brume-et-de-feu
Brest, de brume et feu Philippe le Guillou Éditions Gallimard
©Philippe le Guillou pour la librairie La Procure Animation par Mathilde, libraire à La Procure de Paris
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