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EAN : 9782868391469
199 pages
François-Xavier de Guibert (15/01/1990)
4.5/5   3 notes
Résumé :
Le Père H. Le Saux, moine bénédictin, a entendu l'appel de l'Inde. Il y a choisi l'existence d'ermite aux sources du Gange et a suivi cette voie qui l'a conduit à l'Eveil à la Présence. Ayant pénétré très avant dans le mystère de l'Inde, il se place parmi les précurseurs de la mystique de notre temps, il a ouvert une nouvelle voie à l'Eglise.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le moine bénédictin Henri le Saux a entendu l'appel de l'Inde très tôt dans sa vie spirituelle, il y deviendra Swami Abhishiktananda et y réalisera sa nature profonde et véritable.
Dans cet ouvrage qui se partage en 4 parties, nous touchons le grand écart du père le Saux afin de concilier christianisme et advaita védanta.
La première partie n'est pas passionnante à mon goût, restant surtout cantonnée dans un christianisme classique, à peine teinté d'hindouisme. Sûrement de jeunes écrits du moine. Les parties 2 et 3, correspondance inédite du Swami, ainsi que des extraits de son journal, sont bien plus éloquentes en ce qui concerne sa vie intérieure richissime. La dernière partie est des plus touchante puisqu'elle concerne le témoignage d'un de ses amis, un prêtre anglican en Inde. Nous avons donc le point de vue intérieur avec les parties 2 et 3, puis le point de vue extérieur avec cette dernière partie.
Il était venu en Inde pour faire connaître le Christ aux hindous, mais ce sont les hindous qui lui ont permis de rencontrer le Christ.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le vrai yoga n'a qu'un but : le silence de la pensée, l'arrêt aussi total que possible des complet mouvements du mental. II faut en dire autant d'ailleurs du zazen japonais qui n'est finalement qu'une forme décapée de yoga, plus à la portée peut-être en conséquence des possibilités du monde occidental. Mais quelles qu'en soient les formes diverses, la fin du yoga est toujours ce silence total de l'esprit, car, dans ce silence seule peut être entendue la parole imprononcée de l'Esprit - en qui Dieu se dit.
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Dès les origines, les Rishis de I'Inde ont été fascinés par ce silence de Dieu du Brahman, l'absolu, comme disent les textes. Pénétrant jusque dans son fond, l'homme découvre un mystère, que l'un dira sien, l'autre divin, mais qui en vérité ne peut être dit proprement ni sien ni divin, car ce sont là mots qui doivent être dépassés : Cela est au-delà de toute expression comme de toute appréhension, soit par les sens, soit par l'intelligence la plus subtile– au-delà de toute conception, de toute approche mentale : Cela est, om tat sat, simplement, asti, l'asti de I'Horeb, Yahwé...
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L'homme dans sa conscience phénoménale se découvre incessamment pensant et agissant. Les Rishis des Upanishads appellent l'homme à se découvrir simplement étant, à réaliser cette conscience d'être absolument pure, ce point infinitésimal qui est à l'origine de toute conscience, de toute pensée, transcendant en même temps à toute pensée particulière et au temps où elle se meut. Hors de tout conditionnement du temps et de la pensée, est le Réel, Sat, le Soi. Ici seulement l'homme s'atteint en sa vérité la plus intérieure, il se réalise dans l'absolu de sa personne.
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Chacun dit alors :« Ma voie est la meilleure.» Or les voies ne valent finalement que pour conduire à la « non-voie ». Quelle trace laisse l'oiseau dans le ciel ? disait Job. Tant qu'il y a des voies, l'on se complaît dans sa voie, et l'on se fabrique un Seigneur à sa mesure... et l'on s'arrête à sa paix, et l'on s'arrête à sa joie d'appartenir au Seigneur, comme si ce n'était pas la « joie du Seigneur » lui-même où il nous faut entrer... si tant est que l'on en soit jamais sorti, car qu'est-il, qu'y a-t-il hors du sein du Père?
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Alors voyez-vous, pour nous ici , l'Europe, I'Église, même les meilleurs nous paraissent vivre à la surface de leur être seulement ; « mystère de l'Esprit qui murmure en termes pauliniens tu es « fils de Dieu », en nos termes ici «tu es cela ». On se bagarre sur le ministère, sur le célibat, et le reste, et on oublie qu'une seule chose compte, c'est d'éveiller.
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Vidéo de Henri  Le Saux
Vers l'expérience intérieure : lettres (1952-1973) : à s?ur Thérèse le Saux, par Henri le Saux, responsable : Armelle Dutruc Lethielleux, chez Artège.
La correspondance du moine et mystique français, figure du dialogue entre christianisme et hindouisme, avec sa s?ur religieuse. S'y découvrent son itinéraire spirituel, ses errances et les éléments forts de sa mystique : l'expérience de l'éternité, la présence dans l'absence ou encore l'exil et l'itinérance. © Electre 2019
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