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EAN : 9782759222513
107 pages
Quae (06/11/2014)
3.5/5   6 notes
Résumé :
L'homme a-t-il inventé l'évolution ? Fidélité dans le couple, infidélité, homosexualité : que vaut-il mieux pour l'évolution ? Etre parent, cela s'apprend-il ? La société est-elle un super-organisme ? Une vie sans défauts, est-ce possible ? Un monde sans violence est-il viable ? La technologie est-elle le propre de l'homme ? Cet ouvrage propose une découverte inédite et passionnante de l'évolution du vivant où se mêlent questions de société et découvertes scientifiq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'étais content de découvrir les éditions Quæ, crées par plusieurs instituts de recherche français. J'avais déjà repéré leurs ebooks en libre accès. Alors quand j'ai vu plusieurs de leurs ouvrages disponibles gratuitement sur SNCF e-livres, j'ai commencé à les parcourir. La collection "Enjeux sciences" a particulièrement attiré mon attention. Car nous vivons dans un monde complexe et j'ai besoin de me situer par rapport à de nombreux sujets de société, afin de pouvoir bien voter par exemple. Je suis plutôt écolo mais suis-je vraiment fondamentalement contre les OGM ou le nucléaire. Ou est-ce par peur ou manque de connaissances ? Alors de petits livres scientifiques d'une centaine de page, objectifs et pédagogiques, clair et concis, c'était exactement ce que je cherchais.


Pour moi l'évolution est une des choses (à mon avis plus qu'une théorie) les plus importantes à connaître. le problème c'est que c'est très compliqué ! Et pas toujours très bien expliqué, comme dans ce livre de Guillaume Lecointre. Un auteur qui a le sens de la formule et l'habitude de s'exprimer à l'oral lors de conférences : c'était pourtant bien parti. Mais ça dévie ensuite trop souvent vers des débats de spécialistes, avec des mots compliqués et des considérations politiques. Disons-le clairement : l'auteur est de gauche, très à gauche même. Il a été chroniqueur à Charlie Hebdo, défend la laïcité, le rationnalisme scientifique et lutte contre le créationnisme. Ces combats je les partage avec lui. Par contre je le trouve carrément antispéciste. Et là je trouve qu'on va trop loin dans la déconstruction. Les notions d'individu ou d'espèce se voient ainsi relativisées. La classification à l'ancienne, critiquée. Mais quand on s'attaque au progrès ou en tout cas à la complexification croissante en arguant que tout se vaut, que nous sommes tous liés dans une belle biodiversité, faite d'autant de coopération que de compétition, alors là je dis stop. C'est après cette première partie (moitié du livre) que j'ai arrêté de lire. Car ma vision du vivant est tout autre.


Il me semble que ce que l'auteur se refuse à faire : diviser, distinguer, trancher ; la nature, elle, n'a aucun problème à le faire. Lors des interactions et relations entre individus et espèces, il y a souvent un dominant et un dominé (au sein d'une même espèce), un qui mange, manipule ou contrôle l'autre. En bref un winner et un looser. Et il y un critère très simple, ce critère c'est tout simplement le nombre de descendants qu'a un individu. Et au niveau d'une espèce c'est le nombre d'individus. Homo Sapiens en compte des milliards et envisage même de coloniser d'autres planètes afin de poursuivre son expansion et par là même celle du vivant dans son ensemble. C'est peut-être là que nous pouvons nous mettre d'accord avec Guillaume Lecointre. Nous n'allons pas réaliser ça tout seuls. Nous avons besoin des bactéries pour nos biotechnologies comme nous avons besoin des animaux pour le travail, la recherche ou la compagnie. Je ne dis pas que certaines espèces sont moralement meilleures que d'autres mais force est de constater que certaines sont plus utiles que d'autres. Certaines aptitudes également, comme l'intelligence. L'intelligence humaine en particulier est un outil très puissant, capable de beaucoup de destruction mais aussi la seule chose sur Terre qui pourrait permettre de continuer la grande aventure du vivant : l'expansion. Car les espèces ont besoin d'espace.
Lien : https://lesensdelaformule.bl..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
l’homme du futur est fantasmé par les 20 % de la population mondiale les plus riches qui oublient que les 80 % restants de l’humanité ne vivent pas du tout comme eux. Ils projettent leur mode de vie sur le futur comme si ce mode de vie était le seul existant sur Terre. Un quart seulement des humains de la planète est connecté à Internet. Ceux qui parlent d’évolution des populations humaines en termes de progrès médicaux oublient également que plus de la moitié de la population humaine n’a pas accès aux soins médicaux d’un Occidental. Or, l’évolution de l’espèce est d’abord une affaire de stabilisation d’un trait dans toute l’espèce. Plus la démographie est importante, et plus c’est long. Sans parler du temps de génération, déjà long chez nous.
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Il n’y a pas d’espèces « plus évoluées » ou « moins évoluées ». Il y a des espèces qui ont des trajectoires évolutives différentes.
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Quand les êtres vivants sont dans des conditions physiques et chimiques propices et disposent de ressources, ils saturent très rapidement le milieu. Comme ils varient, ils colonisent de proche en proche les milieux un peu moins propices en s’adaptant.
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La variation produite par le changement est le carburant de l’évolution, l’héritabilité du semblable est son moteur.
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Préférer glorifier un cerveau de 1 300 cm3 plutôt qu’une course terrestre de 120 km/h est une question de valeur.
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Videos de Guillaume Lecointre (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillaume Lecointre
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La science vise à établir une lecture cohérente du monde. Mais une nouvelle théorie scientifique provient souvent d'un pas de côté tel Einstein et sa théorie de la gravitation, réalisant qu'une personne en chute libre ne sentira plus son poids. La science-fiction déclenche des mécanismes cognitifs visant à reconstituer un monde cohérent. La SF serait-elle la continuation de la science ?
Modérateur : François Bontems Les intervenants : Estelle Blanquet, Sylvie Lainé, Guillaume Lecointre, Audrey Pleynet
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