AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782895850892
Les Editeurs Réunis (01/08/2011)
3.79/5   7 notes
Résumé :
Leonardo de Vinci est un jeune inventeur de la Renaissance, brillant, téméraire et, parfois, malchanceux. A la suite d'un accident avec un véhicule volant de sa création, il est envoyé par son père à Florence pour étudier à l'atelier du grand artiste Verrocchio. Leonardo découvre alors un univers de compétition auquel il n'est pas habitué : tous les élèves du maître sont résolus à se faire un nom. Un de ses camarades de classe, le peintre de talent Sandro Botticelli... >Voir plus
Que lire après L'atelier du grand VerrocchioVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
A la suite d'une énième invention qui lui a attiré les foudres du prélat de Médicis, Léonardo est contraint, par son père, de gagner l'atelier du grand Verrochio, célèbre dans tout Florence pour son art.
Léonardo découvre assez rapidement que tous les élèves du grand maître sont là pour se faire un nom et particulièrement Sandro Botticelli qui lui est hostile dès le premier jour.
Il y fait aussi la connaissance du voleur des rues Vito qui a la manche longue ainsi que Véra, qui pose pour les élèves de l'atelier et qui a elle aussi un talent certain pour la peinture.
Ensemble, ils auront à découvrir qui est le mystérieux saboteur dont le but est de ruiner l'atelier de Verrachio.
Il faudra aussi jeter un oeil (et le bon!) sur l'étrange alchimiste Warress Ferrazini qui s'intéresse beaucoup aux capacités déductives et créatrices de Léonardo.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit d'un trait.
Dès les premières pages on se prend d'amitié pour le jeune héro, un peu gaffeur, un peu malchanceux mais ô combien brillant qui se retrouve bien malgré lui dans cet atelier renommé.
Il n'a rien demandé, se retrouve avec des ennemis et au centre de l'attention de personnes très dangereuses. Manipulés, malmené, il saura tout de même, grâce à la complicité et l'amitié qui le lie à ses deux compagnons, se sortir de bien des situations difficiles.
Pas de longs descriptifs, une actions qui se tient bien, un scénario bien construit, on a envie de lire la suite une fois arrivée au bout, d'en savoir plus sur Warress, sur son groupe étrange ainsi que sur les relations tendues entre Sandro et Léonardo.
A mi chemin entre enquête et aventure, c'est à conseiller au lectorat masculin et ado qui boude trop souvent les livres!
Commenter  J’apprécie          10
Le roman présente l'histoire de Leonardo Da Vinci, alors qu'il est encore adolescent. On y apprend que le jeune inventeur est également casse-cou et aventurier. Lorsque Leonardo est envoyé à l'atelier du grand Verrocchio, il y rencontrera beaucoup de grands noms connus de l'histoire de l'art (évidemment, ils ne sont pas encore connus dans le récit!). À l'atelier, la compétition est féroce pour devenir grand maître et certains s'amusent à saboter le travail des autres. Beaucoup d'aventures attendent donc Leonardo à Florence, ce qui est bien puisque cela permet aussi au lecture de découvrir la capitale de la Toscane.

L'aspect historique est intéressant et le récit est captivant. le niveau de lecture est peut-être un peu difficile pour un lecteur peu habile du premier cycle du secondaire. Pourtant, c'est cette tranche d'âge qui est ciblée par le récit qui est trop enfantin pour le 2e cycle.

Commenter  J’apprécie          10
Il est vraiment agréable de lire ce roman. L'auteur a eu une bonne idée de nous transporter dans l'univers d'adolescent de Léonardo Da Vinci. On découvre un jeune Da Vinci téméraire qui tente de faire son premier vol au dessus la ville de Florence. À la suite d'un essai désastreux, son père l'envoie étudier à l'atelier du grand Vérrocchio où il rencontrera de très bons amis, mais aussi des ennemis puissants et dangereux.

On s'attache rapidement aux personnages, qu'ils soient bons ou mauvais, chacun d'eux nous captive. Je vous conseille fortement ce roman.

Bravo à l'auteur.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
. Le jeune casse-cou abaissa le levier et l’engin entama sa descente. Leonardo se mit aussitôt à pédaler. L’opération fut considérablement plus difficile que prévu. L’air imposait, au niveau des ailes, une résistance beaucoup plus forte qu’escompté. Les pédales refusèrent rapidement de fonctionner lorsque l’appareil prit de la vitesse sur le rail. L’inventeur dirigea donc toute son attention sur la manivelle de contrôle de l’aileron arrière, l’unique moyen directionnel de l’engin. L’Aves 2 se détacha du rail comme prévu. Étonnamment, l’appareil semblait voler. Leonardo poussa un cri de joie à réveiller les morts. L’engin parcourut en quelques secondes les deux cents mètres qui le séparaient de la rive. Le pilote tourna la manivelle vers la droite, forçant l’appareil à suivre la rive.
La vue aérienne de Florence était époustouflante. Au loin, environ à un kilomètre, se dressait au-dessus du fleuve l’impressionnante structure du pont Vecchio. Son reflet miroitant à la surface de l’eau était de toute beauté. La construction de pierre datant de plus de cent vingt ans ne servait pas uniquement à la traversée du fleuve. Le pont comportait plusieurs étages dans lesquels on trouvait toutes sortes de boutiques†: il y avait des tanneurs, des bouchers ainsi que de nombreux tripiers. L’odeur qui régnait sur les lieux n’était pas très invitante.

L’Aves 2 se tenait à une hauteur d’environ cinquante mètres†; toutefois, cette altitude se réduisait chaque seconde. Malgré les apparences, l’appareil ne volait pas†: il se contentait de planer. La différence était bien distincte. S’il avait volé, il n’aurait pas été condamné à l’écrasement quelques minutes à peine après son décollage. L’appareil fit un survol rapproché du pont Vecchio. Selon les estimations du pilote, l’appareil avait maintenant parcouru environ un kilomètre. En jetant un œil rapide au sol, Leonardo se rendit compte que sa présence dans les airs n’était pas passée inaperçue. Les regards se tournaient vers le bolide avec surprise et incompréhension. À ce moment glorieux, un bruit inquiétant détourna l’attention de Leonardo. La toile de l’aile gauche venait de se déchirer et l’air qui la traversait agrandissait la faille à vue d’œil. Les choses n’auraient pas été si critiques si l’engin avait maintenu sa position au-dessus du fleuve. Toutefois, la déficience de l’aile causait une inclinaison vers la gauche. De ce fait, l’Aves 2 se dirigeait à toute vitesse en plein centre du quartier de l’Oltrarno. Le seul choix qui s’offrait au pilote était sans nul doute un atterrissage forcé dans la cour de la basilique Santo Spirito. C’était l’endroit le plus dégagé des environs. Malgré sa prévoyance habituelle, Leonardo n’avait guère songé à l’atterrissage, car son but avait toujours été de finir sa course dans le fleuve Arno. Il n’avait jamais imaginé devoir se poser au beau milieu d’un quartier de Florence. Il tourna donc la manivelle dans la position qu’il jugea adéquate. Quand l’engin piqua du nez, le pilote fit une dernière prière…
Commenter  J’apprécie          10
Au loin, le soleil commençait paresseusement à se lever. Aujourd’hui, Leonardo comptait effectuer une expérience particulièrement dangereuse. L’inventeur aurait sans hésitation laissé sa place à un volontaire, mais la présente opération devait rester secrète. La raison en était bien simple†: si elle venait à être découverte, personne ne le laisserait se lancer du toit de la basilique à bord de son engin de fortune. Celui-ci avait été baptisé Aves 2, ce qui signifiait Oiseau 2 en italien. L’appareil avait été conçu dans le but ultime de voler, et Leonardo espérait ne pas avoir à construire un Aves 3 avant d’atteindre son objectif. Malheureusement, par le passé, la majeure partie de ses inventions avait connu un triste destin. Le jeune Italien n’était pas du genre à se laisser décourager et s’était donc rapidement remis à l’œuvre après la destruction du premier appareil. Après quatre mois de travail, Leonardo était sur le point de faire une nouvelle tentative.
Réussir à quitter la maison sans se faire voir puis emporter l’appareil en pièces détachées jusqu’au sommet du toit de la basilique n’avait pas été chose facile pour l’inventeur. Malgré tout, la pire étape restait à venir. Leonardo devait encore abaisser le levier qui enclencherait la descente infernale. Dès l’abaissement de ce levier, l’appareil suivrait le rail de la structure en bois que Leonardo avait érigée à même la toiture de la basilique. Cette structure était conçue pour guider l’Aves 2 dans une descente parfaitement droite. L’inclinaison abrupte du toit et le poids de l’appareil devaient permettre à celui-ci d’atteindre une vitesse adéquate avant la chute libre. Si tout se déroulait comme prévu, lorsque l’engin quitterait le toit, il entamerait un vol inoubliable au-dessus de la ville de Florence. Dans le cas contraire, la mort attendait inévitablement le passager des dizaines de mètres plus bas.
Commenter  J’apprécie          20
— J’ai toujours affirmé que je ne serais reconnu pour mon talent qu’après ma mort, souffla Leonardo en détournant les yeux de façon méprisante.
— Continuez de la même manière et cela pourrait bien arriver plus tôt que prévu†! énonça froidement le dirigeant de la basilique.
— Voulez-vous dire que je pourrais être reconnu de mon vivant†? demanda Leonardo en simulant la surprise. Je suis vraiment flatté par la considération que vous m’accordez.
Le père de Médicis fusilla du regard le jeune inventeur, mais s’abstint de tout commentaire devant Piero Antonio.
Commenter  J’apprécie          10
Le garçon avait choisi la basilique pour deux bonnes raisons. La première concernait bien entendu la hauteur impressionnante du bâtiment†; la deuxième, mais non la moindre, avait trait à la proximité du fleuve Arno. Dans l’éventualité probable d’une quelconque anomalie durant le vol, Leonardo pouvait espérer finir sa course dans l’eau du fleuve. Cette option n’était possible que si l’appareil réussissait à franchir les deux cents mètres qui séparaient la basilique de la rive du fleuve Arno.
Commenter  J’apprécie          10
Heureusement que Piero Antonio était un homme important en Italie, sinon Leonardo aurait fort probablement terminé ses jours dans un cachot. Il aurait même pu être exécuté. Leonardo leva le regard sur les deux hommes. Le père de Médicis semblait avoir repris ses esprits, il souriait même. Piero Antonio avait sûrement dédommagé généreusement celui-ci pour la sculpture pratiquement démolie.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : leonardoVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3205 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}