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Metropolis, la tentaculaire.

Je ressors de ce premier tome mitigé.
Non point sur le graphisme que je trouve juste éblouissant mais sur un scénario qui peine à envoyer du bois.

Les mirettes se régalent à chaque coin de cases.
Cette uchronie, au charme désuet, s'appuie sur des illustrations d'un niveau stratosphérique, notamment sur le plan architectural et dans le domaine automobile où le regard se perd régulièrement, occasionnant à juste titre l'air béat du ravi de la crèche.

Difficile d'en dire autant d'un scénar' qui, j'en suis bien conscient, pose les bases sans toutefois y associer un rythme suffisamment élevé pour crier au must-have incontournable.

Inutile de préciser que pour Metropolis, deuxième du nom, j'attends juste de m'prendre un gnon.
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Je n'avais pas entendu parler de cette B.D avant de voir l'excellente critique de Jamik. C'est d'ailleurs ce billet (que je vous invite à lire) qui m'a donné envie de lire "Metropolis". Un thriller dans un contexte uchronique, bourré de références cinématographiques, ça ne pouvait que me plaire. Je n'ai pas été déçue du tout, "Metropolis" est vraiment une oeuvre intéressante.

Ce 1er volet démarre très vite et choisit de ne pas trop en dévoiler. Ici, pas de longue mise en place explicative. le lecteur est très vite plongé dans un contexte surprenant qu'il découvrira au fur et à mesure et dans une atmosphère étrange.

Si l'intrigue, à l'issue de ce 1er tome, reste assez nébuleuse, l'envie de lire la suite est immense. le scénario distille suffisamment d'éléments intrigants pour créer de l'attente chez le lecteur.
Visuellement, c'est superbe, notamment les paysages urbains qui sont très impressionnants. le découpage et le cadrage, très cinématographiques, participent pleinement à l'ambiance mystérieuse du récit.

J'ai hâte de lire la suite.

Challenge B.D 2017
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Lehman reprend ici les thématiques qu'il avait développées dans ses "Brigades Chimériques".

Dans cet hommage à Fritz Lang, il mêle brillamment une suite hypothétique à Metropolis et M le Maudit à une histoire uchronique de l'Europe des années 30. Une Europe qui a connu 60 ans de paix ininterrompue. Où Metropolis est une ville Franco-Allemande, symbole du continent uni. Une Metropolis où se côtoient Freud, Churchill, Aristide Briand... Et où Adolf Hitler n'est que l'illustrateur de HP Lovecraft pour divers magazines Pulp.

Bref, un autre petit coup de génie de Lehman.
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« Metropolis », comme le film de Fritz Lang, et pourtant ce n'est pas une adaptation du film ou du roman de Thea von Harbou. Mais le titre n'est pas usurpé, la référence est bien là, et d'une manière très adroite.
Ce « Metropolis » est une uchronie, une histoire qui se passe dans une Histoire où une bifurcation aurait eu lieu. Celle-ci part d'un postulat à priori positif : c'est les année 30 et Briand et Steseman auraient réussit leur pari, réunir le peuple allemand et français, uni, en paix, donc pas de Reich, et Metropolis serait cette ville neutre édifiée entre l'Allemagne et la France, une ville moderne, majestueuse, grandiose, infinie.
Un doute plane sur cette réussite, la situation politique est tendue, et ce drapeau imaginé par les auteurs laisse un léger frisson : un drapeau bleu blanc rouge avec une aigle impérial germanique au milieu dans le blanc, l'image est saisissante.
Donc on est dans les années trente, l'âge d'or du cinéma expressionniste allemand, et les références s'accumulent dans chaque image, les citations sont nombreuses, et le scénario s'appuie dessus, mais pas seulement, les effets s'accumulent, Contre plongées, contre champs, zoom, plan généraux, gros plans, angles improbables, qui s'enchainent, et qui donnent une dynamique, Stephane de Caneva utilise le vocabulaire visuel du cinéma sans jamais tomber dans l'effet artificiel des comics américains. Et la couleur elle même participe à cette vision cinématographique avec de forts contrastes, des contre-jours, une lumière expressionniste, celle d'un Murnau (Nosferatu, L'Aurore) ou de Fritz Lang lui-même. Et les personnages de ces films apparaissent, on y retrouve M le Maudit, Loulou (de Pabst) et ces personnaages se mêlent aux personnages réels, j'ai déjà cité Briand et Steseman, mais on y renconter aussi Freud, Peter Kürten (un célèbre serial Killer allemand de l'époque), et parfois une petite pointe d'humour viens interférer dans l'intrigue, je trouve la présence d'un certain Destouches comme médecin légiste assez bien vue, tout comme celle de Churchill comme membre d'un club de fumeurs de cigares. Et ces personnages réels ne sont pas là que pour l'anecdote, mais s'intègrent dans l'intrigue, afin que notre réalité, l'uchronie et la fiction cinématographique se rejoignent dans un univers parfaitement cohérent.
Et puis il y a la ville, Omniprésente, là encore, référence au film Metroplis, et à l'architecture du Bauhaus., des années 30. Sa dimension est écrasante. Les monuments s'étendent sur certaines planches à une seule image, des planches grandioses, imposantes.
Pour finir, l'intrigue ne se limite pas à l'étalage de citations et de belles images, on est dans un univers de thriller qui mêle enquête policière et socio-politique, sous fond de terrorisme, de serial killer... et peut-être plus encore, après tant de surprises, on peut envisager encore beaucoup de choses dans les tomes suivants. le héros est mystérieux, le peu qu'on connaisse de son passé nous laisse présager quelques révélations par la suite, une suite Hitchcockienne...
Ce premier tome de la série ne se contente pas d'un bel hommage au cinéma expressionniste allemand, il donne vraiment envie d'en savoir plus, et crée un univers qui nous incite à approfondir.
La première image de l'histoire, la représentation d'une affiche, se retrouve sur la couverture du quatrième tome... Il faut absolument que je lise la suite !
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Premier volume de la série Metropolis, cette histoire se déroule dans les années 30 sous forme d'utopie.
La première guerre mondiale n'as pas eu lieu, nous suivons un inspecteur de police atypique lors d'une enquête sur un attentat comis à Metropolis, ville utopique sans pays, regroupant les citoyens se disant libre et européen. Ce policier est lui le "citoyen" N°1 de la ville.

L'intrigue est riche et très travaillé même si les dessins sont assez classique, on y croise des figures connues tel que Winston Churchill ou Sigmund Freud (qui lui a un rôle important dans cette histoire) et on entend parler aussi de personnalités tel que Stephan Zweig et d'autres.

J'ai vraiment bien aimé !
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Excelente mise en place pour une BD uchronique des plus prometteuses et prenant place dans une Europe unifiée et pacifique n'ayant pas connu la première guerre.
L'atmosphère est étrange, les tenants et les aboutissants sont encore parfois un peu nébuleux mais le propos est intéressant, les bases de l'histoire sont posées et je suis curieuse de connaitre la suite de l'histoire.
Ce que j'aime particulièrement dans ce genre de récit dystopiques, c'est de croiser des personnalités historique qui ont, logiquement, une autre dimension que dans l'histoire...je suis déjà servie!
Côté dessin, je ne raffole pas franchement du graphisme mais ça fait le boulot.
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Une uchronie au premier tome alléchant. Une ville Métropolis, capitale de l'interland franco-allemand qui semble en métamorphose sans que personne ne s'en aperçoive. de grands noms viennent prendre place au fil des pages, Freud, Churchill, Einstein. le conflit mondial du début du siècle n'a pas eu lieu mais un évènement dramatique se déroule et la ville ouvre ses entrailles Deux enquêtes s'annoncent. Et elles seront menées par des personnages qui vont eux aussi nous ouvrir peu à peu leurs entrailles...celles de leur esprit.
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J'ai l'impression que les auteurs ont privilégié l'ambiance sur tout le reste. du coup, la part belle est faite à la ville de Métropolis imaginée jadis par un certain Fritz Lang en 1927.

L'uchronie part d'une très bonne idée, à savoir l'absence d'une Première Guerre Mondiale et de la naissance de l'Europe avant l'heure bercée par une entité franco-allemande. Pour une fois que nous n'avons pas des idées du style tel ennemi a gagné la guerre (je pense au Keiser ou aux nazis).

Le premier tome ne fait qu'installer une certaine atmosphère avec des personnages plutôt ternes. Mis à part un attentat terroriste, il ne se passe rien. L'enquête policière avancera que très doucement dans le second tome. Bref, l'ennui n'est pas très loin et on l'évite de justesse grâce aux nombreuses références et clins d'oeil qui forment une compilation.

Pour autant, on se laisse bercer par cette ville qui a les allures de New-York. le dessin reste classique et réaliste. le scénario n'est pas vilain. Je pense que les auteurs jouent sur une certaine progressivité. J'aurais aimé certainement plus de rythme.
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Cette tétralogie éditée par les éditions Delcourt est l'adaptation d'une idée que Serge Lehman pensait à la base développer sous forme de roman. Ce projet de roman uchronique sur une Europe des années 30 qui n'aurait jamais connu la Première Guerre Mondiale fut abandonné en 1999. Après quelques projets BD, dont l'excellent La saison de la couloeuvre, le très bon Brigade chimérique et le non moins réussi Masqué, l'auteur ressort Metropolis du tiroir pour lui donner une nouvelle vie au sein du neuvième art.

Outre l'aspect uchronique, qui invite à se demander quels rôles auraient joué Hitler et Freud au coeur d'une Europe en paix qui aurait su s'éviter le conflit de 14-18, ce premier volet propose de suivre une double enquête policière. En suivant les pas de l'inspecteur Gabriel Faune, le lecteur se retrouve confronté à un acte terroriste qui secoue le centre de Metropolis, ainsi qu'à la découverte de dépouilles momifiées retrouvées sous les décombres. Ajouter à cela une touche de fantastique avec cette ville dont l'apparence semble se modifier au fil des pages et vous obtenez une excellente mise en place mêlant Histoire, enquête policière et paranormal.

Visuellement, le trait réaliste et classique de Stéphane de Caneva (« Sept clones ») contribue à donner vie à cette ville qui s'installe progressivement comme un personnage à part entière. Notons finalement qu'à l'instar de « Masqué », c'est Benjamin Carré qui se charge des couvertures.

Un excellente mise en place que vous retrouverez dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Metropolis est donc une uchronie dans laquelle France et Allemagne sont réunifiées et dirigées par Aristide Briand et Gustav Stresemann. D'autres personnalités accompagnent ces deux dirigeants politiques puisqu'on croise aussi Winston Churchill, Albert Einstein ou Sigmund Freud, ce dernier tenant d'ailleurs un second rôle très important. Autres référence de poids, Fritz Lang avec, évidemment, le titre de la série et une référence à M le Maudit et son inspecteur Lohmann.

Le scénario de Serge Lehman est bien construit et gagne en intensité au fur et à mesures des chapitres qui constituent les quatre tomes au format comics. Derrière l'attentat fondateur et l'enquête se crée une atmosphère particulière qui va chercher dans le côté psychologique des personnages avec le personnage de Freud. le dénouement pourra surprendre et désarmer mais avec le recul, cette originalité est un atout qui vient en complément du scénario complexe et dense.

Graphiquement, au-delà des sublimes couvertures de Benjamin Carré, Stéphane de Caneva et Dimitris Martinos (pour les couleurs) livrent un dessin très cinématographique dans les cadrages et les contrastes. Les personnages sont expressifs, les couleurs sont chouettes, bref, tout dans le graphisme concourt à la qualité de l'ensemble. En quatre tomes, Metropolis est donc une histoire complète et très puissante. Une belle réussite, donc, qui se conclut en ce début d'année.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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