Quelle lecture réjouissante !!!
Tout à fait à mon goût dans l'esprit d'une bande de "bracassés" adolescents qui en s'associant et en mettant leur énergie et leurs compétences en commun vont retourner la situation en leur faveur et leur faire prendre un peu confiance. ça c'est pour la partie vie scolaire et problèmes de popularité au lycée quand les caïds rackettent les plus faibles.
Mais il y a aussi derrière tout cela des solitudes chez quelques adultes (comme le concierge de l'immeuble d'Alex et celui du lycée) mais surtout chez les trois ados, principaux protagonistes de cette histoire. Alex avec ses béquilles, dit "le Sauveur" car il protège un maximum des boucs-émissaires du lycée de l'infâme Jerry, a été "abandonné" par un père en fuite ; Winston, que ses riches parents totalement pris par leur vie professionnelle laissent vivre seul dans une immense demeure, pensant que son grand frère Neville veille sur lui alors que ce dernier est parti à l'autre bout du monde en lui laissant le chien ; et enfin Rupert - alias Manny - qui vit seul avec sa mère alcoolique alors que son père a refait sa vie à Manhattan et compense dans la boulimie. Ces ados livrés à eux-mêmes mais pas dénués d'inventivité vont se rapprocher et créer un club des Losers afin de faire bénéficier de leur expérience les nouveaux élèves.
Il y a aussi un écrivain aigri et misanthrope dans la maison voisine, une prof de maths passionnée qui cherche à ouvrir les vannes de ses élèves pour libérer leur potentiel... et un concours d'illuminations de Noël !
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Pas de chance vous êtes trop petit, trop gros, trop quelque chose ou pas assez autre chose…Bref vous faites partie des losers…
C'est le cas de Winston et Manny,
Les losers ils se font racketter par Jerry qui est sensé être le gars parfait sans aucun défauts. Mais c'est sans compter Alex que tous les losers appellent « le sauveur ». Alex est un loser auxquels Jerry ne s'est jamais attaqué peut-être à cause de son infirmité mais comme il sert de banque à tous les losers en manque d'argent c'est un peu comme s'il payait Jerry.
Winston, Manny et Alex vont créer un club des losers dont l'activité principale est de lancer des fléchettes sur une photo de Jerry.
Mais les choses vont devenir sérieuses le jour où Alex défie Jerry à un concours d'illuminations de façade. Tous les losers s'y mettent mais tous n'ira pas comme ils le souhaitent, Mais quand on est un loser il faut savoir se jouer de la malchance. Ce concours nous révèlera que les gens ne paraissent pas toujours ce qu'ils sont réellement. le bon se cachant derrière le mauvais, le mauvais dans le bon.
Un bon livre sur l'amitié et les apparences trompeuses.
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Je n'ai pas réussi à le finir.
Je ne saurai dire pourquoi, mais je n'ai pas vraiment aimé ce bouquin.
Pourtant l'histoire n'est vraiment pas mal...
Je suis déçue ! Je m'attendais à beaucoup mieux.
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Un super roman bien écrit. Alex, WInston et Manny sont de losers mais réussiront à s'améliorer au cours de l'histoire. Sans parler de "la Bête", le voisin de Winston, qui est en fait un loser qui cache un homme sympathique derrière cette vie malmenée !
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Du jour au lendemain, je suis devenu une sorte de héros pour les gars les plus pitoyables du lycée. Je ne cesse de croiser des losers boutonneux, qui voient en moi une oasis de paix au milieu du tourment. Comment leur refuser ma protection ? Après tout, je suis moi-même un loser boutonneux dont Jerry Whitman aime tapoter la tête. Et, que je le veuille ou non, je joue dans la même catégorie que des types comme Manny et Winston.
Comme Jerry et ses sbires me fichent plus ou moins la paix, je suis devenu une espèce de refuge ambulant pour tous ceux qui se font persécuter, voler, ou maltraiter en général. On reconnaît facilement un gosse de Jerry sur le point de craquer : il a les yeux vitreux et ressemble à un extraterrestre. À chaque fois que j'en repère un à la cafétéria, je m'assieds à côté de lui. Ce n'est pas grand-chose, mais ça lui procure un certain répit.
Voilà comment j'ai hérité de mon surnom de «Sauveur» Sherwood. En fait, je m'appelle Alex, mais, quand la nouvelle s'est répandue que j'étais disposé à faire une bonne action de temps en temps, tous les gosses de Jerry ont commencé à employer ce surnom stupide. «Demain, c'est mon tour de m'asseoir à côté du Sauveur», disent-ils. Et figurez-vous qu'ils se disputent !
- Quatre-vingt-dix pour cent des légendes urbaines sont une accumulation de sottises brodées sur une infime parcelle de vérité. Les dix pour cent restants sont des ragots de gens qui s'ennuient, destinés à décourager la moindre excentricité, pourtant salutaire. (p.178)
Winston semblait déçu que le passé de harry ne soit pas plus coloré.
- Harry n'est qu'un "has been" sous-doué en chemise bariolée, a-t-il conclu. Il n'a même pas le cran d'être un "serial killer".
- Il fiche sa vie en l'air, a approuvé Manny en enfournant un Twinkie.
Puis la bouche pleine :
- Ce type n'a manifestement aucune autodiscipline. (p.219)
- Les livres sont comme les gens. Ce n'est pas correct de les laisser tomber avant de connaître toute leur histoire. (p.231)