Une expédition est montée avec Kim et des représentants des deux camps pour étudier les Ium, que tout le monde (c'est à dire nous) soupçonne d'être partie liée avec la Mantrisse.
Le tome 3 est encore le ventre mou du cycle, je pense. Pas de révélations, des images toujours magnifique, mais il faudra attendre le 4 pour voir avancer les choses.
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J'ai trouvé ce 3ème tome du cycle plutôt mauvais. Avec un titre pareil, « l'expedition », je m'attendais à un périple dépaysant et plein de péripéties. En plus Léo sait faire preuve d'imagination pour créer une faune et une flore originales et intéressantes. Hélas, le décor qui était riche de promesses est très sous-exploité dans ce volet et on rencontre finalement très peu de créatures. Il y a bien des rebondissements et l'intrigue avance un peu au cours de ce tome mais l'histoire est totalement polluée par des considérations sentimentales. L'auteur s'attarde sur les historiettes d'amour sans intérêt des personnages. Que c'est mièvre et creux ! Machin aime bidule qui aime truc… Cette fois le scénario ne vient donc pas sauver le dessin toujours aussi plat et rigide. La laideur des visages m'a encore plus frappée dans ce tome que dans les précédents, et tout particulièrement les visages féminins.
Bref, ce 3ème tome est raté mais je lirai tout de même la suite du cycle car j'ai quand même envie de savoir ce qu'il en est des iums, ces drôles de bébêtes aux allures de pandas extra-terrestres.
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Dans cet album, une expédition part à la recherche des iums, pour mieux les étudier. Pour ce faire, ils descendent en bateau la rivière au fond d'un canyon. le bateau est tracté par l'aérojeep.
Je ne vous ai pas encore parlé des moyens de locomotion. Ils sont pour le moins archaïques. On dirait des caisses à savon.
Bon, il fallait s'en douter, l'expédition ne se déroule pas au mieux. Sur cette planète, comme sur Aldébaran, quand les militaires s'en mêlent, rien ne va plus.
Quant au dictateur, car forcément dictateur il y a, je n'ai pas encore eu de ses nouvelles.
Peut-être dans le tome 4 ?
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Ce tome commence avec ce que je n'aime pas chez Léo : un dialogue abracadabrantesque où les personnages (souvent très manichéens) se disent des choses que personne ne dirait dans la vie réelle. Ce genre de dialogues est assez représentatif de l'écriture de Léo et c'est pourquoi je m'y arrête.
Bon résumons : une planète, une jeune colonie séparée en deux clans :
- ceux du canyon qui ont décidé de repeupler la planète en faisant des tournantes reproductives afin de mixer un maximum le matériel génétique et qui ont décidé, en vrais colonialistes, que c'est leur planète et un point c'est tout (les vilains).
- ceux du désert, modérés et qui considèrent que la planète ne leur appartient pas et il faut laisser les Iums (une espèce locale très intelligente) faire comme ils l'entendent et ne pas les asservir (les gentils).
Entre ces deux clans sont donc arrivé Kim et ses trois compagnons de voyage.
Revenons à ce dialogue...Kim, notre héroïne (dont la poitrine qui défie la gravité semble être un aimant à hommes de tous bords) rencontre pour la première fois un des vilains. Celui-ci d'entrée de jeu, l'aborde en disant :
-Il faut que je vous dise d'emblée une chose, mademoiselle : pour moi, vous être trop jeune et inexpérimentée.Je ne vous reconnais aucune autorité pour commander quoi que ce soit.
[un vrai vilain qui, de plus, tire sur tout ce qui bouge...on ne sait jamais, c'est peut-être dangereux]
Kim lui répond, se justifie et le gars lui répond :
- Hum...vous êtes jolie quand vous vous fâchez, vous savez....
Pour moi, ce genre de dialogue fait perdre une bonne part de crédibilité et de saveur à l'histoire
Je me dis que Léo n'a pas voulu mettre les pensées de ses personnages mais uniquement des dialogues. Cependant, comme il tient absolument à ce que tout les personnages soient amoureux - souvent de Kim - (et qu'il manque cruellement de subtilité pour la représentation des émotions), il est bien obligé de leur faire dire des énormités hyper sexuées et qui paraissent, finalement, très déplacées.
Autre exemple un peu plus loin. L'amie de Kim, Inge (très avantagée par la nature, elle aussi), va trouver un des personnages masculins :
- Tu sais que nous avons des tentes individuelles et des sacs de couchage pour la nuit?
- Oui...
- Qu'est ce que tu dirais de nous monter une tente dans un coin isolé et de coucher ensemble, hein?
Voilà, c'est tout le temps comme ça - même si c'est particulièrement beaucoup dans ce tome-ci, ça recommence d'ailleurs quelques planches plus tard- et je trouve ça dommage. Les univers créés par Léo sont foisonnants et la dynamique générale est plutôt bonne. Si seulement il laissait tomber ses histoires de cul, on s'épargnerait de longs soupirs et l'histoire générale gagnerait grandement en densité.
Bon, je sais d'expérience que lire trop de Léo à la suite à tendance à me faire grogner, je vais arrêter ici et je reviendrai vers la série dans quelques temps...
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C'est toujours un plaisir de retrouver les péripéties de Kim et des autres protagonistes de la série. Dans ce tome, Kim et les siens vont donc partir en expédition du fleuve et vont vivre des moments intenses, comme bien souvent.
C'est toujours dans la même lignée que les volumes précédents, c'est à dire des personnages bien campés, bien travaillés, qu'ils soient bons ou mauvais, on est pas déçu. L'intrigue quand à elle avance tranquillement, on commence à avoir quelques réponses aux questions qu'on se posait depuis le premier cycle.
Un régal une fois de plus !
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La charte de l’O.N.U. est claire : une race intelligente sait maîtriser le feu et fabriquer des outils.
-Toshiro, vous ne m'écoutez pas! Vous... vous regardez mes seins, ébahi comme un adolescent!
-Ah, Kim, mille excuses, mais c'est plus fort que moi! Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme un phénomène physicochimique
- pourquoi avez-vous fait ça ?! Pourquoi l’avoir tué ?!
- je vous ai peut-être sauvé la vie, mademoiselle...
- mais il n’avait pas l’air agressif ! Vous connaissez cette espèce d’oiseau ?
- pas du tout, mais dans le doute, je tire. Il ne faut pas prendre de risques, mademoiselle. Nous sommes dans un monde hostile. Il n’y a pas de place pour la sensiblerie !
- détestable personnage !
Il faut que je vous dise d'emblée une chose, Mademoiselle : pour moi, vous êtes trop jeune et inexpérimentée. Je ne vous reconnais aucune autorité pour commander quoi que ce soit !
En bande dessinée, Moebius est une de mes grandes références. J'ai aussi lu beaucoup de classiques de la littérature de science-fiction des années 1970, comme Arthur Clarke
Demain T3 - Capsule Vidéo