Jean-Pierre Leroux
EAN : 9782764624616
Boréal (01/09/2016)
/5
3 notes
Boréal (01/09/2016)
Résumé :
Jean-Pierre Leroux (1953-2015) était un réviseur linguistique, spécialiste des textes littéraires, un des meilleurs que le Québec ait connus. Il a travaillé pour les plus importantes maisons québécoises et fait bénéficier de son professionnalisme et de sa science de nombreux écrivains d’ici, parmi les plus grands.
Avant d’être emporté par la maladie, en septembre dernier, Jean-Pierre Leroux avait pris le temps de confier au papier ses réflexions sur sa profes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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J'avais hâte de lire ce livre d'un si grand réviseur linguistique, mais j'ai été déçu.
Cet essai est plus un mémoire qu'une véritable réflexion sur cet emploi souvent relégué à l'ombre. Il y avait donc plus de scènes de sa vie et de ses propres goûts et envies que de véritables informations pour quiconque voulant jeter un coup d'oeil derrière le rideau de la révision linguistique. Ou, comme moi, en apprendre plus sur son futur métier.
Néanmoins, j'en ai quand même tiré quelques pépites d'informations, bien que rares et dispersées.
Ce n'était pas mauvais, mais pas très utile non plus.
Cet essai est plus un mémoire qu'une véritable réflexion sur cet emploi souvent relégué à l'ombre. Il y avait donc plus de scènes de sa vie et de ses propres goûts et envies que de véritables informations pour quiconque voulant jeter un coup d'oeil derrière le rideau de la révision linguistique. Ou, comme moi, en apprendre plus sur son futur métier.
Néanmoins, j'en ai quand même tiré quelques pépites d'informations, bien que rares et dispersées.
Ce n'était pas mauvais, mais pas très utile non plus.
Citations et extraits (2)
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J'ai toujours envié les gens qui prennent le temps avant de répondre, qui ne se laissent pas détourner par la pression qu'exerce sur eux, même sans le vouloir ou le savoir, leur interlocuteur, qui ne semblent pas subir le poids de l'émotivité, qui attendent de trouver le mot qui convient, voire de construire leur phrase, ou tout au moins d'avoir une idée de la direction qu'elle va prendre, avant de l'énoncer.
- Finalement, le trou a toujours été là. C'est juste qu'avant il était moins gros, ou que je voulais pas le voir. T'as pas remarqué le trou dans ma tête? » Il fit une pause, baissa les yeux, avant de continuer. « Je suis porté à regarder dans le fond du trou, à me pencher le plus possible pour sentir les picotements dans mes jambes. Et j'attends la minute où je serai prêt à plonger.
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