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EAN : 9791090062702
96 pages
Editions iXe (10/09/2021)
4.5/5   11 notes
Résumé :
Depuis quand, et comment, et pourquoi le mot « homme » en est-il venu à désigner le genre humain tout entier ? Au fil d'une passionnante analyse sur l'usage historique de ce terme, son étymologie, la plus-value sémantique qu'il a progressivement acquise, Éliane Viennot retrace l'histoire d'un abus de langage qui gonfle « l'Homme » à la dimension de l'humanité. Au pays du Musée de l'Homme, de la Maison des Sciences de l'Homme, des Droits de l'homme et du citoyen, cet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Évidemment, dès qu'il est question d'étymologie, de langage et de lexique, je suis tout ouïe ! D'autant plus quand le sujet est hautement féministe. L'autrice déconstruit le caractère trompeusement inclusif du mot « homme » qui voudrait désigner autant les humaines que les humains. Ce terme qui prouve la domination du masculin dans la langue sert bien sûr les intérêts de ceux qui firent cette dernière. « L'Université de Paris s'est d'emblée organisée pour que seuls les hommes chrétiens en tirent avantage : l'accès aux diplômes fut fermé aux femmes et aux juifs, et de là également l'accès aux métiers supérieurs qui se virent ainsi verrouillés. » (p. 27 & 28)

Revenons à l'origine du mot. le latin avait les termes « homo » pour désigner tout individu appartenant au genre humain, « mulier » pour l'individu féminin et « vir » pour l'individu masculin. La disparition des deux derniers mots a laissé le champ libre à « homo » devenu « homme », à la fois individu masculin, mais aussi et surtout – pour le grand malheur de la représentativité de tous les groupes humains – l'être humain en général. « Attachement que tant que Français·es ont l'air de partager, de même qu'elles et ils continuent de ne pas s'offusquer de l'usage du mot homme lorsqu'il question de l'espèce humaine. » (p. 14) Donc, pour résumer très grossièrement, l'homme couvre la femme (et ne l'inclut pas, la différence est notable) et, ce faisant, nie sa particularité. Pour qu'une chose existe et soit reconnue, il faut qu'elle puisse être nommée. Or, de l'Antiquité à nos jours, les institutions patriarcales, au premier rang desquelles l'Académie française, n'ont eu de cesse de supplanter le féminin, voire de le gommer, pour imposer le masculin en valeur unique et absolue, en mètre étalon bien réducteur.

Il faut souligner une bien peu reluisante exception française : là où d'autres langues parlent de droits humains, le français s'arque boute sur les droits de l'homme ! Heureusement, la francophonie progresse : il faut espérer que la France cessera de rétrograder dans la semoule et prendra exemple sur les Belges, les Québécois ou encore les Maliens !

L'autrice explore les textes juridiques, religieux et encyclopédiques, et son constat est sans appel : au fil des siècles, le langage et les écrits ont placé la femme au second plan, sur un rang inférieur, voire l'ont invisibilisée. Est-ce une surprise ? Non, certainement pas, mais dire les évidences et pointer les preuves dans des textes accessibles à tous, c'est le premier acte de dénonciation d'une inégalité et le premier pas vers un rétablissement de l'inclusion et de la diversité. Il faut continuer à croire que le changement est possible, même si les hommes sont debout sur les freins. Parce que nous, féministes, nous ne lâcherons plus rien. « Aucun train de mesures n'est mis en place pour contrecarrer les traditions et réaliser au plus vite l'égalité désormais admise en principe. Au contraire, chaque avancée doit être arrachée sur les bancs du Parlement, après avoir été longuement contestée dans la presse, souvent aux mains des mêmes élites masculines réfractaires au moindre recul de leur pouvoir. Mais c'est aussi que, plus largement, les hommes bousculés par l'intrusion des femmes dans 'leurs' domaines ont développé une multitude de stratégies à la fois très concrètes et très symboliques pour maintenir l'entre-soi masculin. Stratégies au sein desquelles la question du langage occupe une place de choix. » (p. 82 & 83)

Vous vous en doutez, ce texte rejoint mon étagère de lectures féministes. Mais avant cela, il va tourner dans mon cercle d'ami·es !
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En finir avec le « masculin générique » et autres fariboles du « masculin valant neutre »

Dans un premier chapitre, Un pays prisonnier de ses mythes, Eliane Viennot aborde le préambule de la Constitution de la IVe République, la Déclaration des droits de 1789, les choix d'une écriture particulière pour désigner des personnes humaines ou des êtres humains. « En 1946, autrement dit, homme ne signifie pas femme aussi. Et Homme pas davantage, d'autant que l'idée de la majuscule n'a pas encore germé ».

Universal Declaration of Human Rights et non droits de l'homme dans sa version francophone.

D'une république à une autre, l'autrice nous parle de l'effacement délibérée de « toute trace de la terminologie innovante » par les juristes autour de Charles de Gaulle, de la disparition des femmes, d'un texte « entièrement conduit au masculin ».

Dans cet ouvrage érudit, mais écrit en langue commune, Eliane Viennot discute des croyances acquises, des adeptes de la domination masculine, d'histoire et d'étymologie de mots, du terme homme et de son impossibilité à désigner l'ensemble des êtres humains, de la langue latine et de la construction de la langue française, « Mais ce sont aussi, dans les groupes humains hautement organisés, les maitres de la parole publique qui interviennent sur la langue », du changement linguistique à la fin du XIIe siècle.

L'autrice aborde la machine à fabriquer des experts, la clergie, les appauvrissements lexicaux, la re-latinisation énergique du vocabulaire, la complexification orthographique, la disparition du pronom personnel féminin complémentaire d'objet indirect, la disparition du pronom personnel neutre sujet. Elle analyse ces mutations, « seuls les hommes chrétiens en tirent avantage », la mise des femmes « hors sujet », celles et ceux qui ne font pas partie du « nous », la cécité des Lumières, les fonctions animales « laissées » aux femmes, l'insistance sur la différence, « Hommes, citoyens, individus, chefs de famille sont des sortes des synonymes – dont aucun n'inclut femme », celles qui devraient faire le bonheur des hommes mais ne peuvent être citoyennes.

Eliane Viennot souligne des voix discordantes, Nicolas de Condorcet, « elles font comme eux partie de cette humanité dont ils se croient les seuls représentants », Etta Palm et son discours sur l'Injustice des lois, Olympe de Gouges et sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.

L'autrice poursuit le Code Napoléon, la supériorité des mâles, les scientifiques misogynes, tous les défenseurs de cette idéologie « qui n'admet pas que les « droits de l'homme » soient aussi ceux « de la femme » ».

Comment s'est installée cette imposture ? Avec humour, Eliane Viennot revient sur les deux récits de la création dans la Bible, l'adaptation des traductions au service des intérêts des uns, les premiers pas dans les dictionnaires, l'idée que les hommes relèveraient du général et les femmes du particulier, le diktat de l'Académie et l'évitement du mot femme, « Pas de première femme, ni de femmes illustres, ni de femmes d'esprit, ni de femme de tête », le mot sexe, la désignation de l'espèce humaine par le mot homme, « Elle vise à modifier l'idée qu'on se fait de cette espèce. Ce qui passe, ces hommes le sentent bien, par un changement du sens des mots », les versants lexicaux de cette mise à mâle de la langue.

Tout cela ne supprime pas les ambiguïtés, les tensions, les contradictions. Car si le mot homme désigne aussi les femmes… « Les hommes ont des droits, des possibilités, des privilèges, des opportunités que les femmes n'ont pas. Si l'on admet l'idée que les femmes sont des hommes, alors il faut s'attendre à voir contester les dispositifs élaborés pour les empêcher de parvenir dans les fameux territoires réservés ». Des féministes tentent de mettre les décideurs face à leur contradiction. « Ce stratagème perdurera jusqu'à l'ouverture de la citoyenneté aux femmes, conjointement à la stratégie inverse, qui dénonce l'imposture de la définition ».

Je souligne particulièrement les argumentations développées dans les deux derniers chapitres : « le temps des impostures envers et contre tout » et « Quant à croire à cette fable… ». Les femmes ont acquis des droits par leurs luttes, « chaque avancée doit être arrachée sur les bancs du Parlement ». La bataille linguistique se poursuit, l'Académie se fait le défenseur (elle ne saurait être une défenseuse !) de la masculinisation de la langue, du statu quo favorable aux hommes. Pourtant les mots existent déjà, la réalité sociale et politique est autre. Certains sont bien employés, d'autres renaitront d'une longue mise au placard ou à la remise. Nouveau paravent, puis vint la Majuscule contre le mot être humain. Une invention en forme de cache-sexe et une fantasmagorie d'un mot homme au sens différent de celui de Homme. Cela peut conduire à bien des surprises : « Woman rights are human rights » traduit « virilement » par « Les droits des femmes sont des droits de l'homme ». Pour rire un peu plus, l'autrice cite une perle dans un document de 1998 : les « droits de l'homme de la femme »…

Les militantes du MLF disaient « Un homme sur deux est une femme » pour souligner « l'absurdité de la tartufferie construite sur ce mot ». Des terminologies plus exactes sont adoptées dans de nombreux pays. le caractère soi-disant générique du mot homme est une fable, [homme (avec ou sans majuscule) ne peut signifier femme], une version dérisoire (mais aux effets puissants) d'un mauvais bal linguistique, un refus de l'inclusion de toustes comme membres de l'humanité.

Il convient de réserver le mot homme, comme beaucoup le font déjà, « aux individus identifiés comme tels » (être humain adulte de sexe masculin), récuser « les autres infléchissements sexistes infligés à la langue française », adopter « un langage égalitaire ou inclusif ». Et nous possédons déjà « les noms, les pronoms, les accords, les procédés », nous pourrons éventuellement en inventer d'autres.

L'autrice termine avec une nouvelle pointe d'humour : « Espérons que dans un siècle ou deux, l'Académie (qui existera probablement encore, puisqu'elle vit des deniers publics et de la complaisance du pouvoir) acceptera d'inscrire quelque part dans l'entrée Homme de son dictionnaire : « Etre humain de l'un ou l'autre sexe : ne se dit plus » ».
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Que de promesses dans ce titre un brin provocateur. Mais un livre si petit parviendra-t-il à les tenir, à nous donner les moyens d'en finir avec un mot qui prend tant de place dans nos espaces de paroles, de pensées ?

La question de départ parait simple : comment le mot homme à pris toute la place jusqu'à désigner le genre humain dans son entièreté. La réponse apportée par Eliane Viennot dans ces quelques 106 pages ; denses, formidablement documentées et d'une complexité insoupçonnée est plus complexe.

L'on découvre que les hommes ont utilisé toutes les ressources linguistiques à leur disposition pour assoir leur pouvoir. Utilisant les traductions : de l'anglais, du latin, à leur avantage. Interprétant la bible comme bon leur semblait, écrivant des dictionnaires allant dans leur sens, etc.

On découvre également que cet usage du mot homme pour désigner le genre humain devient une particularité francophone, voire française. C'est un constat, pas un solution, mais un constat, alarmant.

Alors, pour répondre à notre question initiale : ce livre révolte et nous donne les moyens de comprendre et d'expliquer le cheminement qui a mené à l'avènement de ce nom. Il ne nous offre pas pour autant les moyens de lutter, à notre auteur contre ce virus. Mais libre à chacun.e de s'orienter vers de nouvelles lectures pour mieux genrer notre quotidien, travailler sur l'écriture inclusive, etc. Et là où l'ouvrage réussi son pari, c'est qu'il donne envie de le faire, là, tout de suite. Plus d'excuses ni d'échappatoires, le moment est venu de reprendre le pouvoir sur nos paroles.

Je remercie Babelio qui dans le cadre de la masse critique non-fiction m'a permis de découvrir cette formidable maison d'édition : iXe. Par ses publications, elle donne les armes au féministes d'aujourd'hui et de demain pour consolider la parole, donner de la force, du tangible, du concret aux convictions qui viennent du coeur, de la rue, du vécu.

Merci Eliane Viennot pour cette belle leçon de littérature au service des luttes.
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Avant que certain•es ne hurlent, je vous rassure : il ne s'agit pas dans ce livre de nous donner les méthodes pour nous débarrasser de la gente masculine 😁. Dans ce livre, on parle linguistique ! Éliane Viennot y décortique "l'imposture" concernant la fameuse utilisation du terme "homme" qui serait un générique pour représenter à la fois l'homme et la femme et qui permet de fermer le clapet de celles qui s'offusquent que les femmes soient tant invisibilisées dans la langue française et jusqu'au fronton du Panthéon ("aux grands hommes la patrie reconnaissante") ou sur les mairies, la fameuse "fraternité" (alors que non, les femmes ne sont pas des frères !).

Pourquoi une imposture ? C'est ce que démontre Éliane Viennot en nous proposant un retour en arrière dans l'histoire de France. Elle revient sur la genèse de l'histoire des femmes dans la langue, depuis les premiers écrits vers le XVIème siècle, en montrant que pendant des siècles, les hommes de pouvoir savaient parfaitement différencier les hommes des femmes (et non, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen n'incluait pas du tout les femmes à l'origine !). Elle explique aussi comment les transcriptions de la Bible (et la fameuse Genèse) ont évolué en fonction de ce que voulaient transmettre les hommes à l'époque (Ève étant au départ créée en même temps qu'Adam, puis plus tard présentée comme créée avec la côte d'Adam, pour le servir et lui donner un coup de main pour remplir toutes les missions que Dieu lui a confié !).

Elle revient aussi sur la masculinisation de la langue française au XVIIème siècle, avec la suppression de nombreux mots féminins au profit du masculin (j'ai découvert qu'il existait un pronom neutre "el", contraction de "il" et "elle"). Elle insiste particulièrement sur l'importance de la langue dans les représentations. Enfin, elle revient sur L Académie Française, cette structure financée par les deniers publics, et qui est à l'origine de cette fameuse imposture, visant clairement à imposer le masculin dans la société par le biais de la langue. Bon, qu'attendre d'autre d'une Académie aussi conservatrice et misogyne et qui fait pourtant la pluie et le beau temps sur la langue française, soit disant pour la préserver alors qu'il s'agit surtout d'imposer une vision très conservatrice de la société (vous l'aurez compris, j'ai beaucoup de mal avec cette Académie !).

À noter quand même que là où de nombreux pays ont adopté une "Déclaration universelle des droits des êtres humains", la France persiste et freine des 4 fers en maintenant sa "Déclaration universelle des droits de l'homme", excluant toujours de fait les femmes de cette déclaration.

C'est le 3ème ouvrage d'Éliane Viennot que je lis et je suis toujours aussi conquise. Elle vulgarise vraiment l'histoire et la linguistique pour bien remettre les choses en contexte et nous permettre de mieux comprendre les évolutions de la langue et l'influence qu'ont eu les hommes de pouvoir sur son évolution, toujours en fonction de ce qu'ils souhaitaient imposer comme modèle de société. Un ouvrage nécessaire et qui permet de comprendre l'importance d'une langue plus inclusive pour une juste représentation de tous les êtres humains.
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Excellent petit essai sur le mot homme et comment les hommes français ont utilisé sa définition pour créer une supériorité du mot sur un autre, femme.
Une supériorité lexical hypocrite et maintenu pendant plusieurs siècles. Il est temps que cela change. Traitez moi de wokiste, peu m'importe. Qui prône l'égalité mettra l'humain avant tout au centre, que ce soit une femme ou homme.
Que vive la déclaration des droits de l'être humain.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
« Aucun train de mesures n’est mis en place pour contrecarrer les traditions et réaliser au plus vite l’égalité désormais admise en principe. Au contraire, chaque avancée doit être arrachée sur les bancs du Parlement, après avoir été longuement contestée dans la presse, souvent aux mains des mêmes élites masculines réfractaires au moindre recul de leur pouvoir. Mais c’est aussi que, plus largement, les hommes bousculés par l’intrusion des femmes dans ‘leurs’ domaines ont développé une multitude de stratégies à la fois très concrètes et très symboliques pour maintenir l’entre-soi masculin. Stratégies au sein desquelles la question du langage occupe une place de choix. » (p. 82 & 83)
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L'histoire du mot homme, en français, a longtemps été d'une étonnante simplicité. C'est celle d'une restriction progressive vers le sens dit aujourd'hui "spécifique", mâle, puis d'une expansion (sans doute tardive) de la valeur accordée à l'être ainsi nommé au détriment de sa compagne en humanité, la femme, et à vrai dire de tous les individus que le terme homme ne peut pas désigner (femmes, enfants, intersexes, trans). Valeur hypertrophiée que ce dominant conserve de nos jours envers et contre tout, en dépit des reculs qui lui sont imposés depuis cent cinquante ans pour qu'il fasse de la place aux autres humains. (17)
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En s'appropriant le terme homo, les hommes en ont expulsé les femmes, conservant pour eux seuls l'ensemble de ses connotations. Les femmes, elles, sont des sous-hommes (des "mâles imparfaits", disait Aristote), des créatures au service des hommes, voire des biens meubles, même si elles ont la capacité des les faire tourner en bourrique (en contexte comique ou satirique) ou, pire, de les "perdre" (en contexte religieux).
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On sait [...] que l'Université de Paris s'est d'emblée organisée pour que seuls les hommes chrétiens en tirent avantage : l'accès aux diplômes fut fermé aux femmes et aux juifs, et donc également l'accès aux métiers supérieurs qui se virent ainsi verrouillés. (27-28)
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Les hommes ont des droits, des possibilités, des privilèges, des opportunités que les femmes n’ont pas. Si l’on admet l’idée que les femmes sont des hommes, alors il faut s’attendre à voir contester les dispositifs élaborés pour les empêcher de parvenir dans les fameux territoires réservés
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Vidéo de Éliane Viennot
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