Une bonne histoire dans la continuité des tomes précédents. J'ai toujours autant de plaisir à suivre Jess et Fred, même si dans ce tome Fred commence sérieusement à m'énerver. J'avais envie de le secouer plus d'une fois! Ce tome n'est pas le meilleur de la série, mais il a le mérite de se lire facilement et de divertir. L'humour anglais est toujours aussi présent et j'ai hâte que la suite sorte (et oui ce n'est toujours pas fini !).
Une bonne petite série anglaise à conseiller pour les adolescentes !
Commenter  J’apprécie         10
Certes, l'ensemble est divertissant, se lit sans difficulté, mais s'oublie aussitôt.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Jess se demanda qui était l’heureuse élue. Elle avait le pressentiment que Ben invitait peut-être quelqu’un qui n’allait pas au même lycée qu’eux. Il y avait tant de filles à Ashcroft qui soupiraient après lui que c’en était presque devenu une option au bac. Jess avait réussi l’épreuve en beauté : elle l’avait idolâtré pendant au moins six mois, avant de se rendre compte que c’était plutôt Fred son genre de garçon, même s’il se montrait souvent horripilant.
Elle chercha frénétiquement dans son sac, y dénichant une trousse de maquillage, un demi-trognon de pomme, une paire de chaussettes de rechange, un magazine people, quelques manuels scolaires mal assortis, trois stylos (dont deux hors service), les vestiges d’un sandwich au fromage préhistorique, deux papiers froissés garnis d’un chewing-gum usagé, une bouteille de Coca à moitié pleine qui avait commencé à fuir au fond du sac, mais pas de liste.
Jess fit le trajet jusqu’au lycée en courant presque. Fred était déjà là, grand et dégingandé dans sa parka. Il parlait à Mackenzie près de la grille.
– Fred ! le héla Jess. Je les ai !
Les garçons tournèrent la tête vers elle. Fred l’observait par-dessous sa capuche comme un animal craintif aux yeux gris mystérieux. Jess sourit. Fred était son animal sauvage préféré. Après le gorille, bien entendu.
L’espace d’un instant, elle se demanda si le chèque en question était bien en sécurité avec les autres dans la boîte en plastique au fond de son armoire (ou peut-être était-ce une épaisse enveloppe sous son lit ?). Il fallait que Fred et elle fassent l’effort d’ouvrir un vrai compte en banque pour l’événement. Le double billet était à soixante-quinze livres, ça faisait des gros sous (de l’avis de Jess).
Sa mère avait du passif, en matière d’hommes-objets. Il y avait eu son élève japonais aux chaussures brillantes, M. Nishizawa. Jess frémit en repensant à cette regrettable idylle, et plus particulièrement à la fois où il était sorti à l’arrière du jardin pile au moment où Jess, prise d’une envie pressante, avait été contrainte de faire pipi derrière un buisson.
Sue Limb talks about Jess Jordan (2011/10).