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sur 432 notes
Après Croc-Blanc, Croc Rouge…
Croque riche, Jack London a toujours eu la dent dure contre le capitalisme.
Il faut dire qu'il est né dans un quartier ouvrier de San Francisco en 1876 et qu'il est tombé très jeune dans la marmite vide de la misère. Pas vraiment un horizon de magnat. Adolescent, il travailla dans une fabrique de conserves avant d'enchainer d'autres métiers pénibles. Il a adhéré dès 1896 au Socialist Labor Party et le succès de ses romans n'embourgeoisa jamais ses idées teintées de rouge.
Ce talon de fer un peu rouillé aiguille sur les convictions marxistes de Jack London. Loin de l'Appel de la forêt, ce roman d'anticipation publié en 1908 appelle plutôt la révolution prolétarienne de ses voeux et prophétise une guerre imminente avec l'Allemagne et annonce certains régimes fascistes.
London imagine dans ce roman d'anticipation une révolution armée du Peuple de l'abîme (joli titre d'un autre ouvrage de l'auteur) pour renverser la ploutocratie, régime grossissant gouverné par les plus fortunés.
J'ai apprécié la construction originale de ce récit. Il se présente comme un manuscrit retrouvé en 2368 dans une grotte où s'était cachée Avis, l'épouse d'un révolutionnaire mythique, Ernest Everhard, et publié trois siècles plus tard. le journal débute en 1912, soit 4 ans après la publication du livre et s'achève en 1932 au milieu d'une phrase... Vous suivez ? Quel est l'âge du Capitaine ? Vous avez deux heures.
Dans la première et longue partie, on a droit, au Kapital pour les Nuls. En 1912, Ernest, intellectuel et tribun charismatique multiplie les débats et impose ses idées révolutionnaires. Il arrive à convaincre un scientifique, sa bourgeoise de fille, narratrice du roman et qui deviendra son épouse, et un évêque. Il s'oppose à la ploutocratie qui opprime les ouvriers. Les échanges sont houleux mais l'éloquence d'Ernest écrase les auditoires que cela soit dans les diners mondains ou lors de séances parlementaires explosives. L'homme annonce très tôt que la révolte armée sera incontournable et sanglante. le système se défend, les grèves sont cassées, les leaders syndicaux soudoyés, les élus du peuple emprisonnés.
Cette partie, plus pamphlétaire que romanesque ne m'a pas passionné. A sa décharge, au moment de l'écriture, son idéologie n'est pas encore passée aux travaux pratiques à coups de faucilles et de marteaux et l'auteur n'a donc pas le recul que le lecteur d'aujourd'hui peut avoir sur les "paradis" soviétiques, chinois et Vénézuéliens. En revanche, son intuition du fascisme a impressionné beaucoup de ses célèbres préfaceurs et commentateurs, d'Anatole France à Trotski qui ont fait de son roman, le "classique de la Révolution".
London vulgarise donc les idées marxistes dans un but de propagande évident. On peut reprocher à l'auteur de ne lui opposer aucun adversaire digne de ce nom. Heureusement, l'histoire d'amour entre le fils du peuple et la narratrice permet de sauver le récit d'une séance du Politburo.
J'ai retrouvé le London que j'adore quand le récit passe à l'action en imaginant des actions clandestines, des agents doubles et une première tentative d'insurrection qu'il appelle « La commune de Chicago », la référence à la Commune de Paris est évidente, qui va échouer et précipiter l'apogée d'un régime fasciste. Les personnages s'incarnent dans le combat, la guérilla urbaine est magnifiquement restituée dans toute son horreur. le don de London pour l'aventure et son génie dès qu'il s'agit de titiller les instincts humains se déploient et ces quelques chapitres méritent à eux seuls la lecture de ce roman.
Loin de Martin Eden, mon livre sacré, ce talon de fer, talion des ouvriers, utopie socialiste, roman très politique, reste une lecture utile pour comprendre la psychologie des personnages des autres romans de Jack London, tous porteurs du gêne de la rébellion.
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Je suis déçue d'avoir été déçue par ce roman d'anticipation car j'apprécie énormément Jack London et sa plume, et d'autre part plusieurs lecteurs me l'avait chaudement recommandé.

Pourtant, je me suis ennuyée tout au long de ma lecture. Nonobstant l'aspect visionnaire voire prémonitoire du récit, les théories politiques exposées ne m'ont pas appris grand-chose, je peux seulement louer l'esprit clairvoyant de cet auteur touche-à-tout capable de décrire les grands espaces nord-américains, comme de nous projeter dans des dystopies troublantes.

Je ne m'explique pas vraiment pourquoi je n'ai pas adhéré complètement au "Talon de fer" alors que j'ai adoré "La peste écarlate" que je relirai d'ailleurs avec plaisir dans quelques années. Sait-on pourquoi un livre nous échappe ? Bien sûr que non.

A découvrir toutefois, mais peut-être pas pendant les vacances d'été. Question de contexte, probablement.


Challenge XIXème siècle 2018
Challenge USA
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Une dystopie politique et sociale très intéressante où se démêlent un fervent engagement de Jack London pour la politique socialiste et une passion de rendre plus accessible la philosophie économique de Karl Marx. Talon de fer exprime très clairement une vive volonté de l'auteur de vouloir transformer la vie politique et économique du monde. Il dénonce un système capitaliste en laquelle se développe la loi du plus fort. Les forts sont loués par leur force, les faibles sont oublié dans leur faiblesse, pire les intermédiaires sucent des os comme des chiens égarés et tous les forts qui voudraient relever les faibles sont aussitôt réprimés au point qu'ils deviennent des fous de la société que les journaux vont cribler de toute part. Et la révolution...
Mais, à côté de ses luttes et des atrocités qui vont survenir au moment de la révolution, il y a aussi l'histoire d'amour et de séduction entre notre narratrice et Ernst Everhard, un leader socialiste au beau corps et aux paroles venimeuses tout au moins persuasives.
J'ai apprécié le génie de l'auteur et cette rage de se faire passer pour la voix des sans voix et aussi le côté prophétique de la révolution et la répression à laquelle sont soumis des révolutionnaires bien que l'exactitude ne soit pas méticuleusement au rendez-vous! Mais ces discours alambiqués de sa philosophie m'ont quelque peu dérangés et des sentiments hautement exprimés de Avis s’entremêlent dans une forte confusion, serait-t-elle amoureuse de Ernst ou de la révolution?
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Voilà un Jack London pas très connu, c'est étonnant. Peut-être brûle-t-il un peu les doigts, sans doute son propos ne l'a pas aidé en son temps pour avoir la visibilité de « Croc Blanc », et probablement ce propos semble aujourd'hui trop daté pour qu'on s'y intéresse. Et pourtant…

Après « Martin Eden », « le Talon de fer » offre une belle occasion d'observer Jack London dans la mise en pratique de ses convictions socialistes (au sens originel du terme) sous la forme de la rhétorique dans laquelle il excelle, comme on a pu s'en régaler ailleurs comme dans « le Loup des mers ». Les passages dans lesquels Ernest Everhard, en conférences ou en petits comités de notables, assomme de ses thèses marxistes ses adversaires capitalistes ou oligarques sont savoureux.

J'ai particulièrement aimé la perspective qu'offre la mise en abîme dans laquelle est construit le récit (journal d'Avis, la femme d'Ernest retrouvé plusieurs siècles plus tard et abondamment annoté de commentaires historiques), qui m'a permis de mettre de côté les erreurs factuelles de vision historique de l'ami Jack pour me concentrer sur l'intemporalité de sa thèse (celle de Marx ?) dans laquelle l'organisation finira toujours par primer sur la concurrence.

Si j'ajoute à cela l'histoire d'amour qui lie les deux figures solides et résolues du couple Everhard (quel nom !), j'ai le plaisir d'avoir tenu là une nouvelle pépite de Jack London, un auteur que j'aime un peu plus à chaque nouvelle lecture.
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Le talon de fer, c'est ainsi qu'Ernest Everhard désigne le système capitaliste qui écrase le prolétariat dans l'Amérique des années 1900 : « vos coeurs sont aussi durs que les talons avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres ». Ernest Everhard est fréquemment invité dans les salons d'un vieux professeur de physique aux idées progressistes, où le jeune socialiste côtoie la classe moyenne, les intellectuels et les hommes d'Eglise.

Alors oui j'ai énormément de sympathie pour le socialisme et pour le jeune Everhard. Et donc j'applaudis à deux mains les discours du jeune homme, mais je dois avouer que malheureusement il n'y a pas de quoi crier au chef d'oeuvre littéraire, avec ce talon de fer. Ah il me faut être honnête même si cela est douloureux d'égratigner une idole qu'on a admirée … Et ça me fait d'autant plus de peine que je partage les opinions politiques de Jack London, mais le choix « artistique » du roman écrit dans un futur idéalisé de plusieurs siècles, principalement construit autour des faits journalistiques, de notes historiques en bas de page et de longs discours dessert tout à fait la cause socialiste. Ce cher Jack aurait mieux fait d'écrire un roman d'aventure, ce qu'il fait avec beaucoup de maestria par ailleurs, pour défendre ses opinions. Un peu à l'instar de Zola, de Hugo, de Steinbeck, et, dans une moindre mesure, de Tourgueniev (je pense évidemment à ma lecture récente de « Pères et fils»), qui ont tous fait le choix de raconter une (belle) histoire, de donner corps et âme à leurs opinions afin de les communiquer et peut-être de mieux les partager.

Les seuls passages que j'ai appréciés sont ceux où London nous plonge au coeur de l'action, càd le témoignage de l'accident de Jackson, un ouvrier qui a empêché une avanie de machine au sacrifice de son bras, sans obtenir ni dédommagement ni reconnaissance du patron. Et aussi le très apocalyptique épisode de la Commune de Chicago. On retrouve alors le grand Jack London, celui des aventures humaines pour la survie, dans le Grand Nord, dans les mers du Sud ou dans un monde post-catastrophe planétaire.
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Jack London, écrivain de convictions, nous livre ici un grand roman d'anticipation sociale.
C'est un livre fort, violent comme les luttes qu'il relate.
La commune est déclarée en 1917 à Chicago à la suite d'un guerre entre l'Allemagne et les États- Unis, guerre qui se termine en 1912 par une grève générale.
Le manuscrit qui raconte ces événements est découvert au 24ème siècle. Dans ce roman on a l'impression de rencontrer un peu HG Wells, mais aussi Orwell...
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« Une révolution invisible et formidable est en train de s'accomplir dans les fibres intimes de notre société ».
Je viens de découvrir ce « classique de la révolte », présenté comme « la première dystopie de l'histoire de la littérature » publiée au début du siècle dernier, en 1908 ; une date qui a son importance au vu de la pertinence du scénario d'évolution du monde, imaginé par l'auteur, Jack London, dans un futur proche.
Un scénario découvert et apprécié par Troski lui-même, comme le montre sa lettre adressée à la fille de l'auteur une trentaine d'années après, ajoutée au livre : « Jack London a su traduire en vrai créateur l'impulsion donnée par la première révolution russe, il a su aussi repenser dans son entier le destin de la société capitaliste à la lumière de cette révolution… »
Dans le roman, le décor se met en place, à partir de la prise de pouvoir d'une poignée de grands industriels sur tous les segments du marché peu de temps avant sa propre naissance.
Un capitalisme autoritaire qui prend le pouvoir, après une rébellion fictive, fédérant les forces socialistes et qui va imposer une dictature, préfigurant les régimes fascistes des années 30, visant à empêcher toute prise de pouvoir de la classe ouvrière, en manipulant la presse, en mettant sous pression la justice, et en armant des milices.
Tous les éléments pour une vulgarisation efficace de la théorie marxiste dans le scénario concret du livre sont là.
Le personnage central, Ernest, le leader charismatique de la classe ouvrière, et redoutable dialecticien, incarne les convictions politiques de l'auteur. le roman est écrit par une narratrice, fille d'un célèbre universitaire, qui finira par partager les théories du héros, deviendra sa femme, et deviendra elle-même une femme d'action, une véritable résistante
J'ai vraiment apprécié ce livre avec son décryptage des mécanismes politiques et historiques qui mène à l'affrontement. Et admiré le montage avec ce scénario riche en prémonitions de l'auteur : avènement de la Première Guerre Mondiale, les massacres de masse et l'émergence d'un système capitaliste mondial, autoritaire.
A l'Ouest, décidément, rien de nouveau….
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Jack London imagine les États-Unis pris en étau entre le pouvoir capitaliste oligarchique et le prolétariat.
Il décrit une révolution socialiste face à un régime devenant de plus en plus déterminé et violent.

> Une ombre colossale et menaçante plane sur la société, prenant corps dans ce pays. On pourrait l'appeler le spectre de l'Oligarchie.

Les masses sont opprimées, réduites à l'esclavage.
Les corps intermédiaires sont manipulés pour renforcer le pouvoir de riches de plus en plus éloignés.
Il y a des ghettos des privilégiés (des “cités radieuses”) et des ghettos de pauvres. Les médias et la justice sont sous l'emprise de l'Oligarchie.
Effectivement, ce roman a été publié en 1908.
Il anticipe l'émergence de régimes totalitaires.

Il prévoit également la montée d'une conscience de classe, d'un conflit de classes de plus en plus marqué.
Ce roman offre une perspective intéressante. Lors de sa lecture, on ne peut s'empêcher de comparer cette Amérique dystopique à notre monde néolibéral actuel.
Voici quelques citations illustrant la justesse troublante du livre :

> le pouvoir sera l'arbitre, comme il l'a toujours été.

> La presse américaine, parasite du capital, sert à modeler l'opinion publique en faveur de l'ordre établi, une tâche qu'elle accomplit avec zèle.

> Lorsqu'il évoque la « liberté de réussir, pour tous », il entend : « liberté d'accumuler des bénéfices, pour nous ».

> Les agriculteurs, enchevêtrés dans les rets de la finance, attendent que leurs filets soient retirés de l'eau.

> L'Oligarchie tire sa force de sa conviction absolue d'agir pour le bien de tous et d'être dans le vrai.

Terriblement juste et actuel, n'est-ce pas ?

Jack London situe son récit avant une guerre évitée grâce à la révolte populaire.
Écrit en 1908, le roman démontre une perspicacité remarquable concernant les tensions et conflits à venir.

D'autres thèmes sont abordés dans le roman, notamment l'idée d'un retour à une vie simple et proche de la nature.

Il s'agit d'un récit de lutte sans merci, d'émancipation et de révolte face à l'injustice, empreint de violence.
Le roman est enrichi par les expériences directes de l'auteur. Parfois, la vie du personnage central se confond avec celle de Jack London.

Bémols

L'histoire est racontée par Avis Everhard, d'abord subjuguée, puis amoureuse et enfin épouse d'Ernest.
Ernest, un des leaders de la révolution, est dépeint comme un personnage doté de toutes les qualités physiques et morales.
Ceci affaiblit la portée du récit. Nul besoin d'un héros aussi idéalisé pour le récit.

Le récit est parfois trop descriptif et donc trop long.

Cette édition

Est publiée par les éditions Libertalia
Est une nouvelle traduction de Philippe Mortimer.
Sans pouvoir comparer, le ton semble juste et précis.

Elle inclut les préfaces des éditions précédentes.
Chacune offre un éclairage intéressant, apportant des perspectives sur l'oeuvre, l'époque, et le préfacier.
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Le Hibook a relu « le Talon de fer » de Jack London . Je l'avais emprunté en 1963 à la bibliothèque Méjane d'Aix en Provence . A 15 ans cette lecture m'avait profondément marqué . Ecrit en 1908 , ce roman est avant tout une oeuvre d'anticipation politique :toute la première partie se compose de longues controverses entre tenants du système capitaliste et le héros ,Ernest Everhard, propagandiste socialiste .La deuxième partie ,plus mouvementée ,raconte la révolte du « peuple de l'abîme » , sa répression sauvage et l'avènement d'un régime totalitaire « le Talon de fer » . Compte tenu de sa date d'écriture ,il y a dans cet ouvrage un caractère prophétique (Guerre contre l'Allemagne, révoltes ouvrières, dictature ,terrorisme …) assez troublant .J'ajouterai que certaines descriptions de l'exploitation , des méthodes de l'oppression ,de la manipulation politique peuvent éveiller des échos chez le lecteur attentif aux bruits de bottes , aux discours de haine et aux grondement des révoltes.
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C'est la 1° dystopie moderne présentée par Jack London en 1908, elle traite du surnom donné à la répression de l'oligarchie sur la révolution socialiste.
Ce n'est plus l'auteur de " Croc blanc", " l'appel de la forêt" que le monde entier connait et apprécie, mais le cri de révolte d'un socialiste convaincu, membre du Socialist labor party qui a connu la misère, le travail en usine, qui à 10 ans : a livré des journaux avant d'aller à l'école, et qui à 15 ans : travaillait 12 heures par jour dans une fabrique de conserves, qui enfin a connu les bas fonds avant de devenir un écrivain connu et reconnu !
Avec pour prétexte et toile de fond un roman d'amour entre une jeune bourgeoise Avis Cunningham, fille d'un professeur d'université qui a rédigé un manuscrit censé être découvert en 2368 et un jeune révolutionnaire Ernest Everhard dont elle est tombée amoureuse : Jack London va pouvoir exprimer ses thèses , qui actuellement sont datées mais qui vont rendre compte des années de lutte du prolétariat contre la puissante oligarchie capitaliste.
Le roman par anticipation et au travers du récit de la narratrice va nous faire vivre la révolte communiste et la réponse de ces capitalistes qui contrôlent la presse, font pression sur la justice, arment des milices ( les Mercenaires), engagent des briseurs de grèves, débauchent des syndicalistes vendus à leur cause. Mais Avis, Ernest et les socialistes vont tenter de résister, de s'organiser, de se cacher ou de s'infiltrer en plaçant des espions dans le camp adverse, mais l'oligarchie est puissante, bien informée, attentive et expérimentée et, elle les anéantira comme elle le fait avec le peuple de l'abîme dans un bain de sang et d'horreurs ! En particulier avec en 1918, la " Commune de Chicago" qui sera brisée et, qui peut être comparée à ce qui s'est passé à Paris en 1871.
A noter que cet ouvrage a été préfacé en 1/2 siècle par des auteurs célèbres :
à savoir : en 1923 par Anatole France, en 1933 : par Paul Vaillant-Couturier, par une lettre de Trotsky lui même, en 1946 : par Bernard Clavel et en 1973 : par Francis Lacassin.
Un roman sombre, pessimiste sur la société US, mais aussi sur les turbulences du monde qui changeait !
Un Talon de Fer de Jack London, juste avant la publication d' un de ses chefs d'oeuvre : Martin Eden ( 1909), toujours dans un style vif, dépouillé, percutant !
L.C thématique de janvier 2022 : un(e) auteur(e) des U.S, et/ou du Canada.
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